L'Intelligence Artificielle. Quelles alternatives à la voiture individuelle, hors des villes ? La popularité de l’appel aux blocages de routes, le 17 novembre, pour dénoncer la hausse des prix des carburants ne cesse de s’amplifier.
Et ce malgré l’objectif de réduction des émissions carbonées. Mais la voiture individuelle reste incontournable pour beaucoup. Selon les résultats du troisième Observatoire des mobilités émergentes réalisé par l’agence Chronos et l’Observatoire société et consommation (ObSoCo), que Le Monde a pu consulter en avant-première, deux tiers des automobilistes (67 %) déclarent « ne pas avoir la possibilité de choisir leur mode de déplacement ». Et cette absence de choix est d’autant plus prégnante à mesure que l’on s’éloigne des centres urbains. « Améliorer la desserte en transports en commun classiques ne peut pas être l’unique solution dans les territoires périurbains et ruraux, relève Marie Huyghe, chercheuse au laboratoire CNRS-Citeres et consultante en mobilité.
Une implication des entreprises déterminante.
Transports en villes mondiales - Histoire-géographie - Éduscol. L’association des villes mondiales C40 dont Anne Hidalgo, maire de Paris, est présidente depuis août 2016, poursuit son action pour développer et mettre en place des mesures politiques et des programmes afin d’aboutir à des réductions notables des gaz à effet de serre et des risques climatiques.
L’organisation vient en effet de décider, lors de la rencontre à Paris de douze de ses édiles, de se donner pour objectif « zéro émissions carbone » en 2030. Ce réseau mondial de grandes villes représente 91 municipalités, soit 650 millions d’habitants, c’est-à-dire un douzième de la population mondiale, et 25 % du PIB mondial. Le téléphérique urbain, un nouveau mode de transport dans les villes françaises. Le téléphérique urbain, aussi appelé transport urbain par câble, regroupe l'ensemble des systèmes de transport ayant recours au câble pour assurer la traction des véhicules en ville.
Plusieurs systèmes à câble sont traditionnellement déclinés : les funiculaires, les téléphériques, les tramways à traction par câble. Ils ont pour mission de répondre à des conditions géographiques particulières telles que traversées de fleuve, accès à des îles, coupures urbaines majeures ou dénivelés importants. Parmi les plus anciens téléphériques urbains, ceux du Pain de Sucre de Rio de Janeiro ont été mis en service en 1912 et 1913, et en France, le téléphérique de la Bastille à Grenoble fonctionne depuis 1934.
Alors que la France possède un champion mondial des téléphériques avec Poma, ce mode de transport est resté très limité. Toutefois, il connaît depuis peu un renouveau certain. La Chine met en service sa première autoroute solaire. La première autoroute à énergie solaire de Chine va entrer en service dans les prochains jours.
Le tronçon muni de panneaux photovoltaïques s’étendra sur deux kilomètres, le long du périphérique sud de la ville de Jinan. Vie du site La future autoroute pourra alimenter, sans fil, les futures voitures électriques et faire fondre la glace instantanément sur la route. Les premières images ont été dévoilées cette semaine. « Je conduis à plus de 100 kilomètres heure souligne le conducteur d’un mini-bus.
Transports. À Copenhague, les vélos désormais plus nombreux que les voitures. Pour la première fois, le nombre de vélos circulant dans la capitale danoise a dépassé celui des voitures.
Le Danemark vient de franchir une étape importante dans sa politique de développement du vélo en ville. À Copenhague, la capitale, les appareils de mesure des modes de transport ont enregistré l’année dernière 35 080 vélos supplémentaires en circulation, faisant grimper le total de bicyclettes à 265 700, contre 252 600 voitures. “C’est une première”, note The Guardian. Comment Oslo va devenir la première capitale sans voitures - Edition du soir Ouest France - 24/09/2018. Des micro quartiers interdits aux voitures : la recette de Barcelone contre la pollution. Barcelone vue du ciel (Crédit : Arnaugir/Wikimedia Commons) Il est devenu irrespirable.
Selon l’OMS, l’air de Barcelone est si pollué qu'il provoque 3 500 décès prématurés par an. Mobilité : repenser l'urbanisme pour se déplacer autrement.
Comment repenser nos déplacements ? Tramway, métro, bus, vélo...
Les habitants des centres-ville ont l’embarras du choix. Les autres n’ont souvent que la voiture comme solution. Pollution atmosphérique : la lutte s’organise dans les grandes villes. Respirer un air pollué n’est pas bon pour la santé.
Mais si l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique ne fait plus aucun doute, une controverse subsiste : le nombre de morts qu’elle provoque chaque année dans le monde. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) chiffre à 7 millions le nombre de décès liés aux émissions polluantes. Elle a décidé de classer la pollution atmosphérique comme source directe de cancer. En février 2016, une nouvelle étude, passée inaperçue, vient pourtant corroborer celle de l’OMS. L' American Association for the Advancement of Science (AAAS) estime que la pollution de l’air est responsable de 5,5 millions de décès prématurés, dont la moitié en Chine et en Inde. . « Airpocalypse » à la chinoise Pékin, décembre 2015. L'association WildAid en Chine a imaginé un spot publicitaire pour sensibiliser aux dangers de la pollution. Le Sicoval expérimente la route solaire, une première en Occitanie - 27/04/2018. Vélib’, 10 ans plus tard : quel bilan. Contact : Agathe Lefoulon I.
La recherche Le système de vélos en libre-service francilien Vélib’ intéresse le Forum Vies Mobile en tant que politique emblématique du regain d’intérêt porté au vélo par les politiques publiques depuis les années 1990, après plusieurs décennies de déclin de son usage. Mis en place le 15 juillet 2007 à Paris, puis dans des communes limitrophes à partir de 2009, Vélib’ est censé participer d’une transition vers un système de mobilité plus durable.
Pour tester cette hypothèse, le Forum Vies Mobiles a confié une recherche à deux groupes d’étudiants de l’Ecole d’Urbanisme de Paris, dans le cadre d’ateliers professionnels. Le premier axe de la recherche a consisté en l’évaluation du dispositif Vélib’ en tant que politique publique de mobilité durable. En Chine, la route du futur dévoile tout son potentiel. Emperyland, une start-up Shangaïenne spécialisée dans l'énergie solaire, a mis au point un pavé intelligent de forme hexagonal qui pourrait être la brique de construction des autoroutes de demain.
Très robustes, ces pavés, qui mesurent 70 centimètres de large, peuvent résister à des températures allant de - 40° celsius à + 50° ! Leur durée de vie minimale est de 50 000 heures. Ils sont suffisamment résistants pour supporter sur la durée un trafic automobile intense. Ils sont équipés d'une batterie au lithium et de six panneaux photovoltaïques en silicium monocristallin qui convertissent l'énergie solaire accumulée en électricité grâce à des micro-ondulateurs. Pour recharger les voitures électriques, ces pavés s'appuient sur une technologie par induction électromagnétique. Treize grandes métropoles veulent devenir des territoires sans énergie fossile d’ici à 2030. Les maires de Paris, Londres, Barcelone, Quito, Vancouver, Mexico, Copenhague, Seattle, Le Cap, Los Angeles, Auckland, Curitiba et Milan se sont engagés, lundi, à faire de leurs villes des zones à zéro émission. Les grandes métropoles n’entendent pas relâcher leurs efforts en faveur de l’environnement et du climat.
Douze jours après avoir dévoilé sa volonté de ne plus voir de voitures à essence dans les rues de la capitale d’ici à 2030, la maire de Paris et douze de ses homologues du C40 (un réseau de 91 grandes villes du monde présidé actuellement par Anne Hidalgo) ont pris lundi 23 octobre un engagement : celui de transformer leurs villes en territoires « plus verts », « plus sains », et surtout « sans énergie fossile ». « Un tiers des émissions de gaz à effet de serre des villes proviennent des transports », rappellent les édiles du C40, insistant sur une étude portant sur les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne : Mobilité douce et transports en commun.
Nicolas Oppenchaim, Jean-Philippe Fouquet et Baptiste Pourtau : Les changements de modes de déplacement dans le périurbain. Des processus d’expérimentation longs, incertains et déstabilisants. Nicolas Oppenchaim, Jean-Philippe Fouquet et Baptiste Pourtau Dans un contexte où les politiques publiques et les entreprises cherchent à favoriser les alternatives à l’usage de la voiture individuelle (Le Breton, Le Corre et Steunou 2012), l’objectif de cet article est de mieux comprendre les changements de pratiques modales des habitants du périurbain, en particulier le passage de la voiture individuelle à d’autres formes de mobilité dans le cadre des déplacements domicile-travail. Nous nous appuyons pour cela sur le cas spécifique de l’agglomération tourangelle. Cet article s’inscrit dans le prolongement des travaux récents éclairant les processus de changements modaux (Kaufmann 2003) (Flamm 2004) (Rocci 2007) (Vincent-Geslin 2010).
Ces travaux permettent de mieux comprendre le processus d’expérimentation de nouveaux modes de déplacement et les changements qu’il induit. Les Parisiens restent les champions des embouteillages. Un automobiliste parisien passe en moyenne quarante-six heures chaque année dans les embouteillages. Le cliché d’une capitale congestionnée par les bouchons n’est en effet pas un mythe, mais une réalité que l’on peut mesurer. C’est ce que fait Inrix, fournisseur d’information trafic et solution de conduite, qui publie chaque année le palmarès des villes où la circulation est le plus difficile, en analysant des milliards de données en temps réel provenant des véhicules dans le trafic routier, dans et autour de 96 villes européennes.
Sans surprise, la capitale prend la tête de ce classement, suivie de Lyon – où la situation s’améliore, puisque la ville est passée de quarante à trente-six heures perdues par an et par automobiliste entre 2014 et 2015. Ensuite, ce ne sont pas les plus grosses métropoles, Lille ou Marseille, où la circulation est la plus difficile, mais des villes plus denses, comme Toulon, Bordeaux ou Toulouse.