« Fake news et post-vérité : 20 textes pour comprendre et combattre la menace » Contre le complot: l'AFP Factuel, arme anti-intox. On connaissait Les Décodeurs du Monde, le Decodex, ainsi que Checknews ou Les Observateurs de France 24.
Tous se battent contre le même fléau : les fausses informations, les "fake news", et les photos ou vidéos sorties de leur contexte, abondamment reprises sur les réseaux sociaux. Dernièrement, un nouvel acteur anti-intox s'est immiscé dans cette âpre bataille contre le faux. Il s'agit d'AFP Factuel, blog de fact-checking, qui tente de démonter toutes ces rumeurs infondées qui polluent le débat public.
Les enjeux de la loi contre la manipulation de l’information. Alors que les fausses informations ont récemment pollué plusieurs scrutins électoraux, notamment aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Catalogne, une nécessité s'impose à toutes les grandes démocraties : celle de lutter contre la manipulation de l'information.
D'ores et déjà, plusieurs d'entre elles ont décidé d’agir : le Parlement britannique a mis en place une commission d’enquête ; le Parlement allemand a légiféré ; les autorités italiennes ont mis en place une plateforme de signalement des fausses nouvelles. Après l'adoption à l'Assemblée nationale, le 20 novembre, de la loi contre la manipulation de l'information, la France rejoint ces pays en se dotant d'un appareil juridique adéquat. Le ministre de la Culture, Franck Riester, a salué l'adoption de ces textes qui vont "dans le bon sens".
Alors que les infox ont sévi récemment aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Catalogne, la nécessité de lutter contre la manipulation de l'information s'impose à toutes les grandes démocraties. La publicité, première source de financement des sites de désinformation. C’est un petit coin de page Web a priori banal. On y trouve, pêle-mêle, une annonce vantant les mérites d’un véhicule d’un constructeur, une autre invitant à essayer une « citadine » d’une autre marque, de la réclame pour un forfait téléphonique ou encore une invitation à acheter des chaussures soldées sur un site en ligne.
En soi, il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans l’océan de publicités qui inonde chaque jour nos écrans. Ces bannières, nous les avons trouvées sur Santeplusmag.com. Un site certes très populaire sur les réseaux sociaux – 7,6 millions d’abonnés sur Facebook –, mais qui est aussi connu pour relayer un nombre significatif de fausses informations et d’articles sensationnalistes. On y trouve ainsi des affirmations fantaisistes, comme « le mélange de bicarbonate de soude et de miel peut changer votre vie pour toujours ». Malgré sa propension à publier des articles fallacieux, Santeplusmag.com a été membre de grands réseaux publicitaires, comme Ligatus ou Taboola. De fausses circulaires officielles sont diffusées sur les réseaux sociaux. Un document, présenté à tort comme une circulaire officielle et qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux ces derniers jours, assure que le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a ordonné à la police et à la gendarmerie « la saisie de toutes les armes (…) détenues par les citoyens sur le territoire national ».
"Fake news" : la résistance s’organise chez les entreprises. Après les fake news, les fausses données envahissent les entreprises. Le vrai du faux. Non maman, Air France ne propose pas des billets gratuits sur WhatsApp. Bonjour maman, J'ai bien reçu ton message envoyé via l'application WhatsApp : "Air France offre des billets gratuits à tous pour célébrer son anniversaire".
Et je comprends qu'on puisse avoir la tentation de relayer ce message. Qui refuserait de voyager gratuitement ? Et puis tout est fait pour tromper ta vigilance. D'abord parce que ce message vient de l'une de tes amies et pourquoi ne pas lui faire confiance? Parce que relayer ce message contribue à diffuser une escroquerie bien connue. Ce type d'attaque est "l'un des principaux vecteurs de la cybercriminalité", explique l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information. Se poser les bonnes questions et avoir quelques réflexes suffisent souvent pour ne pas tomber dans le panneau.
Si ça peut te rassurer, maman, tu n'es pas la seule à te faire avoir par ce genre de messages malveillants. Le vrai du faux. Non, des enfants ne sont pas enlevés par "des Roumains" dans des magasins Kiabi. Le vrai du faux. Non, Carrefour n'a pas exigé la fin du vol de nourriture périmée dans ses poubelles. C'est une publication largement partagée ces derniers jours sur Facebook et Twitter.
Il s'agit d'une photo de Georges Plassat, présenté comme le PDG de l'enseigne Carrefour, accompagnée d'une citation polémique : "Nous devons mettre un terme au pillage des poubelles de nos magasins par tous les précaires et autres vagabonds. Ces gens ont peu d'argent et ils doivent venir dépenser dans nos magasins. J'ai donné des instructions fermes aux différentes préfectures pour que les forces de l'ordre interviennent durement et sans ménagement et fassent cesser le vol du contenu de nos poubelles.
" Il y a plusieurs problèmes dans cette publication massivement partagée en ce moment sur Facebook et Twitter. AcademieNice CLEMI Info intox web 861608. Infox et autres recommandations pour fake news. Portée par l’essor des médias sur la toile et l’activité des réseaux sociaux, l’expression anglo-saxonne fake news, qui désigne un ensemble de procédés contribuant à la désinformation du public, a rapidement prospéré en français.
Voilà une occasion de puiser dans les ressources de la langue pour trouver des équivalents français. Lorsqu’il s’agit de désigner une information mensongère ou délibérément biaisée, répandue par exemple pour favoriser un parti politique au détriment d’un autre, pour entacher la réputation d’une personnalité ou d’une entreprise, ou encore pour contredire une vérité scientifique établie, on pourra recourir au terme «information fallacieuse», ou au néologisme «infox», forgé à partir des mots «information» et «intoxication». En tout état de cause, la Commission d'enrichissement de la langue française recommande l’emploi, au lieu de fake news, de l’un de ces termes, choisi en fonction du contexte.
Une fake news se répand six fois plus vite qu’une vraie nouvelle - Médias / Net. Une étude du MIT publiée dans “Science” montre qu’une information vérifiée et juste met beaucoup plus de temps à se propager sur Twitter qu’une nouvelle erronée.
Flippant. Les conversation privées punies d'amendes ? - Vidéo Education aux médias et à l'information. Vous avez dit fake news ? - Vidéo Sciences numériques et technologie. C'est la nouvelle expression à la mode : « fake news » !
Popularisée par Donald Trump, on l'utilise un peu à tort et à travers pour signifier fausses informations, rumeurs, complots ou mensonges purs et simples ! A l'heure de la guerre de l'information sur les réseaux sociaux, prenons 3 minutes pour faire le point. Limpact des fake news sur la réputation des entreprises. Mars 2018.