Tabou des règles. Jouets. Monde du travail. Ecole. Littérature jeunesse et dessins animés. Médias. Cerveau. Sport.
Tenue vestimentaire. Jeux vidéos. Beauté. Virilité. Le pouvoir de l’amour. Je vous remercie pour cette œuvre encore une fois très intéressante.
Je voulais toutefois revenir sur une notion dont je me suis demandé si elle était juste. Vous parlez de « répartition du travail émotionnel ». Est-ce vraiment une question de répartition ? L’idée de répartition suggère que quand l’un prend en charge une partie de ce travail, l’autre s’en voit déchargé. Mais est-ce vraiment comme ça que cela se passe ? Il me semble plutôt pour que vous plaidiez pour que les hommes investissent davantage le « travail émotionnel », mais au final, je ne suis pas sûr que ça décharge les femmes d’une quelconque charge (Si votre conjoint fait preuve de cette attention pour autrui, vous ne ferez pas moins attention à autrui).
Le couple ou les convictions, une féministe hétéro aura difficilement les deux. Temps de lecture: 9 min.
Les enfants associent pouvoir et masculinité dès l'âge de 4 ans. Pour que les petites filles puissent être et aimer ce qu’elles veulent, sans qu’on les emmerde (parties 1 et 2) – Maman, rodarde ! Comme promis, voici la version fille des dépliants d’autodéfense antisexiste. J’avais envie d’aborder teeeellement de thèmes, j’ai trouvé tant d’exemples géniaux, que je me suis retrouvée avec 22 dépliants à mettre en page ! La première partie inclut les thèmes suivants : les voitures, le foot, les poils, les cheveux courts et rasés, la couleur bleue, les vêtements d’homme, le lesbianisme, la bisexualité, les vagins et les utérus, les femmes sans enfant.Vous pouvez accéder au pdf à imprimer en cliquant sur ce lien. Dans la deuxième partie, vous retrouverez les mathématiciennes et autres scientifiques, les astronautes, les informaticiennes, les gameuses, les aventurières, les femmes pirates, les filles qui se battent et qui font la guerre, les cheffes d’État et de grandes entreprises.
Bref, un beau panel de meufs super badass ! Le pdf se trouve ici. L’éducation, clé de la lutte contre le sexisme. Les comportements des filles et des garçons sont façonnés dès le plus jeune âge par les injonctions parentales.
LE MONDE | 07.03.2018 à 06h37 • Mis à jour le 07.03.2018 à 18h00 | Par Gaëlle Dupont A peine entré dans la ludothèque, Maël, 7 ans, se précipite sur le petit aspirateur bleu, tandis que Soléane, 5 ans, s’affaire autour du train. Ici, pas de coin filles ou garçons. Au mur, une affiche représentant deux poupées résume l’état d’esprit de ce local de la ville de Cergy (Val-d’Oise), animé par l’association Le jeu pour tous. Les inégalités femmes-hommes prennent racine dès le plus jeune âge.
Une enquête de l’Unicef auprès de 26 458 enfants et ados de 6 à 18 ans met en lumière les discriminations spécifiques dont sont victimes les filles.
L’inégalité des sexes s’installe dès l’enfance, avec des filles davantage privées de « lieux de sociabilité amicale et de loisirs » et qui ne se mélangent pas aux garçons dans les cours de récréation, s’alarme l’Unicef France dans une enquête publiée jeudi 8 novembre. Elles subissent des « discriminations spécifiques » affirme cette étude réalisée auprès de 26 458 enfants et adolescents de 6 à 18 ans, à qui ont été posées 165 questions sur le respect de leurs droits, leur vie quotidienne, leur éducation, leurs loisirs et leur santé. « Le fait d’habiter dans un quartier populaire ou prioritaire ou encore d’avoir des parents au chômage a un effet plus fort pour les filles que pour les garçons » en termes d’accès aux savoirs à la santé, ou à des lieux de loisirs, estiment les auteurs de l’enquête. « Tenue correcte exigée »
L’égalité dans l’espace public (9’03) L’art de l’insulte chez les jeunes filles. Après avoir enquêté sur l’entrée dans la vie amoureuse et la sexualité, la sociologue Isabelle Clair a décortiqué le rôle des insultes – y compris sexistes – qui peuvent fuser entre filles à cet âge.
LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Baptiste Coulmont (Sociologue, maître de conférences à l’université Paris-VIII et contributeur "Sciences") Carte blanche. Les sociologues s’intéressent parfois à des pratiques habituelles apparemment sans grandes conséquences, à des conversations qu’on oublierait si elles n’étaient pas minutieusement prises en notes.
C’est pourquoi il leur faut tenir un « journal de terrain », recueil analytique des observations quotidiennes. En mettant en série ses observations, il est possible d’arriver à comprendre la signification que revêtent ces comportements. Isabelle Clair (CNRS) le montre bien dans « S’insulter entre filles », un article paru il y a quelques semaines dans la revue Terrains & travaux (ENS Paris-Saclay, 2017). Comment la société de consommation fabrique-t-elle les filles. 112 octobre 2016. La socialisation culturelle sexuée des enfants au sein de la famille. Des stéréotypes de sexe décrits dans Du côté des petites filles (Belotti 1973) aux travaux portant sur les pratiques de loisirs sportifs (Menesson 2006) ou culturels (Livingstone 1999 ; Pasquier 1999 ; Détrez 2003 ; Muller 2005 ; Octobre 2005 ; Glévarec 2010), les analyses ont mis en évidence le rôle des conditionnements sociaux dans la formation d’attitudes et de représentations de sexe et ont montré que nombre d’entre eux prennent leur source dans l’enfance (Tavan 2003).
Chaque sexe est assorti d’une batterie de ‘qualités’ supposées intrinsèques, qu’il s’agit de faire coïncider afin de ‘bien faire’ la fille ou le garçon que les pratiques ou consommations culturelles servent à exprimer. Ainsi : Méthodologie On s’appuie ici sur deux types de données, mobilisées parallèlement : L’enquête a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif national de la population scolarisée (double tirage : échantillon d’écoles puis de classes). Jouets, habits, sports : filles et garçons ne sont pas à égalité. Petit garçon à vélo, 2004, et petite fille avec une poupée Corolle, 2011, Paris (A.SEL, M.GIRAULT/SIPA - Montage le Plus) Que les parents emmènent spontanément leur petit garçon au square pour jouer davantage que leur petite fille n’est pas si étonnant.
Les stéréotypes de genre - Corpus - réseau Canopé. Cette séquence peut être utilisée dans le cadre des programmes de 1res S, ES et L.La notion de stéréotypes de genre peut être abordée par un débat précédé d’un questionnement sur la définition d’un stéréotype et sur l’existence de stéréotypes autour de l’identité sexuelle.