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La naissance du cinéma

La naissance du cinéma
L'invention du cinéma Le cinéma est né de la rencontre d'innovations dans le domaine du support photographique et dans celui de la synthèse du mouvement utilisant la persistance rétinienne. Ces recherches sont effectuées dans un but purement scientifique : s'il était question de recomposition du mouvement, il n'était pas encore question de projection. Ainsi, en 1876, Eadweard James Muybridge met au point une expérience : il dispose 12 puis 24 appareils photo le long d’un hippodrome, déclenchés par le passage du cheval. Il obtint ainsi une décomposition du mouvement en plusieurs photographies et conçoit le zoopraxiscope, lui permettant de recomposer le mouvement. Puis, en 1891, Edison crée le kinétographe, première caméra de prise de vue. La naissance du cinéma Les frères Lumière, bien qu'ils n'aient pas directement créé le Cinématographe (invention de Léon Bouly en 1892), en déposent le brevet le 13 février 1895. Le cinéma muet Le cinéma parlant Related:  cinema

L'invention du cinéma (cinématographe), 1895 S'inspirant des procédés d'enregistrement photographique du mouvement expérimentés à la fin du XIXe, les frères Lumière conçurent la caméra moderne et organisèrent la première projection publique le 12 décembre 1895. Suivirent trois innovations décisives : la couleur, exploitée dès 1913 avec le Gaumontcolor et développée dans les années trente (Technicolor, Kodachrome, Agfacolor, etc.) ; le son synchrone, inauguré en 1927 dans le Chanteur de jazz; l'anamorphose, mise au point par Henri Chrétien dans les années vingt et popularisée en 1953 avec le CinémaScope. Le cinématographe repose sur l'illusion du mouvement du fait de la persistance rétinienne, avérée dès l'Antiquité par Ptolémée et Pline. C'est ainsi qu'en 1832, en étudiant les lois de la vision, le Belge Joseph Plateau invente le phénakistiscope sur lequel une série de dessins recréent le mouvement. Bibliographie - Les frères Lumière de Jacques Rittaud-Hutinet. - 30 000 ans d'inventions de Thomas Craughwell. Pour aller plus loin

AlloCiné : Cinéma, Séries TV, BO de films et séries, Vidéos, DVD et VOD Analyse filmique : méthode d'analyse de séquences et de films Vous souhaitez devenir réalisateur et avez entamé des études de cinéma ? A mois que vous soyez un cinéphile particulièrement curieux. Dans tous les cas, si vous êtes sur cette page, c’est certainement que vous cherchez à comprendre comment analyser un film ! Egalement appelée “théorie du film”, l’analyse filmique consiste à présenter le film à travers le scénario, le découpage, le montage, les enjeux et la portée du message ou encore son esthétique. A quoi est-ce que cela peut bien servir ? A mieux comprendre les films bien sûr, grâce à un bagage de connaissances qui vous permet d’analyse les différents aspects de l’image comme le cadre et la composition. L’analyse de séquences Comme toute analyse, vous rédigerez une introduction comprenant notamment le titre du film, l’année du film et son contexte. Puis, vous analysez la séquence à proprement parler. L’analyse de plan Maintenant que vous avez décrit la séquence, il vous faudra analyser les plans. Qu’est-ce que le plan ? La mise en scène

Chronologie des progrès techniques liés au cinéma XVIe : La caméra obscura étudiée par Léonard de Vinci est utilisée par les peintres et les graveurs. 1671 : Le jésuite Athanase Kircher décrit la lanterne magique dans son ouvrage Ars magna Lucis & Umbrae. 1798 : Robertson propose ses fantasmagories qu’il réalise avec une lanterne magique. 1816 : Le 5 mai, Nicéphore Niépce obtient le premier négatif dans une chambre noire de 4cm de côté sur un papier sensibilisé au chlorure d'argent. 1824 : l'héliographie de Niépce permet d'obtenir des "point de vue" de bonne qualité mais nécessitant plusieurs heures d'exposition. 1825 : Invention du thaumatrope par Fitton et Paris. 1829 : Joseph Plateau énonce la première théorie de la persistance rétinienne. Source : Laurent Mannoni : Le grand art de la lumière et de l'ombre. Editeur Nathan Université, 1999.

Théâtre : Super Hamlet à la Croix-Rousse © Laurent Combe/Sébastien Dumas La Shakespeare-mania se poursuit sur les planches de notre région, avec un (Super) Hamlet concocté par la compagnie La Cordonnerie. Soit une création théâtrale mais aussi cinématographique, où l’on verra un Hamlet transformé en super-héros méditer sa vengeance tandis qu’est projeté un film muet retraçant les moments forts de son histoire. La pièce est allégée et modernisée pour la rendre accessible aux plus jeunes. Encore une belle occasion de réviser nos classiques shakespeariens. Le cinématographe Bouly 320 revue d'histoire des sciences applique la pellicule sur ce demi-cylindre dont le périmètre est égal à la hauteur d'une vue. Lorsque cette portion de cylindre arrive en contact avec le film, face au presseur, la pellicule est déplacée de la longueur voulue. Nous avons essayé de faire passer un film dans l'appareil du musée et avons constaté, par les traces laissées sur la pellicule, que le fonctionnement était très bon et, en particulier, que sur plusieurs mètres l'espace entre les vues restait constant. Le dossier de ce brevet, numéroté 235100, contient, comme le précédent, la couverture, le brevet et le mémoire descriptif. Le mémoire descriptif comporte sept pages d'explications auto- graphiées par les soins de Armengaud aîné et une page montrant quatre vues de l'appareil ou certains de ses détails. Dès le titre de ce mémoire, apparaît une différence importante par rapport au premier brevet.

Beaux Arts | L’art comme vous ne le verrez nulle part ailleurs Le Cinématographe Lumière Le 26 décembre 1894, un article du Lyon républicain rapporte que " les frères Lumière [...] travaillent actuellement à la construction d’un nouveau kinétographe, non moins remarquable que celui d’Edison et dont les Lyonnais auront sous peu, croyons-nous, la primeur." En fait, c’est un public parisien et restreint qui assiste le 22 mars suivant à la première démonstration de cet appareil avec lequel Louis Lumière projette la " Sortie d’usine " dans les locaux de la Société d’encouragement pour l’Industrie nationale, un mois avant la première séance new-yorkaise du Pantoptikon Latham. Pour la première fois grâce au Cinématographe Lumière, un film devient visible par toute une assemblée. Onze autres projections en France (Paris, Lyon, La Ciotat, Grenoble) et en Belgique (Bruxelles, Louvain) auront lieu avec un programme de films plus étoffé durant l’année 1895, avant la première commerciale du 28 décembre, remportant à chaque fois le même succès. Cinématographe-type Le premi

Trois ans de tournages de films à New York cartographiés - En bref En France, quand on croise une équipe de tournage dans la rue en train de réaliser un film, c'est un petit évènement qu'on raconte aux collègues à la machine à café. À New York, c'est d'un banal... On imagine les new-yorkais n'y prêtant même plus attention, blasés. Avec les données fournies par la liste des autorisations de tournage délivrées par la mairie de New York, le site Metrocosm vient de réaliser une carte interactive montrant tous les lieux qui ont servi de décors à tous les films tournés dans la ville, de 2011 à 2013. Et il y avait du boulot. En seulement trois ans, New York a vu passé les équipes de 517 films dans 17 241 endroits de la ville. Et pas de surprise, Times Square a été particulièrement squatté par les cinéastes, mais pas que. A voir : « Filmed in New York City » : 3 ans de tournages cartographiés Sinon, souvenez-vous, Rue89 avait aussi créé une appli avec une carte interactive pour retrouver où ont été tournés les films à Paris.

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