Cours MOOC : Se créer un environnement personnel d’apprentissage avec Internet
Début octobre 2012, NetPublic.fr évoquait le lancement d’un cours MOOC (Massive Open Online Course ou Cours en Ligne Ouvert à Tous) Internet, tout y est pour apprendre (ITYPA) qui a duré 10 semaines et a réuni 1300 personnes en France et à travers le monde (dont des animateurs multimédia). Ce cours avait comme finalité « d’explorer les démarches, techniques et outils utiles pour se créer un environnement personnel d’apprentissage avec Internet », autrement dit un thème privilégié pour les animateurs multimédia en EPN, les formateurs, les enseignants… Aujourd’hui, le site CapItyPA présente une capitalisation de cette expérience et expérimentation à travers 10 séances (pour 10 semaines de cours) avec une thématique différente explorée différente tous les 8 jours : Certains participants proposent donc sur le site CapItyPA une capitalisation du vécu du cours MOOC ItyPA (sous licence Creative Commons BY-CC) : Licence :
Pédagogie et technologie : ne pas se tromper de priorité !
On m’a demandé à plusieurs reprises si l’on apprenait mieux avec le numérique. Ma position est assez claire à ce sujet : le numérique ne fait pas mieux apprendre par principe, par contre, il permet de créer des situations d’apprentissages riches, qui elles, permettent de développer des apprentissages en profondeur. Voyons donc quelques éléments de réflexion à ce sujet. 1 – Le syndrome NSD NSD pour No Significant Difference !
Analyse réflexive de pratiques et développement de nouvelles compétences
1« Analyser ses pratiques professionnelles » est désormais une compétence reconnue et mise en œuvre dans de multiples projets concernant le développement professionnel d’un groupe ou des individus. 2Le « savoir-analyser » (Altet,1994) [1] présent dans les textes officiels et dans différents domaines professionnels comme ceux de l’éducation, de la formation, de la santé et du social prend du sens à travers les nombreux dispositifs qui se réclament de cette nouvelle compétence. 3Après avoir expérimenté l’un d’entre eux auprès de différents publics pendant ces quinze dernières années (dans les milieux de l’enseignement et de la formation), puis depuis quatre années en tant que co-responsables du Master « formation de formateurs à l’accompagnement professionnel » à l’université de Cergy-Pontoise, il nous est paru utile d’en défendre l’intérêt et de formaliser les compétences qui y sont développées. 8Visée très sensible car cette nouvelle posture professionnelle ne va pas de soi.
L’environnement d’apprentissage personnel : l’avenir de la formation?: Service de soutien à la formation
Les logiciels accessibles au grand public s’intègrent progressivement à la vie personnelle et professionnelle des apprenants et peuvent contribuer à leur formation tout au long de la vie. Ces outils se développent à un rythme dépassant bien souvent la capacité des universités à suivre la cadence. Pour des étudiants souhaitant gérer eux-mêmes leurs propres apprentissages émerge l’idée d’un environnement d’apprentissage personnel ou EAP (personal learning environment ou PLE en anglais), qui combine l’utilisation d’outils et de processus facilitant l’atteinte d’objectifs d’apprentissage.
De l'environnement personnel d'apprentissage à la communauté de pratique
Il n'est pas besoin d'insister sur le fait que l'on apprend beaucoup en consultant Internet, de multiples façons : en explorant des sources spécialisées, en s'information sur les sites généralistes, en suivant des pairs ou des organismes liés à notre univers professionnel sur les réseaux sociaux, en s'abonnant aux fils RSS des sites de référence, etc. Conjuguées à nos sources d'information et de savoirs physiques, ces sources et applications numériques composent notre Environnement personnel d'apprentissage (EPA - Personal Learning Environment en anglais). Si cet environnement apparaît comme confus et bouillonnant au premier abord, avec un peu de pratique on parvient à l'organiser et surtout à distinguer la fonction attribuée à chaque élément. Des fonctions multiples dans l'environnement d'apprentissage Joyce Seitzinger, qui travaille à l'université Deakin (Australie) a représenté graphiquement la structuration de son EPA :
La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique
Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. L’individu doit satisfaire les besoins qui sont à la base afin de pouvoir réaliser ceux qui sont au niveau supérieur.
theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2004.palisse_s&part=193297
2.1.1.Relation horizontale, relation verticale La relation interpersonnelle est constituée essentiellement de deux facteurs, le facteur « D » et le facteur « P ». Le facteur « D » correspond à la distance sociale, on parle de la relation horizontale. Elle correspond à la distance entre les interactants, c’est-à-dire qu’ils peuvent se montrer plus ou moins proches ou distants : « Ou bien ils peuvent s’orienter vers la distance, ou bien ils peuvent s’orienter vers la familiarité et l’intimité » (Thomsen, 2000 : 143).
LES E-APPRENTISSAGES : ENVIRONNEMENT ET FORMATION
Pour compléter et affiner la panoplie des billets de PedagoForm sur les e-apprentissages ou apprentissages numériques, un billet en guise d'accolades de quelques réflexions assez intéressantes captées sur la toile... à parcourir selon vos envies. Toutes sont trés riches. Tout d'abord, une introspection générale guidée par jacques Cool sur les hyperconnections et les impacts sur les apprentissages en général: où en sommes nous ? ... succulent...Apprendre, enseigner et former dans un monde hyperconnecté.
L'interactivité/interaction en classe avec le TBI
En associant la dimension d’interactivité à cet objet technique qu’est le tableau numérique, les concepteurs se sont en quelque sorte piégés : en effet si l’interactivité porte initialement sur la relation que l’usager entretien avec le tableau (et donc l’ordinateur associé), elle s’est aussi invitée dans la classe, c’est à dire dans la relation pédagogique : si le tableau est interactif, alors la classe le serait aussi ! Or ce n’est pas vraiment le cas… A regarder les vidéos d’usage, à lire les nombreux documents, ont peut indiquer qu’il y a trois catégories de situations principalement mises en place : celles dans lesquelles l’enseignant interagit seul avec l’écran/tableau, celles dans lesquelles ce sont les élèves qui passent, un par un, au tableau et qui interagissent, et celles dans lesquelles le tableau est utilisé pour accompagner l’interactivité du groupe classe. Dans le cas présent, c’est la question de l’interactivité qui est au centre.