Pourquoi les hommes ne portent-ils pas (tous) des jupes ? Romain, 32 ans, porte des jupes presque quotidiennement depuis trois ans, mais jamais au travail.
Prof de collège et lycée en Normandie, il a du mal à passer le préau avec son kilt. Il a bien tenté, deux fois. La première pour une surveillance de baccalauréat, où l'expérience fut bonne : "Une élève est venue me demander d'où venait ma tenue, qu'elle trouvait cool", raconte-t-il. La seconde fois, en revanche, la direction l'a stoppé net, se souvient le secrétaire de l'association Hommes en jupes (HEJ). L'anecdote parle d'elle-même. "Il n'y a pas d'unisexualisation dans la mode. Jean boyfriend, chemise pour femme, pantalon féminin à pinces… Les femmes adoptent les codes vestimentaires masculins, mais pas l’inverse. "Une femme dont le comportement ou l'aspect se rapproche de celui d’un homme s’élève socialement.
L'homme qui adopte la jupe, qui se maquille ou encore qui met du verni sur ses ongles prend donc le "risque" d’être assimilé à une femme et traité comme tel. Tenues au lycée : « Voilé ou dévoilé, le corps féminin est toujours coupable » Spécialiste de l’histoire des femmes, Christine Bard a notamment écrit Ce que soulève la jupe.
Identités, transgressions, résistances (Autrement, 2010) et Une histoire politique du pantalon (Le Seuil, 2010). Après la polémique suscitée par les propos du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, sur la « tenue républicaine » demandée aux lycéennes, elle revient sur la récurrence historique des controverses à propos du vêtement féminin. Quel regard portez-vous sur le débat autour des propos de Jean-Michel Blanquer sur la nécessité pour les élèves de porter une « tenue républicaine » ? La République, c’est d’abord la liberté et l’égalité. Or la formule du ministre de l’éducation nationale équivaut à limiter la liberté vestimentaire des jeunes filles dans un geste inégalitaire, puisque ces polémiques ne visent que les jeunes filles. Lire aussi La peur rancie de l'indifférenciation sexuelle On pense forcément au débat sur le voile à l’école.
#Lundi14septembre: Blanquer répond aux adolescentes françaises. Niños con falda en el colegio: las razones detrás de la medida. A partir de junio, los alumnos de educación básica en Ciudad de México pueden escoger entre vestir falda o pantalón como parte de su uniforme diario.
Pero esta noticia no ha caído bien a todos. Feminismo en Japón: #KuToo o la constitucionalidad de los tacones. Las normas de etiqueta de la funeraria en la que trabajaba obligaban a Yumi Ishikawa, una joven tokiota, a calzar a diario tacones de entre 5 y 7 centímetros.
Cuando los pies empezaron a dolerle, su primera reacción fue quejarse en redes sociales. Pero no se detuvo ahí: Ishikawa puso en marcha una campaña digital para reclamar que las empresas no pudieran exigir a sus empleadas este tipo de calzado. Niños con falda en el colegio: las razones detrás de la medida. La jupe, une histoire décousue. Elle a longtemps balayé les trottoirs, cachant des jambes que la décence recommandait de soustraire aux regards avant de remonter dans un vent de liberté au ras des fesses.
Une histoire de la minijupe - Objet de désir et d'émancipation. Le pantalon, symbole du féminisme. On entend souvent (à tort) que le féminisme et la mode sont des mondes opposés, que les deux univers peuvent même avoir des idéologies incompatibles. Mais il est intéressant de noter que certains vêtements et créateurs de mode ont contribué à l’émancipation des femmes, et sont eux aussi des acteurs (indirects, certes) du féminisme moderne ! Et s’il y a bien une fringue qui peut symboliser ce mouvement, c’est le pantalon. Le pantalon, un vêtement exclusivement masculin Si l’on retrouve quelques preuves que certaines femmes Mèdes (un des peuples de l’Iran à l’époque où le pays s’appelait la Perse) portaient des pantalons, comme les hommes, aux alentours du VIème siècle avant Jésus-Christ, en Occident, ce vêtement ne fera son entrée officielle dans les placards féminins qu’à partir du XXème siècle.
Avant cela, ce sont les mœurs et surtout l’Église qui condamnent le port de cette fringues pour la gent féminine. . « Viola ! Christine Bard, Une histoire politique du pantalon. 1« Le costume reflète l’ordre social et le crée, permettant, notamment, le contrôle des individus » (p. 7).
Dans Une histoire politique du pantalon, Christine Bard, loin d’une histoire de la mode, inscrit sa recherche à la croisée de l’histoire du genre et de l’histoire politique de la culture matérielle. Elle montre que le vêtement est un objet genré, socialement construit, et qui fonctionne comme un symbole de pouvoir. (52) La Robe: Un indicateur historique et culturel avec l'historien Georges Vigarello. Les bodys sexistes de Petit bateau. Non non non, la marque bon chic bon genre n’a pas créé le scandale avec une nouvelle ligne de vêtements à l’esprit caustique, et non elle n’a pas non plus choqué en lançant une ligne de strings pour petite fille dès 8 ans.
Petit Bateau est en fait accusé… de sexisme. L’objet du scandale ? Ces deux bodys, jugés honteux par beaucoup d’internautes. [Histoire de l'art] Le rose, symbole viril ? Les hommes peuvent-ils porter du rose ? Dress code sexiste : enquête sur une féminité stéréotypée. “Des talons auraient été attendus pour ce type de rendez-vous protocolaire” C’est ce qu’on a entendu quand Sibeth Ndiaye, la conseillère presse d’Emmanuel Macron, est arrivée en derbys, le jour de l’investiture du nouveau Président.
Comme s’il était inimaginable de travailler sans talons hauts. Certains employeurs les exigent d’ailleurs, comme jupes et hauts échancrés. Enquête sur une féminité stéréotypée imposée. L’image est consternante. (18) Près de la moitié des femmes ont déjà changé de tenue par crainte du sexisme. Dans les collèges et les lycées, tenue correcte exigée... surtout pour les filles.
Pour franchir les portes des collèges et lycées, c'est tenue correcte exigée, une règle inscrite dans le règlement intérieur des établissements.
Mais filles et garçons ne sont pas égaux face aux codes vestimentaires, une inégalité que les adolescents dénoncent sur les réseaux sociaux où les témoignages pullulent. C'est un mot-clé qui a été beaucoup utilisé par les collégiens et les lycéens avec le retour des beaux jours.