[PETITION] Manifestants, pas criminels ! Depuis novembre 2018, en France, des millions de personnes sont descendues dans la rue pour manifester pacifiquement contre la montée des inégalités sociales et économiques, pour les droits des femmes, le climat ou encore contre la réforme du système de retraite et les violences policières.
Certains ont commis des actes de violence et des dégradations, pour lesquels ils ont été poursuivis en justice. Une minorité. Mais la grande majorité des manifestants est pacifique. Et pour eux, aujourd’hui, participer à un rassemblement, c’est malheureusement s’exposer aux gaz lacrymogènes, aux grenades ou à des tirs de LBD40. C'est aussi, risquer d’être arrêté arbitrairement, privé de liberté lors de gardes à vue traumatisantes, voire faire face à des poursuites pénales sans avoir commis aucun acte violent. Rappelons à Emmanuel Macron ses engagements ! 29 jan. 2021 Entre sentiment d'être « bâillonné » et peur de la prison, les interdictions de manifester étouffent le mouvement social. « Je vis à la campagne, où on est isolé les uns des autres ici.
Quand on est en manif, on voit qu’on est là ensemble. Étant privée de manifestation, je suis aussi privée de cette euphorie. » Maria, boulangère, habitante de la région de Die (Drôme) est interdite de manifestation depuis le 26 décembre 2018, pour trois ans. Elle aurait pourtant aimé participer aux rassemblements pour la sauvegarde de la ligne ferroviaire de la vallée de la Drôme et contre la fermeture de la maternité de Die. « Cela me révolte, je ne peux pas rester inactive face à cette injustice. Mais je ne peux plus m’exprimer dans la rue aux côtés des autres habitants. » 16 déc. 2020 Le droit de manifester n'existe plus. 14 déc. 2020 Manifestation à Paris : associations et syndicats dénoncent des « arrestations arbitraires » Plusieurs associations et syndicats, ainsi que des élus LFI, ont dénoncé dimanche des « arrestations arbitraires » lors de la manifestation la veille contre la très controversée proposition de loi sur la « sécurité globale » à Paris, où près de 150 manifestants ont été interpellés. « Interpellations en masse, charges infondées faisant éclater le cortège, retenues sans motif légitime au-delà du délai légal, gardes à vue notifiées à la chaîne sur la base d’infractions pénales dévoyées… » : pour ces associations dont Attac, le Syndicat national des Journalistes ou la Ligue des Droits de l’Homme, la liste des « dérives inadmissibles » est longue. « Comme nous le redoutions, poursuivent-ils dans leur communiqué, la manifestation parisienne, bien que dûment déclarée par un collectif d’organisations et autorisée par la Préfecture de Police, s’est transformée en souricière ».
Garde à vue « complètement autoritaire » Ce qu’il relate dans cette vidéo qu’il a publiée sur Twitter : ? 20 nov. 2020 « C’est l’horreur absolue qu’un citoyen, en France, ait la main arrachée alors qu’il manifestait. Dans Cinq mains coupées, l’écrivaine Sophie Divry nous livre, à l’état brut, la parole de cinq hommes qui ont eu la main arrachée par une grenade lors du mouvement des Gilets jaunes.
Comment, en France, pays démocratique, des personnes manifestant pour une vie plus décente peuvent-elles se retrouver infirmes du fait de l’action et des armes des forces de l’ordre ? En plus de ces « cinq mains coupées », une trentaine de personnes ont perdu un oeil et plusieurs centaines ont été blessées pendant les manifestations des Gilets jaunes et les mouvements qui ont suivi [1]. 16 nov. 2020 La liberté d’expression en question. Entretien avec Dominique Vidal. Version imprimable 16 novembre 2020 Objet de joutes passionnelles, la liberté d’expression a de nouveau cristallisé bien des tensions en France, à la suite des meurtres épouvantables de Samuel Paty et de trois paroissiens à Nice.
Le journaliste et historien Dominique Vidal nous livre sa réflexion sur ce droit fondamental et l’instrumentalisation qui en est faite, sur les caricatures de Charlie Hebdo, sur la droitisation du pouvoir en place, avec un seul mot d’ordre : « le terrorisme ne passera, le fascisme non plus ! » Les seules publications de notre site qui engagent notre association sont notre charte et nos communiqués. Accueil | Contact | Plan du site | Se connecter | Statistiques du site | Visiteurs : 187 / 5796235.
2 oct. 2020 - Quand ton président te met la honte. Au sommaire, ce vendredi 2 octobre 2020, de ce nouvel épisode de votre module d’info commentée, “L’actu démasquée” : l’initiative diplomatique un peu foireuse de notre bien-aimé président au Liban, qui nous dit beaucoup de choses sur lui, sur nous et sur la place de la France dans le monde d’aujourd’hui ; les super-profits des sociétés autoroutières qui ont réussi à mettre la main sur ce qui était un patrimoine national… ce qui illustre, selon le journaliste Laurent Mauduit, l’ère du capitalisme rapace dans laquelle la France est rentrée ; le dernier rapport d’Amnesty International qui nous explique à mots à peine couverts que la nation dite des droits de l’Homme est en train de sortir de la démocratie ; mais aussi les dernières nouvelles de la société de surveillance à l’ère de la généralisation du télétravail ; et Donald Trump qui annonce, sur Twitter, que son épouse Melania et lui ont “chopé” le coronavirus… ce qui, bien entendu, ouvrira la voie aux théories les plus loufoques.
Amnesty International condamne « l’acharnement judiciaire » contre les manifestants en France. Les violences policières contre les manifestants en France ont largement été médiatisées, « l’acharnement judiciaire » dont ils font l’objet, moins.
Dans un rapport accablant, publié mardi, Amnesty International dénonce un système destiné à « réprimer » des personnes qui, souvent, n’ont pas commis d’infractions. En 2018 et 2019, plus de 40 000 personnes ont été condamnées pour divers infractions et délits « sur la base de lois vagues », fréquemment « utilisées pour restreindre illégalement les droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’expression », affirme l’ONG. Appel à témoignages : atteintes au droit de manifester en France Publié le 03.08.2020. Notre rapport sur le droit de manifester en France sera publié en septembre 2020.
Nous sommes en train d’actualiser le rapport et d’y inclure des informations concernant de potentielles violations des droits humains qui ont eu lieu dans le cadre des manifestations qui se sont déroulées après la levée du confinement, le 11 mai 2020. Nous souhaitons entrer en contact avec des personnes qui ont été interpellées, mises en garde à vue et, le cas échéant, poursuivies pour groupement en vue de commettre un acte de violence, et/ou outrage à l’encontre des personnes dépositaires de l’autorité publique et/ou organisation d’une manifestation interdite. Pourquoi ? En 2019, nous avons entamé une enquête concernant le droit de manifester en France, centrée sur les interpellations et les poursuites pénales des manifestants, dans le cadre du mouvement social des Gilets jaunes.
Comment ? Merci d'apporter votre témoignage à l'adresse mail suivante : marco.perolini@amnesty.org. Alerte, le droit de manifester en danger Le Media 18 juin 2020. Un projet de loi, adopté en 1re lecture, prolonge les restrictions de l’état d’urgence sanitaire sur les manifestations de rue.
Officiellement, il s’agit de protéger la santé des Français. Mais cet argument apparaît n’être qu’un prétexte. Dimanche, le chef de l’État s’est enfin exprimé sur les forces de l’ordre. Il aura pris son temps. Deux semaines se sont écoulées depuis la première manifestation contre les violences policières et le racisme. . « Sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité ni liberté a déclaré Emmanuel Macron. C’est court.
Mais sera-t-il seulement possible de continuer à manifester dans les rues ? DROIT DE MANIFESTER : L'ÉTAT ÉCRASE LA DÉMOCRATIE 25 mai 2020. ACTE 64 : LE DROIT DE MANIFESTER PIÉTINÉ. Défendre le droit de manifester. Le droit de manifester, est remis en cause, par de nombreux Magistrats.
En effet, ces derniers se permettent de l'interdire à de nombreux militants, sous des prétextes fallacieux. Pourtant, c'est un des principes fondamentaux de toute démocratie. Il garantit à chaque citoyen la possibilité d’exprimer son mécontentement : Pouvoir librement manifester est inscrit dans la Déclaration des Droits de l’Homme, et dans la Constitution. Or on constate que de plus en plus fréquemment des Juges osent remettre en cause le droit de manifester, agissant ainsi de façon partisane, et non judiciaire. Néanmoins, rappelons que les Magistrats n’ont aucune compétence légale pour se positionner politiquement, sur un conflit social, comme ils le font. Cette attaque aux libertés individuelles et collectives est inadmissible. Nous la dénonçons fermement. La Liberté de manifestation partie intégrante du bloc des libertés publiques protégées par la Constitution par Louis Saisi.
Conseil constitutionnel n° 2019-780 DC du 4 avril 2019 Par Louis SAISI. Répression. Le droit de manifester prend du plomb dans l’aile. Libertés. Le 13 avril, ils manifestent pour préserver ce droit. Démocratie. L’interdiction de manifester censurée, la majorité macroniste désavouée. « Les interdictions de manifester sont des peines politiques, qui posent un vrai problème démocratique. Des dossiers vides reposant exclusivement sur la version policière, des gardes à vue sans avocat et des comparutions immédiates qui s’enchaînent, le tout débouchant sur des peines sévères – y compris pour des personnes jusqu’alors inconnues de la justice : pour Laurence Roques, présidente du Syndicat des avocats de France, le traitement judiciaire des gilets jaunes relève d’une justice d’« abattage » accompagnant la répression menée par le pouvoir exécutif. « Dans ces conditions, la colère sociale ne peut pas retomber », prévient dores et déjà l’avocate.
Entretien. Basta ! : Les très nombreuses interpellations de gilets jaunes ont entraîné un engorgement des tribunaux – déjà très chargés sans cela. Certaines affaires ont été jugées jusque très tard dans la nuit, avec un nombre de comparutions immédiates très élevées. Dans ces conditions, les juges et les avocats ont-ils les moyens de bien faire leur travail ? Du côté des juges, l’urgence, c’est compliqué aussi. A lire : La casse du droit de manifester. Fouilles systématiques, 15 000 euros d’amendes, le Sénat veut limiter notre droit à manifester. Violation des droits démocratiques Ce mardi, le Sénat a adopté en première lecture un texte visant à restreindre le droit démocratique à manifester.
Des fouilles systématiques à l’entrée des cortèges de manifestants, généralisation des interdictions à manifester, le risque d’un an de prison et de 15 000 euros d’amendes pour dissimulation de visage, fusées d’artifice et matériel considéré comme un port d’arme passible de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende, création d’un fichier national des personnes interdites de manifestations… Damien Bernard image : manifestation contre la loi travail du 15 septembre (photo d’illustration) - CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Sous prétexte de s’attaquer au « black block », le chef de file des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau a grillé la priorité à La République En Marche en faisant voter ce projet de loi en première lecture à l’initiative du Sénat avec les voix LR, centristes, et indépendants.
LE DROIT DE MANIFESTER EN DANGER, SAUVEZ LE MÉDIA.