La «classe inversée»: le pari d'enseigner à l'envers Assise devant l'ordinateur familial dans la petite pièce adjacente à la cuisine, Alyss-Ann Moisan, 11 ans, regarde la capsule du jour en mathématiques. Éric Tremblay, son professeur de sixième année de l'école Alexander-Wolff à Shannon, explique le concept d'«unité». Derrière lui, un tableau qui lui sert à donner des exemples. C'est exactement comme s'il était devant sa classe, mais il est plutôt devant une caméra. Découvrir les multiples facettes de la classe inversée À l’occasion du colloque #Clair2018, nous avons rencontré Annick Arsenault-Carter, enseignante en 7e année de l’école Le Mascaret, du District scolaire francophone Sud. Elle utilise depuis plus de 7 ans la classe inversée. Du 25 au 27 janvier, L’École branchée était à Clair au Nouveau-Brunswick.
Les huit éléments essentiels d'un bon plan de cours Beth Lewis fait partie de ces blogueurs américains qui ne craignent pas de rappeler les évidences. Enseignante au primaire, elle propose ainsi sur son blogue un billet intitulé "Top 8 Components of a Well-Written Lesson Plan" que l'on traduira par "Les huit éléments essentiels d'un bon plan de cours". Le modèle, même s'il est loin d'être original, mérite d'être adopté ou adapté à ses propres pratiques. les enseignants débutants y trouveront un guide rassurant, et les plus expérimentés l'adopteront pour publier leurs fiches de cours, notamment sur la toile. Le plan de cours proposé par Beth Lewis comprend les éléments suivants :
La pédagogie inversée: qu'est-ce? En bref, la pédagogie inversée invite les apprenants à voir une partie de la théorie à la maison (souvent l'introduction à la matière), la période en classe qui s'en suit est alors entièrement consacrée au travail pratique, individuel et collectif. Dès lors, l'enseignant n'a plus à expliquer la matière à l'ensemble du groupe : une partie est vue individuellement par chacun des étudiants en dehors des heures de classe, le reste est couvert avec des activités à l'école, par exemple des discussions en grands ou petits groupes, des travaux d'équipe, des exercices divers, etc. La pédagogie inversée tire grandement profit de l'internet. Par exemple, en guise d'introduction à un contenu, au lieu de faire lire un texte en devoir, l'enseignant d'une classe inversée proposera des présentations PowerPoint, des images, des sites web, des extraits sonores et surtout des vidéos, tout cela accessible à la maison. Des avantages Des considérations
Conseils et idées : Guide Vous trouverez ici de nombreux conseils pour inverser votre classe. Découvrez comment encourager vos élèves à utiliser les ressources, comment les noter, les aider, les motiver, les rendre actifs et créatifs, etc. Cette page étant une peu longue, voici un sommaire des points abordés : I. Les caractéristiques et avantages de la « classe inversée » et du « modèle mixte » (blended learning) Depuis quelques années, de nombreux programmes d’enseignement supérieur comprennent des cours en ligne. Peut-être en avez-vous déjà vous-même suivi un. Tout se passe à partir d’un ordinateur branché à Internet, parfois avec le support de capsules vidéo en ligne ou sur cédérom, généralement accompagné d’un recueil de texte. Voilà qui est bien loin de l’enseignement traditionnel tel qu’on le connaît dans nos classes du primaire et du secondaire. Pour certains, cette façon de faire est avantageuse car elle permet de progresser à son propre rythme. Par contre, le contact humain avec l’enseignant n’y est pas.
easy-lms What is flipped learning? Your employees would go through their learning materials on their own Flipped learning is an educational method where instruction, or lectures, take place in an individual learning space (e.g., at home) instead of a group learning space (e.g., in a classroom). Then the students apply the concepts that they learned independently, together with the instructor and other attendees. Les avantages de la classe inversée - Le Miroir Pédagogique: conception de contenu pédagogique L'enseignant devient un guide et dispose de plus de temps Comme je n'enseigne "presque" plus de manière magistrale, je dispose maintenant de minutes supplémentaires me permettant d'accompagner mes élèves selon leurs besoins et leur niveau de compréhension. Je n'ai jamais autant été "sur le terrain" qu'au cours de la dernière année scolaire. De plus, jumeler la classe inversée aux îlots de compréhension me permettait de réellement travailler au niveau de chacun des élèves, qu'ils aient compris ou non. Motivation chez les élèves
La classe inversée : l’apprentissage réinventé La classe inversée est sans doute le bouleversement le plus fascinant dans l’apprentissage aujourd’hui. Elle est reliée directement à un enjeu de civilisation. Cette révolution va bien au-delà de l’aspect purement scolaire. Classe inversée et changement de paradigme Dans une classe inversée, l’enseignement et l’apprentissage sont organisés de manière à redonner du sens à la présence et à optimiser le temps en présentiel avec les étudiants. La transmission des savoirs se fait principalement en dehors de la salle de cours, et l’acquisition des compétences quant à elle a lieu sous la supervision de l’enseignant pendant les heures de cours. Ainsi donc, la classe inversée nous invite à redéfinir ce qui est entendu par enseignement et par apprentissage. Il faut reconnaître qu’on utilise encore trop souvent à tort le verbe « apprendre » au sens de « enseigner », comme si la simple mise à disposition d’informations résultait automatiquement en un apprentissage chez l’étudiant. Les fondements de la classe inversée nous montrent bien que l’on ne peut « apprendre » à quelqu’un puisque l’acteur principal de l’apprentissage est l’apprenant.
La classe inversée oui, mais pas n’importe comment – Think For Impact Dave Bélanger, professeur de biologie au Cépeg de Lévis-Lauzon, a dit « Mes élèves se présentent à leurs cours sans s’y être préparés »[1]. Cette citation exprime tout l’enjeu de la classe inversée comme nouvelle méthode d’enseignement. Une « flipped classroom » ou «classe inversée[2] » est une stratégie pédagogique où la partie transmissive de l’enseignement se fait « à distance » en préalable à une séance en face à face, notamment aux moyens des technologies numériques : vidéos, podcast, ressources structurées sur des plateformes d’apprentissage comme Moodle[3]. L’étudiant prend en autonomie connaissance des concepts. Les activités complexes (résolution de problème, projets de groupe ou encore résolution de cas) et les travaux plus pratiques se font, eux, en présentiel avec l’aide de l’enseignant. Aujourd’hui, de plus en plus de professeurs adoptent cette méthode pédagogique avec plus ou moins de succès.
Classe inversée : sa pédagogie, ses outils et sa méthode Cette semaine, dans le cadre de l’Université Savoie-Mont-Blanc, eut lieu pour les équipes enseignantes un atelier consacré à la classe inversée qui avait un double objectif. Le premier était d’avoir une description des caractéristiques générales de ce modèle. Le second était de nous donner une méthode et des moyens de construire une inversion de classe adaptée à son contexte d’enseignement sans modifier (ajouts) d’heures de cours. Ainsi, le Conseiller pédagogique, Jean-Louis Ferrarini est rentré ainsi dans le vif du sujet quelques semaines avant l’atelier en nous envoyant un lien nous menant vers une de ses vidéos d’explication de l’histoire de la classe inversée. Ainsi, les premières expériences ont été conduites par Eric Mazur dès les années 1990.
Pédagogie de la classe inversée Un article de Nono Tchatouo, Louis-Pascal et Baque Nathalie (2017) repris de la revue adjectif, une revue publiée sous licence Cretaive Commons by sa Résumé : Cette contribution présente la pédagogie inversée (ou classe inversée) et ce qu’en disent les recherches. Nous examinons les différents apports des outils et ressources numériques associés à ce type d’enseignement qui s’avère de plus en plus mobilisée par les enseignants. Mots clés : Pédagogie inversée, Classe inversée, Méthode pédagogique, Outils, Ressources numériques Pédagogie inversée Nous devons le principe de classe inversée à Jonathan Bergman et Aaron Sams, deux enseignants américains qui ont découvert le potentiel des capsules vidéos pour motiver leurs élèves et augmenter l’efficacité des enseignants. C’est en 2007 que le concept de « Flipped Classrooms » apparaît. Lebrun et Defise (2015) définissent la « Flipped Classroms » ou classe inversée comme : « une méthode pédagogique où la partie transmissive de l’enseignement (exposé, consignes, protocole,…) se fait « à distance » en préalable à une séance en présence, notamment à l’aide des technologies (ex. : vidéo en ligne du cours, lecture de documents papier, préparation d’exercice,…) et où l’apprentissage basé sur les activités et les interactions se fait « en présence » (ex. : échanges entre l’enseignant et les étudiants et entre pairs, projet de groupe, activité de laboratoire, séminaire,…). » Au fil du temps et de leur expérience, Bergmann & Sams ont fait évoluer le concept. En résumé : Pour les élèves