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Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l'accaparement de terres

Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l'accaparement de terres
Au Brésil, le groupe français Louis Dreyfus, spécialisé dans le négoce des matières premières, a pris possession de près de 400 000 hectares de terres : l’équivalent de la moitié de l’Alsace, la région qui a vu naître l’empire Dreyfus, avec le commerce du blé au 19ème siècle. Ces terres sont destinées aux cultures de canne à sucre et de soja. Outre le Brésil, le discret empire commercial s’est accaparé, via ses filiales Calyx Agro ou LDC Bioenergia [1], des terres en Uruguay, en Argentine ou au Paraguay. Le Groupe Louis-Dreyfus – 56 milliards d’euros de chiffre d’affaires [2] – achète, achemine et revend tout ce que la terre peut produire : blé, soja, café, sucre, huiles, jus d’orange, riz ou coton, dont il est le « leader » mondial via sa branche de négoce, Louis-Dreyfus Commodities. Course effrénée à l’accaparement de terres L’exemple de Louis Dreyfus n’est pas isolé. Trois fois la surface agricole de la France Le phénomène d’accaparement est difficile à quantifier. Qu’importe ! Related:  Déforestation / ReforestationSituation en AfriqueAccaparement des Terres

Vincent Bolloré désigné comme accapareur de terres et censeur d’internet au Palais de justice de Paris Actualisation - Jeudi 14 avril 2016 - La justice a donné tort à Bolloré, relaxant les journalistes poursuivis par la multinationale. Peut-on mener une enquête critique sur les activités du groupe Bolloré en Afrique et en Asie ? La reprise d’articles d’enquêtes sur Internet, comme dans les revues de presse, est-elle possible sans menace juridique ? Le motif en était la poursuite engagée par Vincent Bolloré contre un article publié par le site Bastamag. Le palais de justice de Paris, jeudi 11 février 2016 M. L’audience a commencé par une discussion sur le fond de l’article, rédigé par Nadia Djabali et édité par Ivan du Roy et Agnès Rousseaux. La présidente du tribunal, Fabienne Siredey-Garnier, a d’abord invité Nadia Djabali à préciser sa démarche journalistique. La présidente s’est ensuite intéressée aux ramifications du groupe Bolloré. L’organigramme du groupe Bolloré en 2000 Le sérieux de l’enquête journalistique a ensuite été discuté. Ancien journaliste, M.

Qui rachète l'Afrique ? Cent hectares par ici, quelques milliers par là. Chaque semaine, des acteurs publics ou privés achètent des parcelles de terres en dehors de leurs frontières. Le plus souvent pour produire de la nourriture sur des sols plus fertiles. Un groupe de chercheurs a décidé de rompre le silence, à coup de tableurs Excel. Bien que non exhaustives (voir encadré au bas de cet article), ces données confirment plusieurs tendances inquiétantes sur ce phénomène en marche : 1) Ces contrats sont conclus dans les pays les moins avancés et en manque de nourriture, notamment en Afrique Indonésie, Congo, Zambie, Soudan, Ethiopie, Philippines.. Cliquez sur la carte pour découvrir l’infographie animée réalisée par Félix Raymond, Quentin Le Roux et Pierre-Emmanuel Henry, étudiants à l’école de Design Nantes Atlantiques. 2) Les terres achetées servent peu ou pas à l’agriculture vivrière Plus de 48 millions des hectares de terres achetées dans le monde depuis 2000 sont des terres agricoles.

L’accaparement de terres et la concentration foncière menacent-ils l’agriculture et les campagnes françaises Des capitaux russes intéressés par des vignobles réputés, des fonds de pension belges attirés par les grandes cultures céréalières, des investisseurs chinois dans le lait... Une « course aux hectares agricoles » semble avoir démarré. Alors que les terres cultivables risquent de se faire rares, « il va y avoir une concurrence importante sur la production agricole », pronostique Robert Levesque de la Fédération nationale des Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural, qui regroupe les 26 Safer qui couvrent le territoire, des structures d’intérêt général en charge de l’aménagement de l’espace rural [1]. « Ces fonds cherchent à maitriser les exploitations qui produisent les biens agricoles. » 50% des terres cultivées aux mains de 10% des exploitants Certaines acquisitions de vignobles ont été très médiatisées, comme le domaine de Gevrey-Chambertin en Bourgogne vendu 8 millions d’euros à un homme d’affaires chinois en août 2012. Du lait contre des emplois : le deal chinois Photo :

Pourquoi Tintin n'a-t-il pas couvert le procès Bolloré contre Bastamag? On aurait pu s'attendre à voir des caméras, des micros affublés de gros logos, et des journalistes pugnaces prêts à interviewer les protagonistes à grands renforts de brouhaha. Le sujet est en effet d'importance et concerne l'activité des multinationales en Afrique ou en Asie pour prendre possession des terres et les convertir à l'agriculture intensive - en particulier des palmiers, à croire que le monde devrait se nourrir exclusivement de pâte à tartiner industrielle. Avec, à la clé, d'énormes bénéfices (de l'ordre de 400 % pour les spéculateurs qui ont, après la crise de 2008, investi massivement ce marché), mais aussi quelques dommages colatéraux, comme des paysans qui n'ont plus de terres, des exploitations ne respectant pas forcément le droit du travail, ou des atteintes à l'environnement du fait de la déforestation. Et pourtant... le hall du Palais de Justice est bien calme ce 11 février. Car heureusement, il y a encore une justice dans ce pays.

"Land Grabbing" : razzia sur les terres d’Afrique Article issu du magazine Globo n°29 "Quelles solutions à la crise alimentaire ?", mars 2010. Un « nouveau colonialisme agraire » : c’est en ces termes que de nombreux experts et leaders paysans décrivent la tendance actuelle à l’accaparement des terres dans le monde. Du Japon à la Suède, des pays du Golfe à la Chine, un nombre croissant de pays concluent des accords avec des gouvernements d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe de l’Est afin d’y louer ou acheter des terres et réexporter la production agricole vers leur marché intérieur. L’argument avancé pour justifier ce phénomène est très simple : d’un côté, de vastes étendues de terres « inexploitées » dans des pays pauvres en quête d’investissements agricoles ; de l’autre, des États disposant de moyens financiers et désireux de s’autonomiser du marché alimentaire mondial – jugé trop volatile – pour garantir leurs approvisionnements et répondre à une demande en hausse. L’Afrique est particulièrement visée par le phénomène.

Accaparement des terres : demain, à qui appartiendra la planète Basta ! : Quelle est l’ampleur du phénomène d’accaparement des terres dans le monde ? Michel Merlet [1] : La Banque mondiale fait état de 56,6 millions d’hectares concernés en 2011 (presque la superficie de la France, ndlr), sur la base de données très partielles. L’observatoire Land Matrix [2], qui répertoriait 80 millions d’hectares en 2012, n’annonce plus aujourd’hui que 35,8 millions. Ces chiffres ne prennent pas en compte tous les phénomènes. Ainsi, les terres contrôlées par l’entreprise italienne Benetton en Argentine, acquises dans les années 1990, ne sont pas comptabilisées par la Land Matrix, car celle-ci ne s’intéresse qu’aux dix dernières années. Mathieu Perdriault [3] : L’ampleur exacte de ces phénomènes est sans doute impossible à établir. M. Le terme « accaparement » est contesté par les entreprises concernées… M. Les entreprises, elles, parlent « d’investissements »... M. M. M. M. D’où vient cette notion de droit de propriété absolu ? M. M. M. Le site de l’association aGter

Indonesia's forest fires: everything you need to know | Guardian Sustainable Business Where are the fires? As satellite data of the fire hotspots shows, forest fires have affected the length and breadth of Indonesia. Among the worst hit areas are southern Kalimantan (Borneo) and western Sumatra. The fires have been raging since July, with efforts to extinguish them hampered by seasonal dry conditions exacerbated by the El Nino effect. As well as Indonesia, the acrid haze from the fires is engulfing neighbouring Malaysia and Singapore and has reached as far as southern Thailand. What is the damage? The most obvious damage is to the forest where the fires are occurring. The human cost is stark; 19 people have died and an estimated 500,000 cases of respiratory tract infections have been reported since the start of the fires. Financial damage to the region’s economy is still being counted, but the Indonesian government’s own estimates suggest it could be as high as $47bn, a huge blow to the country’s economy. What is causing the fires? Who is responsible? What needs to be done?

Soutien aux victimes du Groupe Bolloré en Afrique Non à l’intimidation des habitants faisant valoir leurs droits contre l’accaparement de leurs terres ! En Sierra Léone, le groupe Socfin implante des cultures d'huile de palme destinée à l'export. Les habitants s'opposant à la destruction de la nature et à l‘accaparement de leurs terres sont intimidés et emprisonnés. Soutenez la pétition adressée au groupe Bolloré, principal actionnaire de Socfin, et aux autorités locales. Les entreprises étrangères s’approprient des superficies énormes de terres en Afrique- souvent contre le gré des habitants. Ces terres seront exploitées pour la culture de l'huile de palme, au détriment de l'environnement et des cultures traditionnelles, remplacées par une monoculture destinée à l'export en Europe dans l'industrie agroalimentaire, chimique et des agro-carburants. Les habitants n'ont pas été consultés et sont menacés de ruine. Les 24 villages concernés se sont regroupés dans l’association MALOA afin de défendre leurs droits. Informations supplémentaires

Ces manager à la pointe de l'innovation. by epc Oct 13

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