Le remdésivir, un espoir contre le SARS-CoV-2 ? Un médicament expérimental, et l’un des meilleurs espoirs pour traiter le Covid-19, réduirait le temps de guérison d’une infection à SARS-CoV-2, selon l’essai clinique le plus important et le plus rigoureux jamais réalisé sur ce composé.
Le médicament, le remdésivir, interfère avec la réplication de certains virus, dont le SARS-CoV-2, responsable de la pandémie actuelle. Le 29 avril, Anthony Fauci, directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), a annoncé qu’un essai clinique réalisé sur plus de 1 000 personnes avait montré que les personnes prenant du remdésivir se rétablissaient en 11 jours en moyenne, contre 15 pour celles sous placebo. « Une amélioration de 31 % ne s’apparente pas à un KO à 100 %, mais c’est une preuve de validité du concept très importante, a déclaré Anthony Fauci.
Ce qui a été prouvé, c’est qu’un médicament peut bloquer ce virus. » Des petits essais D’autres médicaments nécessaires. Covid-19 : la nicotine pourrait avoir un rôle protecteur. Il devient de plus en plus clair que les fumeurs sont moins présents parmi les malades du Covid-19 que dans la population générale.
Un composant du tabac protègerait-il du virus ? Parmi eux, la nicotine est la meilleure candidate, d'après des chercheurs français dans une nouvelle publication. Pour le savoir, des essais préventifs et thérapeutiques vont être entrepris avec des patchs à la nicotine, à l'hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris. En attendant les résultats, il ne faut surtout pas tenter de se protéger du virus en fumant avertissent les experts, le tabac étant un remède potentiel bien pire que le mal ! Moins de fumeurs parmi les malades que dans la population. Remdesivir, Kaletra et coronavirus : que disent les dernières études ? En l'espace de quelques jours, deux essais cliniques sur le Remdesivir ont porté des conclusions discordantes.
Covid-19: Le tocilizumab efficace dans les cas graves. Le médicament immuno-modulateur tocilizumab a montré son efficacité pour prévenir "l'orage inflammatoire" chez les patients du Covid-19 dans un état grave, selon une étude française non encore publiée, dont les premiers résultats ont été dévoilés lundi 27 avril 2020.
Ce traitement a réduit "significativement" la proportion de patients ayant dû être transférés en réanimation ou décédés, par rapport à ceux ayant reçu un traitement standard, a indiqué l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP). Il s'agit du "premier essai comparatif par tirage au sort" qui fait la "démonstration d'un bénéfice clinique" de ce traitement chez des malades Covid souffrant d'une infection sévère. Ces résultats doivent encore être "consolidés" et seront publiés dans une revue scientifique d'ici quelques semaines. CNRS Thème 3 : hydroxychloroquine. Coronavirus : un laboratoire de Montpellier mise sur l'ivermectine pour combattre l'épidémie. Devant l’immense salle quasiment vide David Heuzé, le directeur de communication, se sent obligé de préciser : "MedinCell, c’est 130 salariés de 25 nationalités mais ils sont en télétravail, confinement oblige".
Installée depuis 2003 aux portes de Montpellier, la société pharmaceutique tourne en fait à plein régime. Spécialisé dans les biotechnologies, ce laboratoire est sur la piste d’un traitement préventif contre le coronavirus. Pour y parvenir, ses experts misent sur l’ivermectine, une molécule connue de longue date en tant que traitement contre certaines maladies parasitaires, notamment le paludisme. Coup de théâtre, deux études scientifiques viennent de démontrer que l’ivermectine serait également une arme potentielle contre le Covid-19. La plus récente a été publiée par des chercheurs australiens.
Un médicament à effet préventif S’appuyant sur ces recherches, MedinCell veut concevoir un médicament à effet préventif. Antiviraux et vaccins : le point sur les pistes pour freiner le coronavirus. Une semaine après que la Chine a notifié à l’OMS les premiers cas d’une pneumonie sévère d’origine inconnue, le 31 décembre 2019, l’agent en cause était identifié : un nouveau coronavirus, depuis baptisé SARS-CoV-2.
Quelques jours plus tard, son génome était déjà disponible. En un peu moins de trois mois, plus de 970 articles scientifiques ont surgi sur la base de données PubMed. Connaître la biologie du virus facilite la construction de stratégies thérapeutiques (antiviraux) et préventives (vaccins). Nous savons que son génome présente 79 % de similitude avec le virus SARS-CoV-1 (responsable du SRAS – syndrome respiratoire aigu sévère), que la clé d’entrée du virus dans nos cellules est la protéine S, et que sa fixation passe par le récepteur ACE2. Les antiviraux et le covid_19. Si les sulfamides datent des années 30, les antibiotiques de 1942 (pénicilline), les antiviraux sont beaucoup plus récents, fils avant tout de la biologie moléculaire, c’est-à-dire de l’approche moléculaire de la biologie.
Lorsque j’étais jeune médecin, aucun médicament n’existait pour combattre les maladies virales. Le séquençage des génomes viraux a permis d’en déduire la nature et le rôle les protéines qu’ils codent, de mieux comprendre les différentes phases de l’infection virale. Rappelons que ces agents infectieux sont tous des parasites intracellulaires stricts qui détournent à leur profit les mécanismes de la cellule infestée. Le génome de certains est composé d’ARN (Coronavirus, virus Ebola, de la Grippe, de la rougeole, rétrovirus et virus des hépatites…), d’autres plus rares d’ADN (virus de l’herpès, de la variole, papillomavirus).