Le web sémantique : un projet pour amener le web à son plein potentiel Le web sémantique (généralement associé au terme « web 3.0 »), est une notion que l’on rencontre de plus en plus. Que désigne cette association des mots « web » et « sémantique » qui appartiennent tous deux à des disciplines relativement éloignées que sont l’informatique et la linguistique ? Le web du futur sera-t-il « intelligent » et capable de juger de la pertinence d’une réponse en analysant la sémantique de la question correspondante ? Le web sémantique est un projet initié en 2001 par Tim Berners Lee1, inventeur du World Wide Web. Web semantique et ontologies - source : Samuel Huron/Flikr Les ressources et leur sémantique Pour en comprendre les concepts de base, on peut tout d’abord tenter de définir les notions de "ressource" et de "sémantique". Actuellement le web contient un ensemble de pages localisées grâce à des adresses virtuelles, les URLs (Uniform Resource Locator) et d’autres objets, recensés par des URNs (Uniform Resource Names). Les ontologies Sources : T. Notes :
L’innovation éducative : une question économique L'éducation paraît partout en crise. Les plus grandes écoles se posent des questions non seulement sur l'avenir de l'éducation, mais également sur comment apprendre à l'heure des nouvelles technologies. Comme si leur intégration nécessitait de reposer en profondeur la question de l'apprentissage dans une société qui nous semble toujours plus complexe. Pourtant, les résultats de l'informatisation à l'école n'ont pas été forcément ceux attendus : comme le soulignait l'année dernière Matt Richtel dans sa série pour le New York Times. Quand la question économique prime sur la réponse éducative Nicholas Negroponte, le fondateur du Media Lab du MIT et le promoteur du programme OLPC allait récemment, dans une tribune pour la Technology Review jusqu'à défendre l'apprentissage sans école. Image : Déploiement de tablettes en Ethiopie, un enfant apprend l'abécédaire photographiée par Evan Szablowski responsable de l'Ethiopian Literacy Project d'OLPC. Mooc : de nouvelles infrastructures éducatives ?
Banques d'images libres et gratuites Capture d'écran du site Foter, photographie de Nevit Dilmen / Foter / CC BY-SA Les photothèques d'images numériques se sont multipliées en même temps et au même rythme que la progression fulgurante d'Internet. On peut consulter et acheter des fichiers à partir de centaines de catalogues virtuels de photographies et d'illustrations. On commence d'ailleurs à y retrouver des images 3D, photographies et modélisations. Les catalogues papier ont donc été remplacés par des banques d'images en ligne ; certaines d'entre elles sont commerciales, et on doit s'attendre à payer un montant d'argent pour télécharger les photographies. De nombreuses autres photothèques donnent un accès gratuit à leur banque d'images; ces banques sont parfois réalisées par des organismes, par exemple des maisons d'enseignement, ou des projets encyclopédiques ouverts, comme Wikimedia Commons, avec ses 15 millions de fichiers multimédias (images, vidéos, sons). Banques d'images généralistes Banques d'images spécialisées
Quel est l’effet du jeu sur la créativité ? La créativité est un processus de production d’idées dépendant de multiples facteurs individuels et contextuels. La créativité amène les individus à faire appel à leur imagination pour repenser l’existant dans l’objectif de trouver des solutions novatrices. L’expertise des individus, leur motivation et leur capacité à la pensée divergente sont des éléments importants pour la génération des idées (Amabile, 1988). Mais la créativité est aussi un processus de production d’idée dépendante des méthodes utilisées telles par exemple le brainstorming (Alex Osborn), le résolution de problème (Alex Osborn), la pensée latérale (De Bono), la bissociation (Arthur Koestler). Les travaux de recherche réalisées sur la créativité et l’analyse des méthodes utilisées mettent en avant un ensemble de facteurs contextuels qui semblent influencer la qualité et la quantité des idées : immersivité, socialisation, sérendipité, ouverture, motivation et bienveillance. Amabile, T. (1988).
Loomio, l’appli d’Occupy Wall Street qui va vous aider à lutter Si vous pensiez que le mouvement Occupy Wall Street avait périclité, vous aviez tort. En partie, du moins. Certes, il ne reste pas grand-chose de la mobilisation et du message politique. Mais son ambition de modifier en profondeur la structure du pouvoir et de repenser la participation citoyenne, elle, a survécu. Elle trouve corps dans une application web et bientôt mobile : Loomio. Vidéo de présentation de Loomio Benjamin Knight, initiateur du projet, a l’ambition de transposer cette dynamique virtuelle dans le monde réel : « L’avènement des médias sociaux a permis la mobilisation d’un grand nombre de personnes en un cours laps de temps, mais il manque aujourd’hui d’outils pour traduire cette énergie dégagée en une action collective durable : c’est le fossé que nous cherchons à combler. » Mouvement Occupy : plus jamais ça Mais il a ce truc en plus : l’expérience de l’échec. Formule 3 en 1 : forum, réseau social et vote l’une fait état des discussions en cours. 100 000 euros et plein d’idées
Geoffrey Dorne | Designer in Paris | Graphic Designer Pearltrees : la bibliothèque aux 100 milles curateurs Lorsqu’on lui demande quel est son parcours, il pousse un soupir “j’ai fait pas mal de choses” : ingénieur, chercheur en sociologie, consultant en stratégie dans les médias…. L’idée de Pearltrees lui serait venue alors qu’il publiait un papier dans la revue française de sciences politiques en 2006 sur la théorie des réseaux mais qui “n’avait rien à voir avec le web”. A l’époque, on se demandait si des initiatives comme Wikipedia et Youtube allaient fonctionner. Une bibliothèque augmentée Tout d’abord Pearltrees permet d’organiser le contenu que vous visitez sur le Web. Le pearltrees de TedX Paris Rajoutez y une pointe de curation et l’on obtient cette nouveauté qui fait mouche. « Organiser le contenu comme une bibliothèque, mais ouverte .» Comme le rappelle Patrice Lamothe, si le terme Curation fait couler beaucoup d’encre, ce n’es pas l’effet de mode sur un mot qu’il faut retenir mais bien une pratique des utilisateurs. L’évolution du web au service d’un business plan efficace.
#SXSW : Pinterest expliqué par son fondateur C'est l'invité surprise de ce dernier jour de la conférence SXSW Interactive : Ben Silbermann, le cofondateur du réseau d'intérêts en vogue Pinterest, a été programmé en dernière minute pour une "conversation au coin du feu" au cours de laquelle il est revenu sur la croissance exponentielle de son service depuis quelques mois et sa vision à long terme. Sans surprise, et bien que de nombreux festivaliers aient déjà pris le chemin du retour, ce coup de projecteur sur la coqueluche Web du moment a quasiment fait salle comble. Retour sur le début de cette aventure. "Tout a commencé en 2009 je crois. Je travaillais chez Google mais Pinterest est le site que j'ai toujours voulu faire. Depuis tout petit, je collectionne les choses. Ben Silvermann est alors parti en Californie pour rejoindre les équipes commerciales de Google. C'est là, chez Google, qu'il commence à réfléchir à des produits. Partager des collections Vers 2008, il s'associe avec son ami Paul Sciarra. Un démarrage difficile
Peut-on programmer la sérendipité? (Bourcier & van Andel) Peut-on programmer la sérendipité? L'ordinateur, le droit et l'interprétation de l'inattendu Pek van Andel & Danièle Bourcier Netherlands Institute for Advanced Sudies (NIAS) 1- Présentation La sérendipité sera définie comme la capacité à découvrir, inventer, créer ou imaginer quelque chose de non trivial sans l'avoir délibérément cherché. Par curiosité, des exemples dans les sciences, les techniques et l'art ont été rassemblés. Comme toute opération intuitive, la sérendipité ne peut être générée par un ordinateur, ou programmée par un être humain. 2- L'origine: les princes de Sérendip Il était une fois un roi qui régnait sur le royaume de Sérendip (le nom médiéval persan pour Sri Lanka). Un jour, alors qu'ils marchaient sur les traces d'un chameau, l'aîné observa que l'herbe sur le bord gauche de la piste était rongée alors que celle du bord droit, qui semblait succulente, avait été épargnée. Plus tard les trois frères rencontrèrent un chamelier à qui il manquait un de ses animaux.
L’industrie musicale face au téléchargement Depuis la fin des années 90, l’industrie du disque est en crise. Elle doit lutter contre les échanges massifs de fichiers musicaux sur les réseaux peer-to-peer, et elle peine aussi à s’adapter à des évolutions majeures du support musical (fin de vie du CD, apparition du MP3) et des modes de prescription (développement des communautés de consommateurs, outils logiciels améliorant l’appariement entre l’offre et la demande). Or, si la baisse des ventes de disques est indéniable, on n’observe pas de baisse de l’intérêt des consommateurs pour la musique : la fréquentation des salles de concert n’a jamais été aussi importante, les radios musicales voient leurs parts d’audience progresser rapidement, les ventes de musique numérique connaissent une croissance exponentielle, de même que les achats de lecteurs MP3. La crise ne peut donc se résumer à un effet des échanges de fichiers musicaux. Baisse des ventes de CD et piratage Nouvelles formes de promotion de la musique