Aphrodite Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Aphrodite (en grec ancien Ἀφροδίτη / Aphrodítê) est la déesse de l'amour et de la sexualité[1]. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance[modifier | modifier le code] Diverses traditions post-homérique et post-hésiodique font naître Aphrodite du sang de Cronos mutilé par Zeus, ou bien des amours de Cronos et d'une mystérieuse Évonymé (fragment d'Epiménide), auquel cas elle apparaît comme la sœur aînée des Moires et des Érinyes. Amours d'Aphrodite[modifier | modifier le code] Aphrodite a également une liaison avec : Aphrodite passe en outre pour avoir distingué de nombreux héros mortels, parmi lesquels : La vengeance d'Aphrodite[modifier | modifier le code] La vengeance d'Aphrodite est terrible. Dans l'Iliade[modifier | modifier le code] La légende la plus connue concernant Aphrodite est peut-être celle qui raconte la cause de la guerre de Troie. Attributions[modifier | modifier le code] D'autres représentations :
Divinités olympiennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les divinités olympiennes sont les divinités grecques qui, selon la mythologie, résident sur le mont Olympe. Traditionnellement, le canon olympien est limité à douze, six dieux et six déesses. La liste de ces divinités a cependant varié selon les époques, et en compte en tout quatorze différentes. Zeus, Héra, Poséidon, Arès, Hermès, Héphaïstos, Athéna, Apollon, Aphrodite, Dionysos, Artémis et Hadès, sont toujours comptés parmi les douze. Homère, entre autres au chant I de l’Iliade, fait allusion à un langage des dieux différent de celui des mortels, quand il explique que l'Hécatonchire Briarée s'appelle Égéon dans la langue des dieux[1]. Portail de la mythologie grecque Séléné Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle est généralement décrite comme une belle femme au visage d'une blancheur étincelante, vêtue de longues robes fluides blanches ou argentées et portant une lune en croissant retournée sur sa tête. D'autres sources racontent qu'elle porte également une torche et d'autres encore lui prêtent deux grandes ailes blanches dans le dos. Après s'être baignée dans l'océan, elle mène un char argenté à travers le ciel obscur, tiré par des chevaux blancs dans certains contes et par des bœufs blancs dans d'autres. Elle eut plusieurs amants, parmi lesquels : Pan, qui la séduira en lui offrant un troupeau de bœufs blancs ;Zeus, de qui elle aura deux filles, Hersé et Pandia ;Endymion, un jeune et beau berger, qu'elle plonge dans un sommeil éternel pour qu'il conserve sa beauté.Eumolpos, dont elle aura un fils, Musée d'Athènes, d'après Philochore[1] (mais ce personnage possède de nombreuses filiations mythiques). Notes[modifier | modifier le code]
Athéna Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Naissance Rôles Protectrice d'Athènes Tétradrachme athénien représentant Athéna. Athéna est, comme Artémis, vierge, et tient beaucoup à sa virginité ; elle fut donc surnommée Parthénos (jeune fille) d'où le nom du grand temple d'Athènes sur l'Acropole, le Parthénon. Conseillère des héros Déesse de la Guerre, de la Pensée, des Armes et de la Sagesse Tétradrachme Stépanophore représentant Athéna coiffée du casque attique à cimier et aigrette. « Je chanterai Pallas Athènaiè, puissante protectrice des villes, et qui s'occupe, avec Arès, des travaux guerriers, des villes saccagées, des clameurs et des mêlées. Il n'est pas anodin que les sages grecs aient revêtu Athéna d'attributs guerriers : la guerre est omniprésente dans le monde des cités grecques ; la sagesse implique que la cité soit protégée non seulement spirituellement, mais aussi physiquement. Patronne des artisans et des techniques Étymologie Épithètes, attributs et sanctuaires Notes Voir aussi
Déméter Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Déméter (en grec ancien Δημήτηρ / Dêmếtêr qui dérive de Γῆ Μήτηρ / Gễ Mếtêr, « la Terre-Mère » ou de Δημομήτηρ / Dêmomếtêr, « la Mère de la Terre », de δῆμος / dễmos, « la terre, le pays ») est la déesse de l'agriculture et des moissons. Mythe[modifier | modifier le code] Quand Hadès, souverain des morts, enleva Perséphone pour en faire son épouse, sa mère, Déméter, partit à sa recherche et négligea les récoltes de la Terre. En prenant la forme d'une vieille femme nommée « Doso », elle erra pendant neuf jours. Se rendant compte qu'une famine menaçait les mortels, Zeus se décida à envoyer Hermès au royaume d'Hadès pour lui demander de rendre Perséphone à sa mère. Déméter enseigna aux humains le travail des semis et du labour. Culte[modifier | modifier le code] Déméter était honorée dans les mystères d'Éleusis, un culte célébrant le retour à la vie et le cycle des moissons. Sources[modifier | modifier le code]
Astéria Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle fut aimée de Zeus, qui la poursuivit. Pour lui échapper, elle se transforma en caille et plongea dans la mer. À l'endroit de sa chute apparut l'île d'Astérie (ou Ortygie, du grec ὄρτυξ / ortyx, « caille » ; qui signifie l'île aux cailles), qui sera plus tard nommée Délos. Sa sœur, Léto, viendra y accoucher d'Apollon et Artémis (selon les traditions, c'est Léto elle-même qui est à l'origine du nom d'Ortygie pour l'île). Portail de la mythologie grecque Héra Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Elle correspond à Junon dans la mythologie romaine. Mythe[modifier | modifier le code] Fille de Rhéa et de Cronos (elle est l'aînée des enfants dans l'Iliade[1] et la troisième chez Hésiode[2]), elle est dès sa naissance avalée par son père[3]. Elle est libérée par son frère Zeus en même temps que tous ses frères. Après la Titanomachie, Héra devient l'épouse de Zeus[4]. Drachme en argent avec Héra Lakinia. Les traditions post-hésiodiques attribuent à Zeus et Héra de nombreux autres enfants absents des catalogues « traditionnels ». Dans l'Iliade encore, Homère fait mention par la bouche de Dioné, d'un tir de flèche à trois pointes décochée par Héraclès blessant Héra au sein droit. Un jour, exaspérée des incartades de Zeus, Héra décide de demander l'aide de ses fils pour punir le dieu volage. Origine et fonctions[modifier | modifier le code] Lieux de culte[modifier | modifier le code] Épiclèses, attributs et sanctuaires[modifier | modifier le code]
Dionysos Dionysos et satyre Dionysos (Διονυσος) qu'on retrouve sous le nom de Bacchus chez les romains et qui fut assimilé à une ancienne divinité italique, Liber Pater, est une divinité complexe de l'ancienne Grèce. On a longtemps pensé que son culte était récent mais la découverte des tablettes mycéniennes de Pylos remettent en question cette idée. Il ne faisait pas partie des douze Olympiens à l'origine, mais Hestia lui céda sa place. La complexité de sa divinité se traduit par un grand nombre de surnoms et d'épithètes : Nysaios: de Nysa Bromios: bruyant Dithurambos : Cantique consacré à Dionysos dansé et chanté par des choristes déguisés en satyres Evios : cri lancé lors des bacchanales Bakkhos : (Bacchus) qui retentit Zagreus, Sabazios : dieu phrygien Couronné de pampres, tenant le thyrse, la patère ou le canthare ou encore la grappe de raisin, la ciste mystique, il chevauche un bouc, un âne ou une panthère apprivoisée. Dionysos enfant British museum
Hécate Cela fait d'Hécate, de par sa tante Léto, l'unique cousine, côté maternel, d'Apollon et d'Artémis dont sa mère fut également la nourrice[4]. Comme ses cousins Apollon et Artémis, Hécate a vu le jour sur l'île de Délos[4] dont sa mère est la personnification, s'étant transformée en île pour échapper à Zeus qui la poursuivait de ses assiduités[6]. Selon Hésiode, elle a reçu de Zeus « une part de la terre et de la mer », qu'elle aurait déjà reçu « parmi les premiers dieux, parmi les Titans »[7]. Lors de l'enlèvement de Perséphone par Hadès, elle aide Déméter à rechercher sa fille, la torche à la main. Elle l'emmène voir Hélios qui dénonce le Cronide. Zeus lui aurait confié les humains et elle fut, à l'origine leur nourrice et mère[7]. Hécate fait partie de la triade lunaire, avec Séléné et Artémis. Cependant, les liens entre Hécate et Artémis existaient bien avant, notamment en Asie Mineure. Enfin, les déesses sont aussi associées par leur fonction d'aide aux parturientes.
Léto Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Leto enlevée par Tityos (au centre) Dans la mythologie grecque, Léto (en grec ancien Λητώ / Lêtố, en latin Latona, d'où le nom romain Latone) est une maîtresse de Zeus. Elle est la mère d'Artémis et Apollon. Étymologie[modifier | modifier le code] W. Mythologie[modifier | modifier le code] Mais Héra n'arrête pas pour autant ses tourments. Son nom est également attaché à celui de Tityos, qui tente d'abuser d'elle, mais est durement châtié. Culte[modifier | modifier le code] Évocations artistiques[modifier | modifier le code] Leto et ses enfants Apollon et Diane, par William Henry Rinehart (1874) Sculpture[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] ↑ W, Smith, ed. Sources[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : Léto, sur Wikimedia Commons Portail de la mythologie grecque
Héphaïstos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Héphaïstos ou Héphaestos (en grec ancien Ἥφαιστος / Hếphaistos) est le dieu du feu, de la forge, de la métallurgie et des volcans. Selon les sources, il est le fils d'Héra et de Zeus, ou d'Héra seule. Mythe[modifier | modifier le code] Naissance et infirmité[modifier | modifier le code] Pour se venger de sa mère, Héphaïstos fabrique un trône d'or aux bras articulés, qui emprisonne quiconque s'y assoit, et l'envoie dans l'Olympe en guise de présent[9]. Une autre légende se rattache à l'infirmité du dieu : Héphaïstos prend le parti de sa mère lors d'une querelle entre Zeus et celle-ci ; il reproche à son père de l'avoir laissée suspendue dans les airs, une chaîne d'or au poignet et une enclume à chaque cheville[13]. Les épithètes traditionnellement attachées à Héphaïstos sont « aux pieds courbes »[17], « boiteux »[18] et « les pieds tournés vers l'arrière »[19]. Amours et descendance[modifier | modifier le code]
Wikipédia.. l'encyclopédie en ligne est l'un des sites les plus visités de la toile. Ici il nous offre une courte biographie d'Artémis, déesse de la chiasse. by vaal8 Dec 10