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Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l'accaparement de terres

Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l'accaparement de terres
Au Brésil, le groupe français Louis Dreyfus, spécialisé dans le négoce des matières premières, a pris possession de près de 400 000 hectares de terres : l’équivalent de la moitié de l’Alsace, la région qui a vu naître l’empire Dreyfus, avec le commerce du blé au 19ème siècle. Ces terres sont destinées aux cultures de canne à sucre et de soja. Outre le Brésil, le discret empire commercial s’est accaparé, via ses filiales Calyx Agro ou LDC Bioenergia [1], des terres en Uruguay, en Argentine ou au Paraguay. Si Robert Louis Dreyfus, décédé en 2009, n’avait gagné quasiment aucun titre avec l’Olympique de Marseille, club dont il était propriétaire, il a fait de son groupe le champion français toute catégorie dans l’accaparement des terres. Course effrénée à l’accaparement de terres L’exemple de Louis Dreyfus n’est pas isolé. Trois fois la surface agricole de la France Le phénomène d’accaparement est difficile à quantifier. L’Afrique, cible d’un néocolonialisme agricole ? Qu’importe !

http://www.bastamag.net/Bollore-Credit-agricole-Louis

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Vincent Bolloré désigné comme accapareur de terres et censeur d’internet au Palais de justice de Paris Actualisation - Jeudi 14 avril 2016 - La justice a donné tort à Bolloré, relaxant les journalistes poursuivis par la multinationale. Peut-on mener une enquête critique sur les activités du groupe Bolloré en Afrique et en Asie ? La reprise d’articles d’enquêtes sur Internet, comme dans les revues de presse, est-elle possible sans menace juridique ? Qui rachète l'Afrique ? Cent hectares par ici, quelques milliers par là. Chaque semaine, des acteurs publics ou privés achètent des parcelles de terres en dehors de leurs frontières. Le plus souvent pour produire de la nourriture sur des sols plus fertiles.

L’accaparement de terres et la concentration foncière menacent-ils l’agriculture et les campagnes françaises Des capitaux russes intéressés par des vignobles réputés, des fonds de pension belges attirés par les grandes cultures céréalières, des investisseurs chinois dans le lait... Une « course aux hectares agricoles » semble avoir démarré. Alors que les terres cultivables risquent de se faire rares, « il va y avoir une concurrence importante sur la production agricole », pronostique Robert Levesque de la Fédération nationale des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural, qui regroupe les 26 Safer qui couvrent le territoire, des structures d’intérêt général en charge de l’aménagement de l’espace rural [1]. « Ces fonds cherchent à maitriser les exploitations qui produisent les biens agricoles. »

Pourquoi Tintin n'a-t-il pas couvert le procès Bolloré contre Bastamag? On aurait pu s'attendre à voir des caméras, des micros affublés de gros logos, et des journalistes pugnaces prêts à interviewer les protagonistes à grands renforts de brouhaha. Le sujet est en effet d'importance et concerne l'activité des multinationales en Afrique ou en Asie pour prendre possession des terres et les convertir à l'agriculture intensive - en particulier des palmiers, à croire que le monde devrait se nourrir exclusivement de pâte à tartiner industrielle. Avec, à la clé, d'énormes bénéfices (de l'ordre de 400 % pour les spéculateurs qui ont, après la crise de 2008, investi massivement ce marché), mais aussi quelques dommages colatéraux, comme des paysans qui n'ont plus de terres, des exploitations ne respectant pas forcément le droit du travail, ou des atteintes à l'environnement du fait de la déforestation. Et pourtant... le hall du Palais de Justice est bien calme ce 11 février. Car heureusement, il y a encore une justice dans ce pays.

"Land Grabbing" : razzia sur les terres d’Afrique Article issu du magazine Globo n°29 "Quelles solutions à la crise alimentaire ?", mars 2010. Un « nouveau colonialisme agraire » : c’est en ces termes que de nombreux experts et leaders paysans décrivent la tendance actuelle à l’accaparement des terres dans le monde. Du Japon à la Suède, des pays du Golfe à la Chine, un nombre croissant de pays concluent des accords avec des gouvernements d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe de l’Est afin d’y louer ou acheter des terres et réexporter la production agricole vers leur marché intérieur. L’argument avancé pour justifier ce phénomène est très simple : d’un côté, de vastes étendues de terres « inexploitées » dans des pays pauvres en quête d’investissements agricoles ; de l’autre, des États disposant de moyens financiers et désireux de s’autonomiser du marché alimentaire mondial – jugé trop volatile – pour garantir leurs approvisionnements et répondre à une demande en hausse.

Accaparement des terres : demain, à qui appartiendra la planète Basta ! : Quelle est l’ampleur du phénomène d’accaparement des terres dans le monde ? Michel Merlet [1] : La Banque mondiale fait état de 56,6 millions d’hectares concernés en 2011 (presque la superficie de la France, ndlr), sur la base de données très partielles. L’observatoire Land Matrix [2], qui répertoriait 80 millions d’hectares en 2012, n’annonce plus aujourd’hui que 35,8 millions. Ces chiffres ne prennent pas en compte tous les phénomènes. Ainsi, les terres contrôlées par l’entreprise italienne Benetton en Argentine, acquises dans les années 1990, ne sont pas comptabilisées par la Land Matrix, car celle-ci ne s’intéresse qu’aux dix dernières années.

Soutien aux victimes du Groupe Bolloré en Afrique Non à l’intimidation des habitants faisant valoir leurs droits contre l’accaparement de leurs terres ! En Sierra Léone, le groupe Socfin implante des cultures d'huile de palme destinée à l'export. Les habitants s'opposant à la destruction de la nature et à l‘accaparement de leurs terres sont intimidés et emprisonnés. Soutenez la pétition adressée au groupe Bolloré, principal actionnaire de Socfin, et aux autorités locales. Les entreprises étrangères s’approprient des superficies énormes de terres en Afrique- souvent contre le gré des habitants.

Terres agricoles : pourquoi les Chinois investissent dans l'Indre par Christian Menanteau , Loïc Farge Si le fonds chinois Hongyang investit dans l’Indre, c'est pour des raisons très rationnelles. La première est liée à la disparition des terres arables, au manque d’eau et à la pollution qui frappent la Chine. Ce pays cherche partout dans le monde des terres cultivables. Elle a racheté ou affermé des millions d’hectares en Afrique et en Amérique du Sud.

Ces manager à la pointe de l'innovation. by epc Oct 13

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