Brève histoire du web - Inria. Comment le premier site web français a vu le jour au CNRS. Alors qu’on célèbre cette année les 30 ans du Web, Daniel Charnay, ingénieur de recherche au CNRS, nous raconte comment son collègue Wojciech Wojcik et lui-même ont installé en 1992 le premier site français, celui-du Centre de calcul de l’IN2P3. Retour sur les origines de cette technologie de partage qui a révolutionné l’information et la communication.
Qui se souvient du premier site web français ? Est-il encore visible ? C’est seulement depuis 1997, que web.archive.org, mémoire du Web, garde traces des premiers sites. Et c’est en 1992 que Wojciech Wojcik, ingénieur au Centre de calcul de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (CC-IN2P3), à Lyon, et moi-même, avons installé info.in2p3.fr, le premier site français. Dans le monde de la physique des particules, l’échange d'informations entre les chercheurs est crucial, car les différentes collaborations des expériences du Cern1 sont éparpillées dans le monde entier. Archiver le web : une entreprise folle et merveilleuse, avec Valérie Schafer. Depuis 1996, des gens archivent le web.
Pourquoi ? Dans quels buts ? Comment saisir une matière aussi mouvante ? Le point de départ, c’est une photo, une des premières photos de l’Histoire. Prise en 1838 par Louis Daguerre, elle montre une rue vide. Cette photo, je la découvre un jour où l'archiviste du web l'évoque pendant une réunion. Voilà, nous les archivistes du web, on est comme Daguerre en 1838, on essaie de capter un réel qui va trop vite pour nos outils, mais on le fait quand même. Et donc, depuis ce jour, je suis me dis qu’il faudrait s’intéresser à cette activité très belle qui consiste à vouloir fixer ce qui bouge tout le temps, à capter ce qui se dérobe et conserver ce truc fuyant qu’est le web. Valérie Schafer est historienne des technologies. Réalisation: Fanny BohuonMixage : Loïc FrapsauceHabillage : "Flip" de Yakie.
Les archives du Web, patrimoine et histoire Valérie Schafer. La BnF archive le web du coronavirus Qu’est-ce que le dépôt légal du web ? Peu après l’apparition du coronavirus en Chine et les débuts de sa propagation en Europe, le service du Dépôt légal numérique de la BnF, qui a pour mission le dépôt légal du web (voir encadré), a mis en place une collecte dédiée.
Commencée début janvier 2020, avec le suivi de hashtags comme #JeNeSuisPasUnVirus ou #CoronavirusEnFrance qui faisaient alors leur apparition sur Twitter, la collecte Covid-19 suit l’évolution et l’impact global de la pandémie sur le web français. Elle s’attache à embrasser toutes les facettes de la crise sanitaire, via ses aspects médicaux et scientifiques, mais aussi sociaux, économiques et politiques, ou encore culturels et moraux. Une sélection documentaire dynamique et réactive Pour cela, l’équipe du dépôt légal numérique sélectionne des contenus en veillant à ce que les sites web, blogs et médias sociaux archivés forment un ensemble cohérent, significatif et représentatif.
Une collecte qui s’appuie sur un réseau de correspondants étendu. Les archives web du Coronavirus : une entreprise collective. Par Alexandre Faye La pandémie mondiale actuelle du coronavirus (Covid-19) représente un défi inédit pour le dépôt légal du web.
L’impact sur la société est tel que la collecte en cours met en jeu plusieurs niveaux de coordination et de coopération au niveau national et international. Depuis sa diffusion hors de Chine et l’apparition d’un nouveau centre épidémiologique en Europe, le coronavirus est devenu omniprésent sur le web. Vécue en temps réel par une humanité largement confinée et connectée, la crise sanitaire se vit à la fois sur le rythme de l’urgence et sur celui plus sous-jacent des remises en cause. Les sites web, blogs et médias sociaux archivés se doivent de former une collection cohérente, significative et représentative. #jenesuispasunvirus Fin janvier 2020, alors que la mégapole de Wuhan est mise en quarantaine par les autorités chinoises, les hashtags # JeNeSuisPasUnVirus et # CORONAVIRUSENFRANCE font leur apparition sur Twitter.
Dynamique de sélection. Chiffres et tendances des cybermenaces : Cybermalveillance.gouv.fr dévoile son premier rapport d’activité 2019. Quelles sont les grandes tendances de la menace observées en 2019 sur la plateforme gouvernementale Cybermalveillance.gouv.fr ?
Quelle est la part des cyberattaques chez les particuliers et les entreprises ? Quelles sont les principales causes de recherche d’assistance ? Enfin, quels outils pour répondre efficacement aux demandes d’assistance des victimes d’actes de cybermalveillance ?