Climat social : jusqu'ici, tout allait bien. L'expatriation, une aventure risquée ? «Le télétravail généralisé fait peser sur le corps et la concentration de nombreux risques» Les salariés français souhaitent conserver les avantages apportés par le télétravail - D’après les résultats d’une étude mondiale de Kaspersky, réalisée auprès de plus de 8 000 salariés de PME issues de divers secteurs d’activités, les salariés souhaitent conserver les avantages apportés par le télétravail.
Ils ont cité comme motivateurs principaux à leur souhait le fait de passer plus de temps avec leurs proches (47 %), d’économiser de l’argent (41 %) et de pouvoir travailler à distance (32 %). Interrogeant les envies des travailleurs quant au « monde d’après », l’étude montre que près de 39 % des salariés au niveau mondial souhaitent à l’avenir abandonner le fonctionnement en horaires de travail fixes. Un désir moins marqué chez les salariés français, qui sont seulement 28 % à souhaiter abandonner les horaires stricts pour leur journée de travail. Et si 34 % des salariés au niveau mondial sont par ailleurs prêts à tourner le dos au principe du présentiel dans des bureaux fixes, seuls 15 % des salariés français en expriment l’envie. À propos de l’étude : Télétravail : quel impact économique et social ? La pandémie a bouleversé les modes d'organisation dans les entreprises.
Au premier confinement, des millions de salariés ont basculé dans l'urgence en télétravail. Beaucoup d'entreprises et salariés ont alors été complètement déboussolés lors de cette mise sous cloche improvisée de l'économie tricolore au printemps. Si le second confinement a également entraîné une nouvelle massification du télétravail, les règles sont bien plus souples et les entreprises ont été mieux préparées pour affronter cette nouvelle décision. Il reste que les répercussions macroéconomiques du travail à distance sont loin d'être tranchées.
Il est difficile à ce stade d'avoir un chiffre fiable sur le nombre de personnes réellement concernées par le télétravail. À l'opposé, 18,8 millions de travailleurs ne pourraient pas bénéficier de cette forme d'organisation. Télétravail : le patronat a transmis aux syndicats un projet d'accord. Comment réglementer le télétravail ? Les patrons ont envoyé leur copie aux syndicats.
Le patronat a envoyé lundi soir aux syndicats son projet sur le télétravail, qui sera discuté mardi à partir de 15 heures, en vue d'un éventuel accord le 23 novembre, ont indiqué mardi des négociateurs à l'AFP.
Télétravail en temps de crise, un régime d'exception au droit du travail ? Comportant une vingtaine de pages, ce document dont l'AFP a obtenu copie, est composé d'un préambule et de neuf chapitres, dont le septième se focalise sur le télétravail exercé en temps de crise, comme actuellement. Ce septième chapitre ("La mise en œuvre du télétravail en cas de circonstances exceptionnelles ou de force majeure"), prévoit qu'un recours au télétravail puisse "concerner des salariés qui ne connaissent pas ces modalités d'organisation de travail en temps normal".
Parmi les circonstances exceptionnelles, le patronat cite les pandémies, les catastrophes naturelles ou encore une destruction accidentelle des locaux d'une entreprise. La Défense - Télétravail : un recours contrasté selon les entreprises. « Partout où c’est possible, le télétravail sera à nouveau généralisé », indiquait Emmanuel Macron dans son allocution du 28 octobre dernier, alors qu’il annonçait un deuxième confinement dans tout le pays jusqu’au 1er décembre au moins.
Mais si en mars les entreprises de la Défense avaient joué le jeu et que le quartier d’affaires était totalement déserté, ce confinement, plus souple, semble parfois avoir eu raison de la mobilisation des firmes dans cette lutte contre la propagation du virus. « Nous, pour l’instant, on a des remontées qui ne sont pas forcément très positives sur le télétravail », explique Vincent Pigache, secrétaire général de l’Union territoriale interprofessionnelle de l’Ouest francilien à la CFDT. Le télétravail séduit moins les personnes handicapées - Courrier Cadres. Depuis le reconfinement, le télétravail, bien que moins utilisé par les entreprises, est à nouveau la norme pour toutes celles qui peuvent le mettre en place.
Pendant le premier confinement, 35 % des actifs handicapés ont travaillé à distance, et ils sont probablement la même proportion à travailler à nouveau à domicile. Pour de nombreux experts, le télétravail est une chance pour les salariés en situation de handicap. Télétravail : que faut-il attendre de la "négociation" du 3 novembre entre syndicats et patronat ? Marylaure Meolans, Cadre juridique du télétravail et prise en charge des frais des salariés. Un assouplissement du télétravail dès le 1er janvier. En télétravail, un nouveau présentéisme? «En télétravail, je prends plus de temps à justifier ce que je suis en train de faire qu’à le faire réellement.»
Ce triste constat est celui de Sonia*, qui travaille pour une ONG romande. En cause: son chef, très anxieux, qui a besoin de preuves permanentes que ses collaborateurs travaillent à distance. «Lors de la première vague, il y avait l’idée qu’on rattraperait notre retard au deuxième semestre, mais on voit maintenant que ce n’est pas le cas, rapporte Sonia. Et comme nos activités sont ralenties, notre action est un peu moins palpable, ce qui le stresse d’autant plus, je pense.» «Tu ne répondais pas, tu étais au spa?» Pour s’assurer que tous mettent la main à la pâte, le supérieur de Sonia exige de chacun une liste de ses tâches.