Twitter. Incendie à Rouen. Trois questions sur cet écoquartier qui doit sortir de terre au pied de l’usine Lubrizol. L’écoquartier Flaubert, qu’est-ce que c’est ?
Présenté comme « l’un des plus grands projets d’aménagement urbains de France », l’écoquartier Flaubert prévoit un aménagement de 90 hectares en bordure de Seine, au cœur de la Métropole, entre Rouen et Petit-Quevilly. Des quais attrayants, un cadre de vie structuré en îlots avec un aménagement paysager, 250 000 m² de bureaux et des espaces publics… Rouen Flaubert disposera aussi de bâtiments « hautement performants pour la maîtrise de l’énergie ».
Ainsi que de 30 hectares d’espaces verts. Mais depuis l’incendie de Lubrizol, ce séduisant projet d’écoquartier interroge et fait même rire jaune beaucoup d’habitants de la ville. Car l’usine Seveso, classée seuil haut, est située à moins d’un kilomètre du point le plus proche du futur quartier, du côté de la route nationale qui longe le pont Flaubert. Où en est le projet ? En avril 2016, l’Autorité environnementale du gouvernement avait rendu son avis sur l’étude d’impact réalisée. Lubrizol à Rouen : le géographe Arnaud Brennetot analyse la communication défaillante - Société - Paris Normandie. Il s’agit d’un document « provisoire » établi sur six pages, adressé hier aux médias mais aussi « à un certain nombre de mes contacts, pour simple information », indique Arnaud Brennetot. « J’ai conçu cela comme un rapport objectif que chacun peut utiliser pour en tirer des conclusions », assure l’universitaire rouennais, auteur d’une analyse sur la communication mise en place autour de la catastrophe industrielle.
Le rapport pointe une série accablante d’erreurs. Et si ce dernier demeure provisoire, c’est parce que les observations « s’arrêtent au vendredi 4 octobre », précise le géographe. Même si, depuis ce jour-là, « le phénomène que je mets en évidence tend à se prolonger », note-t-il. Pourquoi avoir décidé de mener ce travail d’analyse ? Arnaud Brennetot : « Comme des dizaines de milliers de personnes, j’ai été directement concerné par cette communication de crise.
Lubrizol. Nous avons analysé les documents publiés depuis l’incendie et voici ce que nous avons trouvé - Grands Formats - Paris Normandie. Quelques couacs Depuis, la préfecture tient quasi quotidiennement une conférence de presse et publie les documents dont elle dispose, non sans quelques couacs comme cette première version des rapports d’amiante dans lesquels figuraient les noms de famille de trois pompiers dont les tenues ont été analysées.
Sans compter les problèmes informatiques rendant parfois le téléchargement long et difficile. Parmi les documents rendus public se trouvent notamment les différents résultats d’analyses effectuées depuis le premier jour de l’incendie, dans l’air et au sol ; les fiches techniques des produits qui se trouvaient à l’intérieur des entrepôts qui ont brûlé ; les résultats de « surveillance de l’eau potable » ; ou encore, les cartes montrant les différents points de prélévements choisis pour mener les examens. Après Lubrizol, quel avenir pour le quartier Flaubert de Rouen ? Une réflexion engagée. L’image a fait florès sur les réseaux sociaux, le jour de l’incendie de l’usine chimique Lubrizol de Rouen (Seine-Maritime), jeudi 26 septembre 2019 : le panache de fumée au-dessus des panneaux annonçant la construction du futur écoquartier Rouen Flaubert.
Un contraste saisissant entre le nuage noir toxique et les promesses d’une « aventure urbaine », d’« habiter dans un écoquartier calme et vivant », à « haute performance environnementale ». Situé à proximité de l’usine ravagée, ce nouveau quartier, qui doit associer logements, activités économiques et services – soit 15 000 personnes au total -, est-il déjà mort-né ? Et si l’usine venait à rouvrir, une cohabitation avec elle serait-elle possible ?
Lubrizol. Les Rouennais en quête d'une vérité « que les scientifiques ne peuvent pas fournir » Mardi 8 octobre 2019, ils étaient encore un millier à battre le pavé, à Rouen, pour réclamer « la vérité » quant à l’incendie de l’usine Lubrizol, et à cet affolant panache de fumée qui s’est est dégagé, traversant Rouen et des communes environnantes.
Entreprises impactées par le sinistre, préfecture et État étaient partout sur les pancartes et dans les slogans, le mensonge et le manque de transparence pointés du doigt. Lire aussi : Les dirigeants de Normandie Logistique sur Lubrizol : « L’incendie ne part pas de nos locaux » « La ‘vérité’, pour le moment, personne ne l’a » Qu’a-t-on réellement respiré lorsqu’on se trouvait sous le panache de fumée ? Y a-t-il des risques de cancers sur le long terme ?
Lubrizol : pourquoi la responsabilité des pouvoirs publics est impossible à écarter. L'usine Lubrizol de Rouen, fabriquant des additifs lubrifiants, est implantée depuis 1954 dans la zone industrielle et portuaire au sud-ouest de la ville de Rouen, l'emprise du site se répartissant sur les communes de Rouen et de Le Petit-Quevilly.
L'occupation des terrains proches du site sur la commune de Rouen est une zone industrielle, alors que sur la commune de Petit-Quevilly il s'agit d'habitat. Au vu de la contamination des sols et de l'air jusqu'en Belgique à la suite de l'incendie qui a dévasté le site le 26 septembre dernier, et surtout de l'interdiction de consommer des produits agricoles sur plus de 200 communes à l'heure actuelle, il est intéressant de regarder ce que dit le PPRT (Plan de protection des risques technologiques) de l'usine de Lubrizol - inchangé depuis 2014 - à propos de la protection des habitants et des activités économiques en cas d'incendie ou d'explosion.
TRIBUNE. "Après Lubrizol, plus jamais ça" : 11 syndicats et associations pointent la responsabilité des industriels et de l'État. Dans une tribune publiée sur franceinfo, les signataires appellent à un sursaut dans la politique de gestion des risques industriels.
Ils appellent à un sursaut après la catastrophe du 26 septembre 2019, à Rouen : ce matin-là, un gigantesque incendie a détruit 5 253 tonnes de produits chimiques chez Lubrizol, une entreprise de produits chimiques classée Seveso seuil haut. L'incendie a aussi touché trois entrepôts de son voisin Normandie Logistique qui stockait plus de 9 000 tonnes de produits sur son site. Syndicats ou associations, les onze signataires de la tribune, publiée par franceinfo jeudi 17 octobre, dénoncent des négligences et des insuffisances et pointent un manque de transparence.
Et au-delà de Lubrizol, ils appellent à un sursaut dans la politique de gestion des risques industriels. Ces négligences coupables font courir aux salariés, aux populations et aux écosystèmes des risques graves, à court et long terme. Incendie de l'usine Lubrizol à Rouen : Inquiétude persistante trois semaines après l'incident. Entre 700 et 800 personnes, selon les organisateurs, ont participé jeudi soir à Rouen à une réunion publique au cours de laquelle elles ont exprimé leur inquiétude persistante, trois semaines après l'incendie de l'usine Lubrizol. « Le jour même de l’accident, des écoles sont restées ouvertes.
Tout le monde s’est retrouvé à gérer un peu comme il le pouvait. Des mômes de 2, 3 ans ont été exposés et l’institution ne les protège pas », a ainsi affirmé un enseignant du collège Jean Lecanuet à Rouen, lors de cette réunion organisée par des membres de la société civile (syndicats, associations, etc.). « Le jour de l’accident, on nous a dit que l’on pouvait partir mais on ne savait pas où aller. Nous sommes restés sur place, dans les caravanes. Le billet vert. Une délicate opération d'évacuation à l'usine Lubrizol à Rouen. Un robot pince va venir traiter les bidons noircis par les flammes dans l'usine Lubrizol de Rouen détruite lors d'un incendie il y a presque un mois.
Est ce que vous connaissez le mikado ? Ce jeu qui consiste à enlever des baguettes sans faire tomber toutes les autres. Imaginez qu'il est pratiqué avec des fûts de produits chimiques enchevêtrés les uns dans les autres. En plus, vous ne jouez pas directement avec la main mais vous pilotez un robot équipé d'une pince. A Rouen, après l’incendie de Lubrizol, « il y a un sentiment de trahison » Depuis le grenier de sa maison, sur les hauteurs de Rouen, Stéphane Martot a une vue imprenable sur la boucle de la Seine, le port autonome de Rouen et Lubrizol.
Quand de premières explosions ont retenti vers 5 h 30 du matin, jeudi 26 septembre, elles ne l’ont pas empêché de replonger dans les bras de Morphée. « La veille, on avait manifesté pour les retraites, raconte ce travailleur social de 47 ans. Je me suis dit dans mon demi-sommeil : ils sont quand même gonflés les copains dockers de tirer des pétards en pleine nuit ! Et puis je me suis rendormi. » Ce n’est que deux heures plus tard, quand les sirènes d’alerte se sont mises à hurler, que Stéphane Martot a compris. Il s’est précipité dans son grenier, a ouvert le Velux et a filmé puis posté sur les réseaux sociaux : l’usine chimique en feu et l’immense panache noir qui se répand au-dessus de la ville. « C’était Mad Max sous mes fenêtres. Depuis l’incendie de Lubrizol à Rouen, le préfet Pierre-André Durand « seul face à tous »
Il a fallu les caméras de l’émission « Envoyé spécial » de France 2 pour que Pierre-André Durand exprime un début de contrition, jeudi 10 octobre, quinze jours après le spectaculaire incendie qui a ravagé, jeudi 26 septembre, à Rouen, une partie de l’usine chimique Lubrizol et de sa voisine, l’entreprise Normandie Logistique. Interrogé sur ses propos prononcés deux jours après le sinistre – « un état habituel de la qualité de l’air » –, le préfet de Normandie et de Seine-Maritime reconnaît : « J’ai un regret, parce que ce que j’ai dit était techniquement exact, mais mal compris par nos concitoyens. » Arrivé de Seine-Saint-Denis il y a six mois à peine, Pierre-André Durand, en fonctions depuis le 23 avril 2019, ne s’était pas encore fait un nom en Normandie.
Non, Bonduelle ne met pas « des cancers en boîte » depuis l’incendie de Lubrizol. « Je fais suivre : boycottez les conserves Bonduelle… » C’est sous cet intitulé que la rumeur véhicule un message, attribué à « une habitant de la banlieue de Rouen » : « Bonduelle [est] en train de récolter les haricots et les flageolets à 80 km de Rouen sans aucun scrupule !!! Mon mari est chauffeur et c’est lui qui [les] ramène à la conserverie !!! On est en train de nous mettre des cancers en boîte chez Bonduelle. Mais les petits producteurs même chez nous dans le nord [ont l’interdiction] de vendre ou consommer leurs cultures et le lait… » Ce message a été partagé des milliers de fois sur Facebook depuis la mi-octobre, notamment sur la page Facebook Anonymous France (un compte sans lien avec le mouvement Anonymous et qui diffuse un grand nombre de fausses informations). Incendie de l’usine Lubrizol à Rouen : Les questions en suspens avant l’audition du patron de l’entreprise.
Le 26 septembre dernier, un incendie s’est déclaré à Rouen à l’usine Lubrizol, entreprise de produits chimiques classée Seveso seuil haut. Ce gigantesque incendie a détruit 5.253 tonnes de produits chimiques, mais il a aussi touché trois entrepôts du voisin, Normandie Logistique, qui stockait plus de 9.000 tonnes de produits. Début octobre, le Sénat a mis en place une commission d’enquête, qui va auditionner ce mardi Eric Schnur, le président du groupe Lubrizol. Guillaume Blavette, administrateur de France nature environnement (FNE), revient pour 20 Minutes sur les questions qui restent encore sans réponse. Près d’un mois après l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le patron du groupe, Eric Schnur, va devoir s’expliquer. Il est attendu, ce mardi, devant la commission d’enquête sénatoriale mise en place pour « évaluer l’intervention des services de l’État dans la gestion des conséquences environnementales, sanitaires et économiques de l’incendie de l’usine Lubrizol ».
Incendie de Lubrizol à Rouen : « L’attractivité de la ville va en prendre un coup » L’incendie de l’usine Lubrizol a déjà eu des conséquences sur l’économie locale, aussi bien pour les commerçants que pour le secteur du tourisme. L’accident, aux conséquences sanitaires et environnementales encore incertaines, rappelle les risques engendrés par la présence d’usines Seveso, ce qui pourrait dissuader des actifs de s’installer à Rouen. Mais Rouen pourrait retrouver des couleurs grâce à une communication musclée autour de ses événements culturels et de ses multiples atouts. De notre envoyée spéciale à Rouen Ce mardi matin, au bar tabac La Madeleine à Rouen, seuls trois clients sont au comptoir. Le café est situé dans le quartier ouest de la ville, qui fait face à l’usine Lubrizol, touchée par un grave incendie le 26 septembre.
Force est de constater que depuis l’accident, les Rouennais sortent moins de chez eux et consomment moins. Un mois après l’incendie de Lubrizol, début des auditions à l’Assemblée et au Sénat. Près d’un mois après l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, députés et sénateurs ont entamé, mardi 22 octobre, leurs auditions sur l’incendie qui, le 26 septembre, a ravagé l’usine classée Seveso seuil haut.
Le PDG du groupe américain, Eric Schnur, est entendu le matin par les députés et l’après-midi par les sénateurs. « Toutes les informations dont nous disposons indiquent que l’incendie s’est déclenché à l’extérieur de nos installations, mais nous attendons d’en connaître exactement la source et la cause », a-t-il déclaré à l’Assemblée, ajoutant « comprendre les nombreuses questions relatives à la santé et à l’environnement » soulevées. « Nous savons précisément quels produits Lubrizol ont brûlé dans nos entrepôts et dans ceux de Normandie Logistique, et nous pouvons affirmer que ces substances ne posent aucune menace sur la santé – ni à court terme ni à long terme – en dehors de l’irritation passagère normalement provoquée par la fumée.
Deux auditions distinctes Evacuation des fûts. Bien avant l’incendie de l’usine Lubrizol, les lacunes alarmantes des sous-traitants étaient connues. Près de quatre semaines après le gigantesque incendie qui a ravagé l’usine chimique Lubrizol, à Rouen, jeudi 26 septembre, on ne sait toujours pas comment un tel feu a pu se déclarer sur un site classé Seveso seuil haut censé être surveillé comme le lait sur le feu en raison de la dangerosité et de la quantité des substances stockées. Ouverte pour « mise en danger d’autrui », l’enquête préliminaire du parquet de Paris devra identifier ce qui a dysfonctionné en termes de sécurité. Robot télécommandé, brumisateurs anti-odeurs… Quatre questions sur l'opération de dépollution de l'usine Lubrizol. Lubrizol : l'enquête n'a pas encore permis de déterminer la cause et la localisation du départ de l'incendie.
Lubrizol à Rouen : "Les pompiers ont manqué d'eau pendant quatre heures", révèle le président de la commission d'enquête du Sénat sur l'incendie. Une commission d'enquête sénatoriale s'est rendue sur le site de l'usine Lubrizol à Rouen, un mois après l'incendie. Ils ont rencontré des salariés très éprouvés par la catastrophe et ses conséquences. Lubrizol : Edouard Philippe promet un dédommagement "complet" et "rapide" après l'ouverture de deux fonds d'indemnisation. Incendie de Lubrizol à Rouen : un mois après, les questions qui demeurent. Lubrizol : des failles dans le dispositif anti-incendie. Lubrizol espère redémarrer l'usine de Rouen « rapidement » Lubrizol: un mois après l'incendie, les riverains réclament plus de transparence et s'organisent.
Lubrizol : plusieurs centaines de personnes rassemblées à Rouen - Société - Paris Normandie. "Notre avenir sent le cancer" : plusieurs centaines de personnes rassemblées à Rouen, un mois après l'incendie de l'usine Lubrizol. Environ 500 personnes, selon la police, sont venus exprimer leur inquiétude devant le palais de justice de Rouen. Environ 500 personnes, selon la police, se sont rassemblées, samedi 26 octobre dans l'après-midi, devant le palais de justice de Rouen (Seine-Maritime) pour exprimer leur inquiétude face aux conséquences possibles de l'incendie de l'usine chimique Lubrizol, il y a un mois, ont constaté des journalistes de l'AFP.
>> Lire aussi : Un mois après la catastrophe, des interrogations persistent "Notre passé sent Lubrizol, notre avenir sent le cancer", ou encore "Avec Lubrizol, on meurt un peu, mais pas trop", pouvait-on lire sur des pancartes brandies par les participants, réunis à l'appel d'un "collectif unitaire", regroupant associations, syndicats et partis politiques.
Des élus EELV et PS étaient également présents. "On est parti dans un combat extrêmement long (...) Lubrizol: Emmanuelle Wargon juge « prématuré » de dire que l'usine va rouvrir « très vite » Lubrizol. Le préfet revient sur les systèmes d’alerte : « Nous avons identifié des marges de progrès » - Société - Paris Normandie. Incendie de Lubrizol : aux origines de la défiance. L’enquête sur l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen confiée à des juges d’instruction.
Incendie de Lubrizol: à Rouen, Macron cherche à rassurer la population. Après Lubrizol, les professionnels du tourisme accusent de grosses pertes financières. « Si vous êtes près d’un site Seveso, fuyez ! » : le message du patron de Normandie Logistique après l’incendie à Rouen. Plusieurs infractions relevées sur le site de l’usine Lubrizol à Rouen. Incendie à Rouen : La préfecture ordonne à Lubrizol et Normandie Logistique de respecter les règles de sécurité. Lubrizol souhaite une reprise partielle de son activité à Rouen avant 2020. Catastrophe Lubrizol : un laboratoire rend un rapport d'analyses indépendant. CARTE. Catastrophe Lubrizol à Rouen : un hors-série de 76actu en vente dans les kiosques.