Encore quelques mots sur les accords BnF. Une discussion avec Nicolas Gary d’Actualitté m’a donné à réfléchir un peu plus sur ce qui me gênait dans la volonté des établissements publics français de monétiser leur production.
Avec un peu plus de temps pour réfléchir à la question, il me semble que ces accords mêlent plusieurs points problématiques qui méritent d'être distingués. La mauvaise spécialisation C'est sans doute l'élément essentiel à mes yeux, et l'objet de mon premier billet sur le sujet. Tant que les institutions françaises ne prendront pas conscience que l'essentiel de la valeur ajoutée dans la numérisation réside dans la mise en relation (entre contenus et lecteurs et entre contenus), on n'avancera pas.
L'absence de coordination des politiques publiques. BnF et domaine public : désaccord majeur. La numérisation à la Bibliothèque nationale de France et les investissements d'avenir. Quelques antécédents En décembre 2004, Google annonce son intention de lancer une très vaste bibliothèque numérique, calibrée à 15 millions de livres.
L’annonce suscite enthousiasme ou stupéfaction, selon les milieux et les « bords ». En janvier 2005, Jean-Noël Jeanneney, alors président de la Bibliothèque nationale de France (BnF), appelle dans un article pour le journal Le Monde à une réplique européenne, ou du moins française 1. Bibliothèques publiques et open data : quels enjeux ? En plus des traditionnels open source et open access, les bibliothèques vont être de plus en plus confrontées à l’avenir à un troisième Open, l’Open data.
Il faut bien entendu commencer par des fondamentaux. La privatisation du domaine public à la BnF, symptôme d’un désarroi stratégique. Vendredi, une déclaration commune a été publiée par La Quadrature du Net, SavoirsCom1, Creative Commons France, L’Open Knowledge Foundation France et Communia pour s’opposer aux partenariats de numérisation envisagés par la Bibliothèque nationale de France et validés par le Ministère de la Culture en début de semaine.
Depuis, plusieurs organisations ont souhaité se rallier à ce texte : Framasoft ; Regards Citoyens ; Veni, Vivi, Libri ; Libre Accès, le Parti Pirate Français et Vecam. La déclaration sur le site de SavoirsCom1 Un large front se dessine pour refuser cette dérive vers une privatisation du domaine public en France, comme l’a dénoncée Philippe Aigrain sur son blog. Il explique également sa position dans cet article sur Actualitté, de même qu’Hervé Le Crosnier le fait sous un angle différent d’après son expérience d’éditeur. Freemium. OpenEdition Freemium est un programme innovant dans le domaine de l’édition scientifique en libre accès.
Il repose sur un modèle économique hybride qui combine libre accès à l’information et commercialisation de services générateurs de revenus pour les producteurs de ressources. Ce programme constitue une opportunité de placer les bibliothèques au centre du développement de l’édition en libre accès. Il s’agit tout simplement du moyen concret que propose OpenEdition aux bibliothèques et aux éditeurs pour créer une alliance durable en faveur du libre accès en sciences humaines et sociales : deux tiers des revenus sont reversés aux revues et éditeurs partenaires qui adoptent le modèle freemium, le tiers restant permet de financer le développement de la plateforme. La totalité des revenus engendrés par OpenEdition Freemium est donc réinvesti dans le développement de l’édition électronique scientifique en libre accès. Lancement de SavoirsCom1 – Politiques des biens communs de la connaissance. A qui appartiennent les données culturelles publiques ? - Idées.
Partons d’une hypothèse : vous êtes enseignant et vous préparez avec vos élèves un travail consacré aux collections du musée d’Orsay.
Malheureusement, vous n’avez pas la possibilité de faire déplacer votre classe jusqu’à Paris. Qu’à cela ne tienne : grâce au Google Art Project, vous allez pouvoir approcher de très près plus de 250 tableaux du musée : Orsay, comme beaucoup d’autres institutions culturelles, a rejoint le projet en ligne du groupe américain : la numérisation des œuvres d’art du monde entier. Les bibliothèques de Rennes Métropole à l’heure de l’Open Data. Bonjour !
Vous vous trouvez sur l’ancien blog du collectif Open Data Rennes. Ses archives restent en ligne, mais nous nous trouvons à présent sur www.cod-rennes.fr. A très bientôt ! Depuis 2010, Rennes Métropole s’est lancée dans l’open data et a ouvert des données d’horizons variés. Mort de Wikipédia ? Quelques raisons de dédramatiser. Non à la privatisation du domaine public par la Bibliothèque nationale de France ! L’association COMMUNIA, l’Open Knowledge Foundation France, Creative Commons France, La Quadrature du Net et SavoirsCom1 publient ce jour un communiqué dénonçant la signature par la BNF, le Commissariat aux investissements d’avenir et le ministère de la Culture et de la communication d’accords qui privatisent l’accès numérique à une part importante de notre patrimoine culturel.
Les organisations Framasoft, Regards Citoyens, Veni Vidi Libri, le Parti Pirate, Libre Accès, Wikimedia France, Vecam, LiberTIC , PiNG, Floss Manuals francophone, le Front de Gauche du numérique libre et l’April ont souhaité apporter leur soutien à cette déclaration suite à sa publication. Paris, le 18 janvier 2013 — Le ministère de la Culture a annoncé hier la conclusion de deux accords, signés entre la Bibliothèque nationale de France et des firmes privées, pour la numérisation de corpus de documents appartenant pour tout (livres anciens) ou partie (78 et 33 tours) au domaine public.