7 idées reçues sur l'immigration et les immigrés en France Le gouvernement français doit présenter, mercredi 17 juin, un plan visant à améliorer la prise en charge des demandeurs d'asile et à mieux lutter contre l'immigration irrégulière. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Le gouvernement français doit présenter, mercredi 17 juin, un plan visant à améliorer la prise en charge des demandeurs d'asile et à mieux lutter contre l'immigration irrégulière. Un thème que se disputent les partis politiques depuis des années. Aides sociales, afflux de migrants, « laxisme », tout est bon pour dénoncer l'arrivée ou la présence d'immigrés sur le sol français. 1. « Il y a une "explosion" de l'immigration en France » Premier cliché démenti par les faits : la part des immigrés et des étrangers en France est certes en hausse depuis trente ans, mais à un rythme qui est loin de « l'explosion », et qui ne s'accélère pas sur les dernières années. Un tiers des immigrés provenaient en 2008 de pays de l'UE, 38 % d'Europe. Or... c'est déjà le cas !
Roms: l'ONU met en garde la France Paris démantèle des camps de Roms, l'ONU s'en inquiète. Plusieurs de experts et rapporteurs des Nations unies ont appelé, ce mercredi, le gouvernement français à s'assurer du bon respect des normes européennes et internationales des droits de l'homme relatives à la non-discrimination. "Les évictions [de Roms] continuent et menacent de mettre des familles dans des situations de grande vulnérabilité", selon les rapporteurs spéciaux sur les minorités, les migrants, le logement et le racisme. Des experts dans le domaine des droits de l'homme expriment leur préoccupation sur la pratique des incitations financières pour pousser les Roms à retourner dans leurs pays d'origine. La pratique pourrait, selon eux, permettre au gouvernement d'arguer que les Roms retournent volontairement dans leurs pays, évitant ainsi des contestations légales sur les évictions forcées. Quid des "alternatives pour se loger décemment"? Avec
3 idées reçues sur l’éducation française démontées par l’OCDE (Crédit AFP / Martin Bureau) Cette semaine, les médias se sont emparés de la dernière publication de l’OCDE, « Regards sur l’éducation 2014 », redécouvrant pour l’occasion que les instits français sont sous-payés (alors qu’on n’arrête pas de le dire). Du coup, ils ont presque oublié de parler du reste : c’est dommage, il y avait quelques clichés à déconstruire… On le crie sur tous les toits depuis des années : les instits français sont sous-payés. Sous-payés par rapport à leurs collègues étrangers (17% en-dessous de la moyenne, 54% de moins que les allemands…) mais aussi par rapport à leurs collègues du secondaire : c’est une constante dans tous les pays de l’OCDE, mais jamais en de telles proportions qu’en France, où les instits touchent 30% de moins que les profs de collège et de lycée, alors qu’ils ont le même niveau de diplôme (bac+5), ce qui n’est pas le cas dans tous les pays. Tout ceci, on le sait, on le répète sur ce blog depuis des années, mais rien ne change.
Erasmus + : enseignement scolaire | Agence Erasmus+ France / Education Formation En 2019, +30% de budget pour le secteur scolaire, + de projets sélectionnés . En savoir plus Les possibilités offertes par Erasmus + Enseignement scolaire Comprendre le programme Erasmus + Enseignement scolaire Pour atteindre ses objectifs en matière de croissance, l'Union Européenne mise sur l'éducation et la formation, et ce dès le plus jeune âge. lutter contre le décrochage scolaire ;développer les compétences clés ;renforcer la coopération entre acteurs de l'éducation formelle et non formelle ;améliorer la qualité de l'enseignement grâce aux échanges entre pairs Le programme favorise ainsi les actions de mobilité en Europe pour les enseignants, et l'ensemble des personnels des établissements scolaires de l'enseignement général, technique ou professionnel, de la maternelle au lycée (jusqu'au baccalauréat). Il facilite également les actions de coopération par le biais des projets de partenariats, et de la plateforme eTwinning. Besoin d'être accompagné ? Contactez votre DAREIC
Silicon Valley, French Tech : où sont les femmes et les minorités ? Dans le premier épisode de la série américaine Silicon Valley, une comédie de la chaîne HBO qui suit les galères d'un groupe de start-uppeurs en quête de succès, Gavin Belson, le PDG de Hooli -l'équivalent fictif de Google- se fascine par la sociologie de ses employés. "C'est très étrange. Les programmeurs se déplacent toujours par groupe de cinq. Il y a toujours un grand gars blanc et maigrichon, un gros avec une queue de cheval, un petit asiatique tout maigre, un autre blanc avec une pilosité faciale bizarre, et un Indien", relève-t-il, fasciné, en regardant ses équipes s'affairer. Cette tirade, certes caricaturale, se moque d'une situation qui l'est presque tout autant: l'homogénéité des profils dans le secteur des nouvelles technologies. Car c'est un fait. 7 employés sur 10 sont des hommes dans la Silicon Valley Les données publiées annuellement, depuis l'an dernier, par les entreprises leaders de la Silicon Valley confirment que la high tech a un vrai problème de diversité.
Une discrimination territoriale ? Le cas de la santé en région parisienne Les inégalités entre les femmes et les hommes en France 17 janvier 2017 - Où en est-on des inégalités entre les femmes et les hommes ? L’Observatoire des inégalités présente son tableau de bord. Les inégalités entre les femmes et les hommes en France : principaux indicateurs Les inégalités entre les hommes et les femmes se réduisent en matière d’éducation En France, les filles représentent 57 % des étudiants à l’université en 2015-2016 contre 43 % en 1960-1961. Les femmes vivent plus longtemps mais les écarts se réduisent Si les femmes vivent toujours plus longtemps en France, l’écart d’espérance de vie à la naissance entre les hommes et les femmes s’est réduit entre 2000 et 2016 passant de 7,5 années à 6,1 années en faveur des femmes. Égaux devant le chômage Alors que, depuis les années 1970, le chômage des femmes en France a toujours dépassé celui des hommes, depuis la fin des années 2000, les taux se sont rapprochés pour devenir équivalents : 10 % d’hommes étaient sans emploi en 2016 et 10,1 % de femmes. Les femmes plus pauvres que les hommes