Axe 4 Penser la ville contemporaine. Marc Dumont : Quel urbanisme pour la ville générique ? David Mangin, La ville franchisée.
Formes et structures de la ville contemporaine, 2004. Marc Dumont Cet ouvrage, qui constitue l’aboutissement d’une réflexion approfondie menée par David Mangin dans le cadre de ses activités d’enseignement et de recherche, vise à revaloriser l’analyse de la forme urbaine dont il déplore un certain désintérêt dans les disciplines ou les sciences travaillant sur les phénomènes urbains. On souscrit très volontiers à cette proposition visant à privilégier une lecture des formes plutôt que celle des processus : force est de constater, particulièrement en géographie, que le renouvellement des méthodes et instruments de l’analyse morphologique permettant d’appréhender les nouvelles réalités matérielles constituées par la ville contemporaine, n’a pas véritablement eu lieu.
Qu’est-ce donc que la ville franchisée ? La ville générique contemporaine : autopsie d’un meurtre en trois actes. La contagion des modèles. Les premières villes du monde. La spectaculaire révolution urbaine de Mésopotamie, commencée 4 000 ans avant notre ère, ne fut pas seulement le résultat d'une soudaine prospérité agricole, mais le lieu du développement des échanges dans une société à l'économie déjà très diversifiée et spécialisée.
L'urbanisation de la Mésopotamie au IVe millénaire avant notre ère est à juste titre considérée comme l'une des grandes étapes de l'histoire de l'humanité. Dans le sud de l'Irak, des communautés villageoises particulièrement dynamiques ont bâti en quelques centaines d'années une civilisation urbaine, inventant non seulement un nouveau mode de vie, mais aussi une nouvelle manière de voir le monde et de l'aménager. Cette « révolution urbaine », comme l'appela dans les années 30 Gordon Childe, est étroitement associée dans la littérature archéologique au site de Warka, l'antique Uruk qui a donné son nom à la fois à une période et à une culture, la culture d'Uruk (de - 4300 à - 3100). Histoire de la ville : urbanisme et architecture. L’histoire de l’urbanisme commence au Néolithique, lorsque les hommes cessent d’être des nomades chasseurs-cueilleurs pour se fixer en un lieu.
Ils développent alors l’agriculture et l’élevage, puis des activités différenciées et un réseau d’échanges de services au sein d’une communauté, et enfin se dotent d’institutions de pouvoir civil, militaire et religieux. La ville est le lieu qui rassemble cette communauté d’intérêts. Généralités Grande histoire de la ville. De la Mésopotamie aux Etats-Unis, Charles Delfante, Armand Colin, 1999 Histoire de la ville, Leonardo Benevolo, Ed. La ville dans l’Antiquité Il y a environ 5000 ans, dans les riches vallées du Proche Orient, des villages se transforment en villes. Mésopotamie Les villes de haute Mésopotamie sont généralement bâties d’abord sur des hauteurs, et conquièrent ensuite la terre en contrebas avec l’extension de l’espace bâti, ou encore pour aménager un port.
Égypte Grèce. Mutation de société : Mobilité, intensité, densité : les nouvelles équations de la ville territoire. La densité est le thème récurrent du débat architectural et urbain d'aujourd'hui.
S'agit-il d'un sentiment ou d'une réalité ? D'une morale ou d'une nécessité ? D'un concept ou d'une résultante ? « L’architecture contemporaine peut-elle s’affranchir de la ville historique? » par Jean-Michel Jacquet, architecte - Réalisations. Quelle est la place de […] Quelle est la place de l’architecture contemporaine dans un tissu urbain patrimonial ?
A cette question récurrente, chaque époque a apporté son lot de polémiques, de controverses, entre Anciens et Modernes. Les courants de pensée, tour à tour, ont ouvert ou fermé la mise en œuvre d’une architecture contemporaine. Mais le temps fait son œuvre et la ville historique n’est plus qu’un collage de différentes époques, de styles et de techniques constructives que seul un œil exercé peut décrypter. Ce qui, pour le moins, devrait générer modestie et prudence dans les jugements. On pourrait imaginer que la conscience culturelle l’emporte sur le terrain. Le droit de l’urbanisme établit dans certains domaines un statu quo sur les territoires et une forme d’équilibre entre les pouvoirs. Jean-Michel Jacquet est architecte-urbaniste à Troyes. Ecrivez-nous : votre réaction sera peut être reprise dans la rubrique "courriel des lecteurs" du Moniteur !