Bénéfices environnementaux du bio : les consommateurs sont aussi contributeurs. Le 15 avril 2019, l'Institut national de la recherche agronomique (Inra) et ses partenaires ont publié dans la revue American Journal of Clinical Nutrition, les résultats de leur projet BioNutriNet.
Cette étude épidémiologique croise le niveau de bio dans l'alimentation avec différents indicateurs de durabilité. Menée sur 29.000 personnes adultes sur le territoire français, l'enquête tire ses observations de deux groupes d'individus opposés. D'un côté 20 % d'individus qui ne consomment pas de bio, et, de l'autre, 20 % de "grands consommateurs de bio", ceux dont au moins la moitié de l'alimentation provient de l'agriculture biologique (avec une moyenne de 71 %).
Une alimentation bio régulière réduirait les risques de cancer de 25% L'agriculture bio est en pleine croissance et grande pourvoyeuse d'emplois. Avec près de 134.500 emplois directs comptabilisés à la fin 2017, la filière bio est génératrice d'emplois, selon les derniers chiffres de l'Agence bio.
Le marché des produits bio a de nouveau doublé en cinq ans entre 2012 et 2017. Le secteur bio poursuit sa croissance et crée des emplois. Île d'Oléron : un maire contre Mac Donald's ! [INFOGRAPHIE] Alerte sur les importations de produits bios. La demande en produits bio a augmenté de 400 % en dix ans, tandis que les surfaces agricoles dédiées n’ont augmenté "que" de 300 %.
Si cet écart continue de se creuser, avec l’essor du bio en grandes surfaces notamment, certains craignent que les producteurs français ne puissent plus faire face et que la part des importations s’envolent. Or, bio n’est pas forcément synonyme de bon pour la planète si le produit a parcouru des milliers de kilomètres avant d’arriver dans votre assiette. En 2016, les importations ont représenté 24 % des produits bio consommés en France. Près de la moitié de ces importations correspondent à des produits exotiques que l’on ne produit pas en France métropolitaine comme les fruits exotiques (bananes, ananas, mangues), le cacao ou encore le café. Et 30 % sont des achats relais ou compléments de gamme. Hors saison. "Manger bio, c'est changer ses habitudes alimentaires" Les derniers chiffres de l’Agence Bio révèlent que près de 9 Français sur 10 ont consommé des produits bio en 2016, près de 7 sur 10 disent en consommer régulièrement, c’est-à-dire au moins une fois par mois.
Au regard de l’étude de 2003, qui avait révélé que près d’1 Français sur 2 ne consommait jamais bio, cette évolution témoigne d’un changement notoire du comportement des consommateurs. En 2000, la Bordelaise Karen Montagne, socio-anthropologue, a mené des recherches auprès de l’Institut européen d’histoire et des cultures de l’alimentation (IEHCA) pour établir le « portrait-robot » du mangeur bio, qu’elle complète aujourd’hui par le « parcours de vie alimentaire ». Karen Montagne était, avec Arnaud Daguin, cuisinier plusieurs fois étoilé, et Denis Lairon, nutritionniste et directeur de recherche à l’INSERM, invitée aux rencontres de la Fédération régionale de l’agriculture biologique (FRAB) Nouvelle-Aquitaine qui se sont tenues ce jeudi.
Karen Montagne (DR) Manger autrement. Gard : une cantine bio, ça existe déjà. Bienvenue dans une cantine rebelle, à Manduel (Gard), à l'école Fournier.
Rien à voir avec le tempérament des enfants, mais plutôt avec ce que l'on trouve dans les assiettes. Ici, le cuisinier garantit que 35% des aliments sont bio. Un choix militant qui a convaincu les enfants : "Ça veut dire que c'est pas travaillé et qu'il n'y a pas de produits chimiques. Et c'est meilleur pour la santé", explique l'un d'entre eux.
Est-ce important de manger bio ? Presque tous les plats sont faits maison, et chaque folie est compensée par une astuce au menu : "Chaque fois qu'on sert une viande de bonne qualité, dans la semaine, on va servir aussi une protéine végétale, qui coûte beaucoup moins cher", confie Lionel Senpau, chef cuisinier. Le JT. Quel avenir pour une agriculture locale et biologique en France ? Peut-on quantifier et chiffrer économiquement les externalités de l'agriculture biologique ? - Alimentation bio : une révolution profonde et durable. Les activités agricoles génèrent, en plus de la production de denrées, des externalités négatives ou positives (aménités).
Il y a externalité lorsque l'activité de production d'un agent a une influence non prise en compte par le marché sur le bien-être d'un autre sans qu'aucun ne reçoive ou ne paye une compensation pour cet effet. Envisageant l'hypothèse d'un soutien public à l'agriculture biologique (AB) fondé sur la “rémunération de ses aménités”, le ministre chargé de l'agriculture a souhaité disposer d'un état des lieux des connaissances scientifiques pour objectiver l'évaluation des externalités de l'AB, et a confié l'étude en 2016 à l'Itab avec l'appui de l'Inra.
De moindres externalités négatives avérées en AB Note Le rapport et la synthèse sont disponibles sur les sites de l'Itab (www.itab.asso.fr) et de l'Inra (www.inra.fr/comite_agriculture_biologique). Pour en savoir plus : Sautereau N., Benoit M., 2016. Aliments bio : bons pour l'environnement et pour la santé ? Par définition, l'agriculture biologique n'utilise pas ou très peu de pesticides et d'engrais chimiques dans ses pratiques.
Le bio présente de nombreux avantages économiques. Le rapport de l'Itab démontre des bénéfices économiques de l'agriculture bio, exempte de pesticides, par rapport au conventionnel en matière de santé, de traitement de l'eau, de pollinisation, de stockage carbone des sols ou de création d'emplois.
Les sénateurs rejettent l'objectif de 20% de bio : un contresens historique - Unplusbio, association spécialisée dans le conseil, la mise en place et le suivi d'une restauration collective de qualité. COMMUNIQUÉ DE PRESSE D’UN PLUS BIO (cliquer pour le télécharger) Au Sénat, le rapporteur de la proposition de loi sur l’ancrage territorial de l’alimentation, Joël Labbé, a invité mardi 8 mars Un Plus Bio pour témoigner de son engagement et de son expérience dans le développement d’une restauration collective de qualité plus bio, locale, saine et juste.
Gilles Pérole, président de l’association, a pu défendre une vision simple et pragmatique de l’introduction du bio dans les cantines. Las ! Bio à la cantine: si l'exemple de Grenoble notamment pouvait inspirer une loi - France 3 Alpes. "On entend souvent que les grandes communes ont du mal à passer au bio.
Mais les cantines de Grenoble ou de Bordeaux le sont déjà à 30%, celles des départements de la Drôme ou des Pyrénées-Atlantiques à 20%", cite Gilles Pérole, de l'association Un Plus Bio qui, depuis 2002, oeuvre pour l'évolution de la restauration collective. Exemple de menu scolaire à Grenoble Nationalement pourtant, il y a une marge de progrès: encore moins de 3% du contenu des assiettes en réfectoire est issu de l'agriculture biologique. Une proposition de loi Le 9 mars, le Sénat a entamé l'examen d'une proposition de loi, adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale en janvier, prévoyant l'introduction dans les cantines, d'ici à 2020, de 40% de produits locaux et de saison, dont 20% de biologiques.
Reprendre en main notre alimentation et notre agriculture" "Les élus ont besoin d'un cadre", explique son auteur, la députée EELV Brigitte Allain. Brigitte Allain : « Ma proposition de loi fixe de vraies orientations » - Unplusbio, association spécialisée dans le conseil, la mise en place et le suivi d'une restauration collective de qualité. Brigitte Allain, députée du groupe EELV. Adoptée jeudi dernier en première lecture par l’Assemblée nationale, la proposition de loi de la députée de Dordogne constitue une avancée pérenne et crédible pour la restauration collective de qualité. Pour l’élue écologiste, le texte se veut contraignant et, une fois passé l’étape du Sénat, un observatoire sera chargé d’évaluer la mise en œuvre du dispositif dont le principal objectif vise à intégrer 40% de bio et local dans les cantines. Entretien. Un Plus Bio : Quelques jours avant l’adoption de votre proposition de loi en première lecture, une pétition a circulé sur Internet, dépassant les 100 000 soutiens.
Vous craigniez que le texte soit rejeté ? Brigitte Allain : Non, dans l’ensemble j’étais confiante, mais c’est vrai que l’association Agir pour l’environnement s’est saisi de l’approche du vote pour donner un coup de pouce bienvenu. Au final, je dirais que la pétition a permis de créer un élan en faveur du texte. Cantine bio végétarienne avignon. Gilles Lartigot : société toxique, il est encore temps d’en réchapper. Interview de Gilles Lartigot par Mathieu Doutreligne pour Bio à la Une.
Gilles Lartigot est un citoyen Français vivant entre l’Europe et l’Amérique du Nord, auteur de EAT - Chronique d’un fauve dans la jungle alimentaire, éditions WinterFields, septembre 2013. Bio à la Une : Dans votre ouvrage, vos deux conseils sont simples : adopter une alimentation saine, biologique, locale et prendre du temps pour s’informer, s’organiser, cuisiner. Quelles sont les mauvaises habitudes de vie qu’il faut corriger pour arriver plus facilement à faire cette transition ?
Gilles Lartigot : Avant toute chose, il faut se rendre compte de la chance extraordinaire que l’on a en France par rapport à notre culture alimentaire. Cette culture n’est pas partagée par tous dans le monde. Bio à la Une : L’homme moderne n’a plus le temps de prendre son temps. Bio à la Une : Le premier frein au bio est son prix. Bio à la Une : Vous êtes à la fois convaincu et convaincant. Illustration - © Erwan STEPHAN. Bio-dans-les-cantines.pdf.
Des oeufs bio mais des poules qui le sont moins. Jeudi 10 avril 2014, 09h47Avec le lait et les légumes, les œufs sont les aliments bio les plus vendus. Face au succès, les éleveurs de poules doivent faire appel à des importations de grains dont la certification et l'origine sont parfois difficiles à tracer. Selon l'Institut Technique de l'Aviculture (ITAVI), les œufs bio ont connu un taux de croissance annuel de 16% en moyenne sur 5 ans - même si les œufs issus d'élevage en cages concernent encore 70% des poules pondeuses. Effet d'aubaine, la plupart des grands élevages industriels s'y sont mis; mais comment parviennent-ils à nourrir toutes ces poules qui, malgré des étiquettes champêtres, sont loin de picorer en plein champ? En 2012, la barre des 20.000 hectares de céréales certifiées bio a été franchie (et même 25.000 en comptant les hectares en conversion), mais les céréaliers bio ne produisent pas que pour les volailles. - Conversions opportunistes -
0 phyto 100% bio - le tutoriel. Quelques chenilles à la cantine, et Marseille se fait un film d’horreur. Scandale dans les cantines marseillaises : le 10 janvier, des chenilles se baladaient dans les brocolis ; le 20 janvier, « des corps étrangers d’origine animale » ont été aperçus dans les choux-fleurs. Habitués de l’entomophagie accidentelle – des enfants des mêmes écoles avaient découvert dans leur riz des vers de farine le 8 novembre –, les assistants de cantine se sont cette fois empressés de servir les repas de secours et ont stoppé les plats bien avant qu’ils ne soient distribués. Pourtant, l’affaire – qui n’en est en réalité pas une – prend des proportions démesurées. Les parents d’élèves sont outrés, certains menacent même de porter plainte. Le maire de la ville, Jean-Claude Gaudin, a dû tout de suite communiquer sur Twitter pour rassurer les esprits. Si les événements se reproduisaient, je ne transigerai pas sur la santé des enfants et je remettrai en cause le contrat signé par la #Sodexo— Jean-Claude GAUDIN (@jcgaudin) 21 Janvier 2014.
Les salades bio des politiques.