le classicisme en littérature 1. À l'origine du classicisme 1.1. Définition de la notion Comme tous les termes généraux qui sont d'autant plus vagues qu'ils nous sont familiers, il est malaisé d'élucider ce que recouvre la notion de classicisme. Mais, à ce compte, n'importe laquelle des plus admirables productions de l'esprit humain serait classique : à divers titres, les œuvres de Shakespeare, de Dante, de Dostoïevski en seraient les exemples les plus probants, tout comme celles des meilleurs écrivains dits « romantiques » (→ le romantisme en littérature). Accorder l'appelation de « classicisme » à la seule beauté reconnue et éprouvée par le temps conduit ainsi vers des contradictions et des confusions. En ce sens, le classicisme serait alors la traduction fine et nuancée de sentiments éternels transposés par la perfection d'un art. À cela, il faut ajouter le sens de la rigueur et de l'ordonnance, ce qui implique un réflexe de méfiance à l'égard de tout ce qui est instinctif, primaire et non contrôlé. 1.2. En France 2.
Langage et pouvoir symbolique L’acte de délégation et le fétichisme politique L’auteur analyse ensuite l’acte de délégation par lequel une personne donne pouvoir à une autre. Il qualifie cet acte de magique et précise qu’il permet de faire exister ce qui n’était qu’une collection de personnes plurielles, sous la forme d’une personne fictive, « un corps mystique incarné dans un corps social. » Pour pouvoir s’identifier au groupe et dire « je suis le groupe », « je suis donc le groupe est », le mandataire nous dit Bourdieu doit en quelque sorte s’annuler dans le groupe, faire don de sa personne au groupe, clamer et proclamer : « je n’existe que par le groupe .» Et donc nous dit Bourdieu l’usurpation du mandataire suppose la modestie et donc la dissimulation de l’usurpation (en s’affirmant comme simple ministre par exemple). Il y voit la définition même du pouvoir symbolique qui suppose la reconnaissance c'est-à-dire la méconnaissance de la violence qui s’exerce à travers lui.
naturalisme École littéraire amorcée par le réalisme, groupée autour de Zola, qui visait, par l'application à l'art des méthodes et des résultats de la science positive, à reproduire la réalité avec une objectivité parfaite et dans tous ses aspects, même les plus vulgaires. Dans une fin du xixe siècle fascinée par la science, le naturalisme, véritable système d'analyse et d'explication de la nature, est l'aventure d'un groupe fortement structuré par la personnalité d'Émile Zola. Afin de chercher la vérité et de la donner à voir, il privilégie le roman, qui sera plus que tout autre le genre des grandes œuvres naturalistes. Prenant la relève du réalisme, qui a surtout cherché à décrire minutieusement la réalité, le naturalisme prétend faire de la littérature un mode d'expérimentation du monde réel. La tradition attribue à Zola la remise à la mode du terme « naturaliste » pour désigner une littérature scientifique, qui « obéisse à l'évolution générale du siècle ». Un groupe en rupture La méthode Le style
Les phrases de Nelson Mandela qui ont inspiré l'humanité Dans cet article, nous allons parler de l’une des personnalités qui a marqué son temps. Avec une vie exemplaire et un grand talent, Nelson Mandela nous a légué de nombreuses choses, notamment des phrases inspiratrices qui peuvent nous aider lorsque nous traversons une mauvaise passe. Pour résumer la vie de cet homme merveilleux, nous pouvons dire qu’il a vécu en Afrique du Sud, qu’il fut le pionnier de l’anti-Apartheid, qu’il fêta ses 27 ans en prison, qu’il fut le premier président noir de son pays en 1994, qu’il prêcha pour la paix, l’unité raciale et le pardon, qu’il travailla pour la charité et qu’il mourut à 95 ans en 2013. Il est l’un des grands leaders du monde qui, grâce à sa vie et son combat, nous a donné l’un des meilleurs exemples de lutte pour la liberté. Les phrases de Nelson qui font réfléchir L’écriture de Mandela était si précise qu’elle donne la sensation qu’il est en train de nous parler réellement. Réflexions de Mandela sur l’humain et la mort
le romantisme en littérature Le romantisme est certainement le plus populaire des mouvements littéraires et, sans doute aussi, le moins facile à cerner dans les profondeurs. Omniprésent d'un bout à l'autre de l'Europe sans revêtir jamais les mêmes formes ni recouvrir les mêmes significations, réduit dans bien des cas à de simplistes manifestations d'un épanchement de sensibilité, il souffre de son prestige autant qu'il en bénéficie. 1. Définition de la notion 1.1. L'origine du mot romantisme renvoie au substantif roman, qui, en ancien français, est synonyme de « langue vulgaire », par opposition à la « langue noble », le latin. À partir du xive siècle, le mot roman ne sert plus qu'à désigner des récits de chevalerie en vers, puis en prose. 1.2. Emprunté par l'anglais, romant donne le dérivé romantic (attesté dès 1650), dont le sens recouvre celui de l'adjectif français romanesque. Même s'il pénètre dans la langue littéraire, l'adjectif romantique désigne une réalité encore floue. 1.3. 2. 2.1. 2.2. 3. 3.1. 3.2. 3.3.
Grand Entretien avec Richard David Precht “L’école doit redevenir un lieu qui stimule l’esprit créatif et le bonheur d’exister” Patrice van Eersel L’homme est par ailleurs un passionné de sciences, notamment de neurologie. Une passion qui, curieusement, l’amène aujourd’hui à focaliser son attention sur l’école et la pédagogie. Et à proposer une véritable utopie éducative pour le XXIe siècle. C’est surtout pour cette raison que nous désirions le rencontrer. Oui, depuis l’enfance ! Paradoxalement, je les aimais tant que je n’ai jamais voulu les mêler à la chose scolaire. Votre dernier livre, « Anna, l’école et le bon Dieu » (pas encore traduit en français), utilise les récentes découvertes sur le cerveau pour s’attaquer férocement au système scolaire occidental dont vous dites qu’il « trahit nos enfants »… Absolument. Pourquoi dites-vous qu’il faut, non pas réformer, mais révolutionner l’école ? Pour au moins deux raisons. Vous insistez beaucoup sur l’ennui des élèves d’aujourd’hui… C’est une aberration. Les Français citent pourtant volontiers l’école allemande, supposée très ouverte aux activités physiques quotidiennes… Pourquoi ?
symbolisme Courant poétique, littéraire et artistique de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Introduction Peu de notions sont aussi controversées que celle de symbolisme et d'école symboliste. Verlaine déjà s'écriait : « Symbolisme ? Le symbolisme a pourtant sa réalité et son originalité, qu'on le considère dans son déroulement chronologique, dans son extension géographique ou dans son contenu esthétique et ses manifestations. Si ses racines doivent être cherchées dans le romantisme allemand, dans la philosophie de Hegel et de Schopenhauer, dans le préraphaélisme anglais et l'œuvre de Swinburne, dans la tradition ésotérique du xixe s., ses origines et sa naissance sont françaises. Une « crise d'âmes » Vers 1880 prend corps dans la jeunesse littéraire et artistique un état d'esprit fait à la fois de frémissement devant la vie et de lassitude désabusée à l'égard d'une civilisation trop vieille. La décadence a ses maîtres, ses modèles. Une conscience commune La formalisation du système En Italie, G.
La valeur de l'erreur Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée. Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur. Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité. Et si évaluer, c’était donner de la valeur ? Dès la maternelle, des bonhommes pas contents ou contents viennent souvent évaluer les productions des touts petits. Le point rouge et la remarque « ton tracé manque beaucoup de précision et d’assurance » ne sont pas accusateurs mais l’enfant risque de se sentir frustré, angoissé, surtout s’il a mis toute son énergie pour s’appliquer et faire plaisir à sa maîtresse. La boutique de Jack Koch L’impuissance acquise Ne pas réussir c’est mal et ça fait mal. L’effet miroir du sentiment d’incompétence Commentaires
le Parnasse Mouvement de poésie française (xixe s.) qui s'opposa aux épanchements romantiques et prôna une perfection formelle et un lyrisme impersonnel. Les Parnassiens étaient des poètes de tempéraments divers, mais qui reconnaissaient pour maîtres Théophile Gautier, Leconte de Lisle, Baudelaire et Théodore de Banville, groupés autour de la Revue fantaisiste (1861) de Catulle Mendès, puis de la revue l'Art (1865) de Xavier de Ricard. Le nom du groupe date de la parution du recueil collectif le Parnasse contemporain (1866), qui réunissait, outre le nom des maîtres, José Maria de Heredia, Sully Prudhomme, Coppée, Léon Dierx, Louis Ménard, Verlaine et Mallarmé. «Vous êtes raciste. C'est le cadeau que je veux que vous acceptiez, que vous embrassiez» C’est un texte en forme de méditation, qui est bien plus qu'une lettre - même s'il commence ainsi - ou qu’une simple démonstration rationnelle. Un billet, publié sur le site du New York Times par George Yancy, professeur de philosophie à l’université Duquesne à Pittsburgh, qui vise surtout à créer un état d’esprit d'humilité et d'introspection permanente; à susciter en vous l'envie de combattre, mais avec votre cœur et votre intelligence pour seules armes. Il ne devrait, sans doute, être commenté, partagé, cité qu’en laissant passer quelques jours, quelques heures au moins après sa lecture. Il vous faudra aussi sans doute plusieurs lectures. Et surtout, un temps de repos, hors des réseaux sociaux, du tumulte, des débats houleux sur la Toile, des opinions tranchées, des réponses hâtives, des commentaires trop courts. Nous ne saurions trop vous conseiller d’aller le lire dans son intégralité. Empathie Cela démarre par une longue «captatio benevolentia», comme on dit en littérature.
surréalisme Mouvement poétique, littéraire, philosophique et artistique, né en France, qui a connu son apogée dans l'entre-deux-guerres sous l'impulsion d'André Breton. Voir aussi : surréalisme [beaux-arts]. Une crise de civilisation La Première Guerre mondiale mit en évidence le dérisoire de l'humanisme occidental. Celui-ci venait d'aboutir à une des plus grandes catastrophes de l'histoire. Jusque-là, l'homme avait trouvé refuge dans l'art ou la religion pour éviter d'être confronté à une réalité qui se dégradait peu à peu ; à partir du surréalisme, l'écart établi entre la réalité et l'irréel, entre le possible et l'impossible fut nié. Dans cette perspective, le surréalisme avait été préparé de longue date. « Deux vagues dont tour à tour chacune va recouvrir l'autre. » Bien avant la Première Guerre mondiale, les symptômes du malaise de la civilisation s'étaient déjà fait sentir dans l'art : le futurisme, le cubisme fustigèrent l'art dit « classique ». Manifestes et théories L'engagement politique
Les 18 règles de vie du Dalai-Lama à partager le plus possible Le Dalaï-Lama, grand ambassadeur de l'humanisme dans le monde entier est une figure emblématique pour bon nombre d'entre nous. Ses philosophies sont évocatrices de paix de partage et d'échange. On retrouve bien sur ses valeurs dans le monde du voyage. Photo © Jamie Williams 1. Le risque est impliqué dans chaque grande occasion de la vie. 2. Si vous oubliez ce que vous avez appris à ne pas faire, vous serez condamnés à répéter vos actions. 3. Respect de soi – La confiance est la clé de la réussite et si une personne ne se respecte pas, vous ne pouvez pas croire en elle. Respect des autres – Et vous serez respectés en retour. Responsabilité pour toutes vos actions – Vous êtes seul responsable de vos sentiments, de vos actions, de votre réussite, etc. 4. Essayer d’obtenir tout ce que vous désirez ne sera pas nécessairement bon pour vous dans le long terme. 5. Les règles sont faites pour être transgressées. 6. 7. Et ne laissez pas votre fierté faire obstacle à ces mesures. 8. 9. 10. 11.