Vers la pédagogie inversée L’autre jour, au cours d’un dîner, une amie m’a demandé ce que je pensais de la pédagogie inversée. J’ai tout de suite fait le rapprochement avec l’approche actionnelle telle que je la préconise dans mes ateliers. Pourtant, j’avais l’impression qu’il y avait beaucoup d’autres choses derrière ce concept. J’ai donc eu envie de creuser un peu plus cette idée que je maitrisais mal : j’ai trouvé une somme de documents passionnants sur la question que j’ai mantenant envie partager avec les lecteurs de ce blog. En effet, quand on parle d’approche actionnelle dans la classe de langue, on se rend compte rapidement que les problèmes que pose cette mise en place sont sont nombreux. Samuel Bernard explique la classe inversée Pédagogie inversée On parle de pédagogie (ou classe) inversée parce qu’on veut changer ou plutôt inverser (to flip) les paramètres habituelles de la classe basés sur la taxonomie_bloom. Salman Khan à 60 minutes de CBS News (sept. 2012) Témoignages de profs J'aime :
Classe Inversée | Enseigner avec TNT Pour lire mon rapport sur mes classes inversées, cliquez ICI (pdf, 3 Mo)Une liste d’articles sur la classe inversée, compilée par Pédagogie Universitaire La classe inversée, c’est quoi ? C’est une façon différente d’enseigner et d’apprendre. Comparativement à une classe traditionnelle, la prise de note se fait à l’extérieur de la classe (à la maison, à la bibliothèque, dans le métro, bref, n’importe quel endroit où des capsules vidéo présentant la théorie peuvent être visionnées) et le temps de classe libéré est utilisé pour approfondir, appliquer et assimiler les notions. Cette façon de faire est utilisée aux États-Unis au niveau primaire, secondaire, collégial et universitaire depuis 2007. Les étudiants devaient s’approprier les contenus à la maison au moyen de vidéos sur YouTube et ils devaient utiliser le blogue du cours pour communiquer … C’était beaucoup de travail, mais cela en valait la peine! La classe inversée en image En vidéo La classe inversée, c’est quoi ? Comment ? Liens utiles
L'Agence nationale des Usages des TICE - La pédagogie inversée Carole Christophe est professeure des écoles et enseigne au CE1 dans l’école élémentaire de Saint Rémy sur Bussy. Lors d’une séance de français consacrée à l'acquisition de la phrase négative, elle nous décrit comment elle met en œuvre des activités d'apprentissage basées sur la pédagogie inversée. L’origine du projet Enseignante en classe de CE1 à l’école élémentaire de Saint Rémy sur Bussy. Cette école est un RPIC de 9 communes en milieu rural. C’est aussi une école ENR depuis 2009 qui bénéficie de TNI et d’une classe mobile. Depuis 2011, l’école utilise un ENT. A la rentrée 2012, sur proposition de la circonscription, je suis entrée en expérimentation dans le protocole de pédagogie inversée. En pratique Ma classe est divisée en trois groupes hétérogènes de 7 à 8 élèves. Un groupe visionne une capsule puis fait un test rapide en évaluation formative (ce test servira pour proposer des exercices de réinvestissement lors d’une prochaine séance). Le déroulement de l’activité Intérêts
Ma classe inversée avec Evernote | Cette année, je me suis lancé dans ce que l’on peut appeler la « classe inversée ». Tout naturellement, j’ai poussé un peu plus l’utilisation d’un logiciel que les élèves connaissent déjà : Evernote. La totalité de l’espace numérique de la classe est gérée par ce puissant logiciel de notes, c’est donc sans hésitation que j’ai décidé d’y héberger une partie (un carnet pour les connaisseurs) dédiée à la classe inversée. Je partage donc avec eux un carnet nommé « Leçons, vidéos, exercices ». Je « partage », cela signifie qu’il est consultable par l’ensemble des élèves mais non modifiable afin d’éviter de possibles accidents de manipulation. Dans ce carnet se trouvent toutes les leçons qui vont être abordées lors de la première période. Environ une semaine avant d’aborder la notion en classe, je demande aux élèves d’aller visionner la capsule et de répondre au questionnaire. Pour l’utilisation de cet espace numérique, j’ai fait signer une charte stricte aux élèves ainsi qu’aux parents.
5 facettes pour construire un dispositif hybride : du concret ! Après une introduction à la notion de dispositif hybride pour enseigner et apprendre, nous donnons quelques conseils concrets (point 5) « pour enseigner et pour favoriser l’apprentissage en ligne » basés sur les 5 facettes de « notre » modèle pragmatique d’apprentissage (Lebrun, 2005). J’illustre ce modèle dans un autre billet « J’enseigne moins, ils apprennent mieux« . 1. Un dispositif hybride, qu’est-ce que c’est ? Le mot « dispositif » est fréquemment utilisé dans la littérature et ce dans différents domaines : appareillage sophistiqué, stratégie militaire, campagne de presse … Nous entendons par dispositif un ensemble cohérent constitué de ressources, de stratégies, de méthodes et d’acteurs interagissant dans un contexte donné pour atteindre un but. 2. Nous sommes ainsi très proche d’une définition de l’enseignement donnée par Brown et Atkins (1988) : L’enseignement peut être regardé comme la mise à disposition de l’étudiant d’occasions où il puisse apprendre. 3. 4. 5. Références
Faire ses premiers pas vers la classe inversée Un dossier conjoint Infobourg – Carrefour Éducation Peut-être avez-vous entendu parler dernièrement de la fameuse dynamique de « classe inversée »? Elle semble être sur toutes les lèvres! Mais tout d’abord, qu’est-ce que la classe inversée? Présentement, au primaire et au secondaire, on voit certains cas d’application du modèle « mixte », un contexte dans lequel une partie de l’année se déroule de façon « inversée » et, l’autre, de façon traditionnelle. Ce dossier conjoint de Carrefour Éducation et d’Infobourg propose de faire le tour de la question et de prendre connaissance de l’expérience de certains enseignants. Plan du dossier : 1. 2. 3. 4. À propos de l’auteur Audrey Miller Audrey est rédactrice en chef d’Infobourg.com et directrice de L’École branchée. Pour suivre l’auteur :
Les outils qui rendent possible la classe inversée 1. Introduction à l’infonuagique Quiconque a déjà travaillé avec la vidéo sait à quel point ce média est « lourd » côté informatique. Le fait de déposer un fichier (dans ce cas-ci, un fichier vidéo) sur un service en ligne pour y avoir accès de partout s’appelle l’infonuagique, ou l’informatique en nuage. Il existe d’autres applications de l’infonuagique. 2. Pour la création de capsules vidéo originales, il y a différentes façons de procéder. La méthode « enregistreur d’écran » La première façon d’envisager la fabrication de vidéo est d’enregistrer ce qu’on voit à l’écran, tout simplement. - Application ShowMe (application iPad, gratuite) - Enregistreur vidéo Activinspire (tableau interactif Activboard) - Enregistreur SMART (tableau interactif SMART Board) - Screenr (application Web, durée maximum de 5 minutes) - Logiciel QuickTime (seule la version Mac contient l’enregistreur vidéo) - Camstudio (logiciel libre et gratuit, Windows) - Camtasia (logiciel commercial Mac et PC) 3. Khan Academy Etc.
Faire ses premiers pas vers la classe inversée Un dossier conjoint Infobourg – Carrefour Éducation Peut-être avez-vous entendu parler dernièrement de la fameuse dynamique de « classe inversée »? Elle semble être sur toutes les lèvres! Parmi les enseignants qui l’ont expérimentée, certains ne peuvent plus s’en passer et y voient des avantages énormes, notamment grâce aux nouvelles possibilités de personnalisation de l’enseignement entraînée par l’augmentation du temps disponible pour les élèves. Mais tout d’abord, qu’est-ce que la classe inversée? C’est une façon d’organiser le temps de classe de sorte que la partie magistrale du cours est dispensée de façon électronique (capsules vidéo, lectures personnelles, visites virtuelles, etc.) et le temps de classe est consacré au travail d’équipe, aux discussions et aux activités d’apprentissage actives. Ce dossier conjoint de Carrefour Éducation et d’Infobourg propose de faire le tour de la question et de prendre connaissance de l’expérience de certains enseignants. Plan du dossier : 1. 2.