Des molécules candidates à un traitement contre le COVID-19. A l'heure où aucun vaccin ni remède ne sont pour le moment disponibles pour faire face à la pandémie de Covid-19, les projets de recherche se multiplient dans un effort de mise au point d'un traitement contre la maladie qui accompagne l'infection au SARS-CoV-2.
Le virus a déjà fait l'objet de nombreuses études qui sont parvenues à révéler sa structure, sa taille et sa composition protéique, mais également son "comportement" lors d'interactions avec les cellules qu'il prend pour cibles. Sur la base de ces constantes découvertes, plusieurs études récentes ont exploré des pistes similaires pour développer des candidats de taille contre le virus : les récepteurs cellulaires auxquels le virus s'accroche pour rentrer dans la cellule. La couronne du virus assure sa liaison avec ses cellules cibles Les maladies connues comme étant provoquées par des coronavirus sont pour certaines caractérisées par de nombreux symptômes respiratoires, qu'ils soient bénins ou plus sévères. Lancement d’un essai clinique européen contre le Covid-19.
Congélateurs de la chimiothèque du laboratoire de l’unité 761 “Biostructures et découverte de médicament”, Institut Pasteur de Lille.
Inserm/Latron, Patrice. Covid-19 : nos ordinateurs personnels pourraient trouver la faille dans le virus. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, votre PC ou même votre Playstation peuvent aider à faire avancer la recherche contre le coronavirus.
Les très sérieux bioinformaticiens de l’université Stanford vous invitent, en effet, à partager la puissance de calcul de votre machine à travers le projet Folding@Home (FAH, auquel on peut s'inscrire en cliquant sur ce lien). Et à rejoindre ainsi les milliers d’internautes qui ont déjà réuni la puissance de calcul phénoménale d’1 exaflop (1 milliards de milliards d’opération par seconde)… près de dix fois supérieure à celle du supercalculateur américain Summit, à l’heure actuelle plus puissant au monde ! Sur le même sujet Dans quel but ? Concevoir les bons anticorps nécessite une imagerie de pointe Par ailleurs, cette imagerie expérimentale complexe n’est pas toujours suffisante, car elle ne fournit que des clichés de la protéine à instant T. L'approche de Folding@Home a fait ses preuves contre Ebola. COVID-19 : lancement d’une étude clinique pour un test salivaire de dépistage rapide. L’objectif du consortium est de mettre sur le marché un test salivaire de diagnostic du virus SARS-CoV-2 simple d’utilisation et ne nécessitant pas l’emploi de matériel lourd.
Le test salivaire EasyCov (brevet EP20166524) a été développé dans ce but. Coronavirus et Covid-19. Comment la maladie se présente-t-elle chez les enfants ?
Les moins de 18 ans représentent moins de 10% de l’ensemble des cas diagnostiqués. Chez les enfants en bonne santé, l’infection par le SARS-CoV-2 est asymptomatique ou provoque des formes modérées de la maladie. Les troubles digestifs sont plus souvent retrouvés que chez les adultes, parfois même sans autre symptôme associé. Les formes graves sont plus rares et leur pronostic est meilleur que chez les adultes. Comme chez ces derniers, elles surviennent plus fréquemment en cas de maladies préexistantes : les enfants qui ont une maladie respiratoire chronique (asthme sévère), une cardiopathie congénitale, une maladie neurologique (épilepsie) ou un cancer ont un risque d’admission en réanimation lié à la Covid-19 trois fois plus élevé que les autres enfants. Stop Covid : l'appli de traçage numérique du gouvernement sur les rails. STOP COVID.
L'idée d'une application mobile permettant d'être alerté si on a croisé récemment un malade du coronavirus séduit et fait aussi débat. Le projet Stop Covid (ou StopCovid) est pourtant bien lancé par le gouvernement... [Mis à jour le 11 avril 2020 à 08h01] DERNIERE MINUTE - Apple et Google ont annoncé vendredi 10 avril dans la soirée un partenariat pour permettre le suivi numérique des individus ayant été à proximité des personnes infectées "dans le but d'aider les gouvernements et les agences de santé à réduire la propagation du virus", mais "en intégrant la confidentialité et la sécurité des utilisateurs au coeur de la conception".
La solution conjointe des deux géants américains repose sur la norme de communication Bluetooth, d'échange de données à courte distance. Elle s'apparente dans les grandes lignes à celle envisagée en France et présentée dans notre article. Le gouvernement ne faisait que l'envisager il y a encore quelques jours. Une "phase exploratoire" STOP COVID. Tracking du Covid-19 : comment font les autres pays ?
Elles permettent de quantifier, de géolocaliser, de cartographier, de contrôler et parfois d'informer...
Elles, ce sont les technologies de traçage numérique - le fameux "tracking" - utilisées depuis le début d'épidémie du coronavirus. L'objectif affiché par les Etats qui y recourent : lutter contre la propagation du Covid-19. Plusieurs technologies, plus ou moins intrusives d'un point de vue du respect de la vie privée, peuvent permettre de surveiller à distance les individus. Géolocaliser : antennes-relais et données GPS Il s'agit de la technologie la plus évidente, et par conséquent, elle est très utilisée par les Etats depuis le début de la pandémie.
Pourquoi ? Comment ? La géolocalisation peut également être réalisée grâce aux réseaux sociaux (Facebook, Instagram...), aux plateformes et à la myriade d'applications mobiles (Google Maps notamment) qui disposent des données GPS de leurs utilisateurs. Où ? Cartographier : montres et bracelets connectés Pourquoi ?