Terrorisme d’extrême-droite: les faits et les “forcenés” La menace en 2020 du terrorisme d’extrême-droite – Un si Proche Orient. Ces "Zouaves" d’extrême droite qui multiplient les rixes dans les rues de Paris. "Une véritable meute s’est ruée sur moi", c’est ainsi que le rappeur d’extrême droite Amalek décrit à Marianne l’agression qu’il a subie.
Nous sommes le 6 octobre dernier, la scène a lieu devant une foule médusée qui manifeste contre la PMA à Paris. La victime a identifié plusieurs de ses agresseurs qui appartiennent, selon lui, à un groupe d’extrême droite baptisé "les Zouaves". De son vrai nom Pierre-Marie Payet, l’agressé appartient, lui aussi, au milieu de l’extrême droite dure. Il a plusieurs fois été condamné à de la prison ferme pour des propos antisémites et homophobes.
Mais ce ne n’est pas cela que lui auraient reproché ses agresseurs : contre-révolutionnaire catholique, il aurait eu le tort de critiquer la violence et le paganisme des militants de l’ex-GUD (le célèbre Groupe union défense), dont sont issus les Zouaves. Amalek s’en tirera avec quelques contusions et le visage tuméfié. "Je préfère me rebeller chez moi plutôt que d’être un suceur de bite" L’extrême droite a tué une centaine de personnes en Europe en dix ans. Il y a un peu moins d’un an nous étions revenus sur la passion pour les armes qu’ont les militants d’extrême droite .Le média libertaire Rapports de Force revient sur les violences d’extrême droite et rappelle qu’elle tue encore :
En Allemagne, en Italie ou en France, l'extrême droite tue par dizaines. En France, la rentrée est marquée par le procès des agresseurs de Clément Méric, militant antifasciste tué en juin 2013.
Plusieurs militants identitaires viennent par ailleurs d’être mis en examen, suspectés d’avoir participé à un commando en mars dernier contre des étudiants montpelliérains occupant leur université. En Allemagne, manifestations et violences se multiplient contre les migrants. En Italie, les agressions augmentent contre les personnes noires ou arabes. Alors que les mouvements d’extrême-droite et xénophobes européens enchaînent les succès électoraux, les violences perpétrées par leurs militants ou les groupes radicaux qui se développent dans leur sillage inquiètent de plus en plus.
Etat des lieux. Mort de Clément Méric : le procès, l'heure de vérité par Malika Butzbach. Voilà cinq ans que ce nom est devenu familier, revenant parfois dans les articles ou sur des banderoles de manifestants.
Le 5 juin 2013, Clément Méric, étudiant de 18 ans, mourait sous les coups de skinhead. Mais, surtout, ne parlez pas de fait divers. « L'enjeu du procès, c'est de sortir de la vision réductrice d'une bagarre entre deux bandes rivales », prévient Aurélien. Membre du Comité pour Clément et ami de celui-ci, le jeune homme était présent lors des événements. « Il s'agit d'une violence politique », estime-t-il.
Proches et camarades de lutte du jeune étudiant de Sciences Po insistent sur la dimension politique de son meurtre. « L'extrême droite tue, faisons son procès », clame un tract de Solidaires Étudiant-e-s, le syndicat où militait Clément Méric. Relooking, trous de mémoire et projets d'avenir... Au procès de la mort de Clément Méric, le principal accusé essaie de faire oublier le skinhead qu'il était. Devant la cour d'Assises de Paris, mardi 4 septembre, Esteban Morillo a tenu à montrer qu'il avait "changé".
Il encourt jusqu'à 20 ans de prison. "Je suis catastrophé. " Devant la cour d'assises de Paris, mardi 4 septembre, Esteban Morillo la joue profil bas. Le jeune homme de 25 ans, ancien membre du mouvement d'extrême droite Troisième voie (dissout en 2013), comparait pour violences "ayant entraîné la mort sans intention de la donner" de Clément Méric, militant antifasciste de 18 ans. Cortège du NPA agressé par l’extrême droite : nous ne nous laisserons pas intimider ! Ce samedi, lors de l’acte XI des Gilets jaunes à Paris, le cortège du NPA a été attaqué à deux reprises par une cinquantaine d’individus d’extrême droite.
Organisé et ultra-violent, le groupuscule fasciste « les Zouaves » (qui a revendiqué les agressions) a ciblé délibérément notre cortège, blessant plusieurs de nos camarades. Ce groupuscule n’a rien à voir avec le mouvement des Gilets jaunes, au côté desquels nous défilons depuis plusieurs semaines sans que cela n’ait jamais posé de problème. Les groupes de Gilets jaunes présents lors des agressions de ce samedi ont d’ailleurs été choqués par ces attaques, et certainEs manifestantEs sont intervenus à nos côtés pour repousser les fachos. Nous ne nous laisserons pas intimider ! Le NPA continuera de construire, avec détermination, le mouvement contre Macron et ses politiques antisociales, et sera présent lors des prochaines mobilisations à l’occasion de l’acte XII des Gilets jaunes samedi prochain. Des militants d'extrême-droite attaquent à plusieurs reprises le cortège du NPA. Nous relatons ci-dessous, le compte rendu de la scène est très brutale.
En plein interview, un homme habillé de noir, cagoulé, surgit et crie : « Pas de partis politiques ici, vous dégagez ! », avant que d’autres hommes, une vingtaine, eux aussi cagoulés et vêtus des Gilets Jaunes pour la plupart, se ruent sur le cortège du NPA pour l’attaquer à coups de poings et de pieds. Une agression clairement revendiqué par ces militants d’extrême-droite crient « Antifa ah ah. » « Ils ont gueulé : « la bise à Clément », témoigne un manifestant interviewé par Révolution Permanente. Gilets jaunes : le cortège du NPA agressé par des fascistes. Le cortège du NPA a été très violemment attaqué hier samedi, lors de l’acte XI des Gilets jaunes à Paris par “les Zouaves”, un groupe informel regroupant des militants d’extrême droite radicale de différentes organisations et des ultras.
La semaine dernière, ils avaient déjà agressé des militants antifascistes. En premier lieu, nous voulons témoigner tout notre soutien aux camarades agressé.es, d’hier comme de la semaine dernière.