Jeanne Burgart Goutal, qu'est-ce que l'écoféminisme ? - Ép. 66/100 - Profession philosophe. Etre philosophe, est-ce un métier ?
Est-ce une vocation ? Comment se fabrique un concept ? Et quel est le rôle du philosophe dans la cité ? Jeanne Burgart Goutal enseigne la philosophie au lycée Saint-Charles à Marseille, et son travail s’articule autour d’un concept : l’éco-féminisme. Son livre Être écoféministe : théories et pratiques est le fruit de 7 ans de recherches. L'invitée du jour : Jeanne Burgart Goutal, professeure de philosophie au lycée Saint-Charles de Marseille, autrice du livre Être écoféministe - Théories et pratiques aux éditions L'Echappée (2020) Réfléchir en décalant le point de vue Ce qui m’a intéressée, c’est de voir que l'écoféminisme n'est peut-être pas seulement un phénomène de mode réductible à un discours très simpliste sur l’homme prédateur "qui nique la planète comme il nique sa mère", comme on le voit sur les pancartes dans les manifs.
La posture philosophique face à son objet de recherche. Recherche. Lectures écoféministes de l'anthropocène : quels mondes voulons-nous ? Posté le 12/12/2019 453 lectures Cette communication a été enregistrée lors d'une séance du séminaire pluridiciplinaire Organisation et réorganisation des espaces culturels : politiques et représentations organisé par l'équipe ERLIS (EA 4254).
En 2019-2020, le séminaire s'intitule Les espaces culturels et littéraires à l'épreuve de nouvelles approches : écoféminisme, écocritique et écopoétique. Noémie Moutel est agrégée de civilisation des mondes anglophones, doctorante et chargée d'enseignements à l'Université de Caen Normandie depuis 2013. Elle a récemment publié "La Métaphore du Viol de la Terre: une proposition écoféministe" dans Écologies et Humanités, Revue Essais n° 13, 2018 et "Theodore Roszak's Glade in the Memoirs of Elizabeth Frankenstein: an Ecofeminist Dwelling of Emancipation" dans Dwellings of Enchantment: Writing and Reenchanting the Earth, édité par Bénédicte Meillon, Rowman & Littlefield’s Ecocritical Series (à paraître).
Résumé de la communication. Écopsychologie et écoféminisme. Les deux communications de cet enregistrement ont été prononcées dans le cadre du colloque intitulé Humains, animaux, nature : quelle éthique des vertus pour le monde qui vient ?
Qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 24 juin au 1er juillet 2019, sous la direction de Gérald HESS, Corine PELLUCHON et Jean-Philippe PIERRON. L'écopsychologie, présentée par Michel Maxime Egger, et l'écoféminisme, dont il est question avec la communication de Layla Raïd, ne relèvent pas de l'éthique des vertus. Car celle-ci n'est pas une approche particulariste de la morale, contrairement à l'écoféminisme, mais elle implique, conformément à ses sources antiques, un certain universalisme et même un certain intellectualisme. Toutefois, ces approches qui insistent respectivement sur la dissociation raison/émotions et sur les relations particulières que nous avons avec les milieux et les autres vivants entrent en dialogue avec l'éthique des vertus.
Écouter 54 min. L'écoféminisme : qu'est-ce donc ? 27 mars 2020 Texte inédit pour le site de Ballast Dans les milieux militants et académiques français, l’heure semble à la découverte progressive de l’écoféminisme.
En manifestation, on ne compte plus les pancartes tout à la fois féministes et écologistes. Né aux États-Unis contre l’industrie nucléaire dans les années 1970 et 80 — et désormais porté en Amérique latine, en Inde ou en Indonésie —, ce mouvement politique et philosophique hétéroclite (culturel, spiritualiste, matérialiste, socialiste, queer ou encore végétarien) corrèle la mise à sac des écosystèmes par le capitalisme et l’oppression séculaire des femmes par le patriarcat. Deux reproches lui sont régulièrement adressés : l’essentialisme et le mysticisme.
Sans doute faut-il mobiliser le terme « écoféminisme » au pluriel. Écopsychologie et écoféminisme. Les deux communications de cet enregistrement ont été prononcées dans le cadre du colloque intitulé Humains, animaux, nature : quelle éthique des vertus pour le monde qui vient ?
Qui s’est tenu au Centre Culturel International de Cerisy du 24 juin au 1er juillet 2019, sous la direction de Gérald HESS, Corine PELLUCHON et Jean-Philippe PIERRON. L'écopsychologie, présentée par Michel Maxime Egger, et l'écoféminisme, dont il est question avec la communication de Layla Raïd, ne relèvent pas de l'éthique des vertus. Les femmes au jardin chez Balzac et George Sand : lieu d'enfermement. Lieu de réflexion, de lecture ou de promenade, le jardin est aussi un espace clos susceptible de se transformer en prison pour dire les contraintes imposées aux femmes.
C’est plus spécialement sous l’angle du genre que se place la présente réflexion car les représentations de la femme au jardin sont codifiées : lieu de réflexion, de lecture ou de promenade, le jardin est aussi un espace clos susceptible de se transformer en prison pour dire les contraintes imposées aux femmes. Deux fictions serviront d’exemple pour interroger cette mise en scène de l’aliénation féminine : Honorine de Balzac et Isidora de George Sand. Dans les deux cas, il s’agit de jardins parisiens, des jardins clos qui peuvent cependant communiquer avec d’autres jardins et dans lesquels la femme est confrontée à l’idée de liberté.
Prisonnières enchantées de jardins dévolus au loisir, à l’art ou à la promenade, les héroïnes de Sand ou de Balzac souffrent d’un enfermement catégoriel. Écouter 55 min.