01. Bien utiliser les sources d’information. L’accès aux sources Avoir un vrai carnet d’adresses : La qualité du carnet d’adresses et l’étendue des contacts personnels du journaliste vont servir son efficacité et sa crédibilité.
Alimenter un fichier de personnes-ressources : Ce fichier, partagé avec l’ensemble de la rédaction, permet de choisir l’interlocuteur le plus fiable ou le plus original, l’expert pertinent pour chaque reportage. Régulièrement tenu à jour, il permet de vérifier que la rédaction ne sollicite pas toujours les mêmes interlocuteurs. Entretenir des contacts réguliers avec les sources institutionnelles : Les institutions, les organisations politiques, les associations sportives ou autres, communiquent en permanence.
Appeler les permanences des pompiers, de la police, des gendarmes : Pour le journaliste, c’est un moyen efficace au quotidien pour être informé rapidement des événements, des faits divers et manifestations… 03. Produire de l’information. Côté journaliste, produire de l’information, consiste d’abord à suivre l’actualité.
Le journaliste arrive toujours en conférence de rédaction avec des « propositions» de sujets d’actualité. La discussion avec toute la rédaction permet de déterminer l’angle d’attaque qui convient le mieux pour traiter un sujet et trouver sa place dans le journal télévisé. Trouver un traitement différent* pour chaque sujet, faire preuve de créativité, constitue la valeur ajoutée apportée par le journaliste et par l’ensemble de l’équipe qui prépare le journal télévisé. (*différent des autres medias, des autres télévisions, des années précédentes …). 04. Choisir un traitement qui valorise le sujet. 05. Les contraintes de durée et de dispositif. Formats et durées des reportages dans le Journal Télévisé Images seules commentées (« off » ou « à travers ») Il s’agit de séquences de 15 à 30 secondes d’images commentées par le présentateur en plateau.
Au montage, il faut : 06. Se préparer et partir en tournage. Exemple : soit un événement, les inondations dans un village. 1.
Construire un tableau : En colonne faire la liste de l’ensemble des acteurs concernés par cet événement (QUI ?) En ligne : pointer tous les thèmes abordés (QUOI ?) 07. Choisir les personnes à interviewer. Choisir le profil des interlocuteurs permet de produire des interviews informatives.
L’acteur : « il a fait ou subi ». Au cœur de l’événement, il raconte ce qu’il a vécu. Une information « de première main » souvent délivrée sur un mode narratif, chronologique et détaillé que journaliste doit synthétiser dans son commentaire. Pour obtenir un récit vivant, l’interviewé-acteur peut être mis en situation (l’interviewer sur les lieux de l’action, lui montrer une photo, une vidéo ou un objet emblématique de l’événement). Le témoin : « il a vu ou entendu ». A la périphérie de l’événement, il ne peut donner que son point de vue. 10. S’exprimer en images. Signification des valeurs de plans.
A chaque fois que le caméraman met en route sa caméra, filme et stoppe, il produit un plan. 11. Gérer les sons du reportage. 12. Ecrire pour l’écran. L’infographie : quelques conseils.
Tableaux, graphiques ou dessins réalisés via l’infographie « parlent » souvent plus que des images commentées de façon linéaire. Ces synthèses visibles en un clin d’œil permettent au journaliste de donner beaucoup plus d’information en beaucoup moins de temps. A condition de respecter quelques règles de lisibilité : 13. Derusher et construire le reportage. Au dérushage, le journaliste repère les plans clés qui constituent les étapes du plan de montage et les temps forts du reportage.
Visionner tous les plans et retenir ceux qui semblent pertinents avec le sujet et le propos du reportage : situations, interviews, images et sons clés, ambiances…Identifier chaque plan grâce à un ou plusieurs mots-clés indiquant son contenu ainsi que ses caractéristiques telles que valeurs de plans, thèmes, personnages, lieux….Noter l’adresse de chaque plan sélectionné à l’aide de deux time code : celui de la première image du plan et celui de sa dernière image (le time code identifie chacune des images tournées).Stocker les plans sélectionnés et identifiés dans le chutier.Organiser le chutier en regroupant les « familles de plans ». Qu’est-ce qu’une famille de plans ? 14. Monter le reportage.
Du plan à la séquence La première étape consiste à choisir dans les rushes le point d’entrée et le point de sortie qui permettent de passer du plan tourné au plan utilisable dans une séquence.
Très souvent un seul plan ne signifie rien : pour qu’il prenne sens, il faut l’insérer dans une séquence, une succession de plans, au moins trois plans, appartenant le plus souvent à la « même famille de rushes ». Le plan séquence est une exception à cette règle : il constitue à lui seul une séquence à part entière. 16. Ecrire le commentaire du reportage. Ecrire en priorité le lancement du reportage et l’envoyer au présentateur.
17. Mixer le reportage. Commentaire et mixage : le journaliste relit son commentaire pour gagner en : Précision : remplacer tous les mots qui suscitent une interrogation chez le téléspectateur par une information (ex : « certains » élus = ?? Élus = 12 élus).Concision : supprimer les mots inutiles ou remplacer les locutions par un mot juste (ex : « procéder à l’inventaire » = inventorier / recenser / compter / comptabiliser).Cohérence : vérifier l’articulation entre les derniers mots du lancement du présentateur et les premiers mots du commentaire. Le journaliste relit son commentaire en le calant sur le montage audiovisuel.
Justesse du ton : choisir des images-repère comme « top-départ » de chacun de mes commentaires : ce truc oblige à regarder l’écran lors de l’enregistrement, permet de redémarrer avec énergie chacun des commentaires du reportage et d’éviter ainsi une lecture linéaire et monotone, déconnectée de ce que voit le téléspectateur… Les conseils du mixeur Le bon rapport images/texte est de 70 à 80 %. 20. Présenter le journal télévisé. Le rôle du lancement : mettre en valeur le reportage dans le Journal Télévisé. Pour écrire les lancements, le présentateur s’appuie sur les éléments de lancement et les informations fournies par les journalistes et, s’il en a le temps, sur le visionnage des reportages au fur et à mesure qu’ils sont PAD (Prêt A Diffuser). Il s’agit de : Replacer le reportage dans son contexte (historique, géographique),Donner des informations sur ce qui a généré ce reportage : conférence de presse, événement factuel, anniversaire ou commémoration, effet d’agenda,Mettre en valeur le traitement et de l’angle : exclusivité, originalité, proximité, suivi de l’information.
22. Révisionner pour progresser. Qui participe aux séances de visionnage critique ? Documentalistes, journalistes rédacteurs ou caméramen, monteurs, scriptes, techniciens du son ou de l’image, cadres et personnels administratifs. Comment organiser la séance de visionnage critique ? Une fois par semaine ou une fois par mois, tout le monde se rassemble et regarde le reportage télévisé, sans prendre de notes. Après visionnage, chacun note spontanément et subjectivement ce qu’il a retenu, sans « forcer » sa mémoire ni imaginer les conditions de production ou les aléas de la fabrication. Les professionnels qui participent aux séances de visionnages critique doivent rester concentrés sur la diffusion et discuter du journal tel qu’il a été vu par les téléspectateurs. 24. Etre un journaliste responsable.