Sécurité routière - Téléphone sur la route : attention danger ! Alors que la Délégation à la sécurité routière lance sa campagne « Sur la route, le téléphone peut tuer » dans un contexte de hausse de la mortalité, Service-public.fr fait le point sur la question.
Cette campagne souhaite attirer l'attention des usagers de la route sur les dangers du téléphone au volant qui détourne l'attention du conducteur, afin de lutter contre un comportement qui se banalise. La Délégation à la sécurité routière rappelle qu'il est interdit à tous les conducteurs (de voiture, de camion, de moto, de cyclomoteur ou de vélo) d'utiliser un téléphone et de porter à l'oreille tout dispositif susceptible d'émettre du son (conversations téléphoniques, musique, radio).
Conduire avec un téléphone à la main ou en portant à l'oreille un dispositif audio est passible : d'une amende forfaitaire de 135 € ;d'un retrait de 3 points du permis de conduire. Est-ce que les capacités d’autocontrôle et la rapidité de réponse à une notification sur son téléphone portable sont liées? De nos jours, la majorité des adolescents et des adultes possèdent un téléphone portable.
Nous avons tous des exemples de gens qui utilisent ceux-ci au quotidien, en permanence dans les transports en commun, au restaurant, au cinéma ou bien encore dans les repas de famille. Addiction : votre téléphone peut vous aider à déconnecter ! Nous sommes aujourd’hui de plus en plus nombreux à être « accros » aux écrans avec des conséquences sur notre santé, corps et esprit.
Certains symptômes sont maintenant bien connus : des troubles du sommeil parce que l’on consulte son portable ou sa tablette avant d’aller se coucher, des troubles de la concentration et même des troubles de la sociabilisation, parce que trop souvent les écrans nous isolent des autres… sans oublier le temps perdu que l’on pourrait par exemple utiliser pour faire du sport. Enfants et ados les plus touchés En France, près de dix millions d’enfants entre 5 et 14 ans accèdent en moyenne à leurs premiers smartphones autour de dix ans… Et ils sont souvent bien plus jeunes sur les tablettes (phénomène des iPad baby-sitter).
Une start-up a donc eu l’idée d’inventer le « digital coach » Xooloo, un coach numérique sur portables/tablettes. Xooloo, le coach numérique. L'addiction aux smartphones rend bossu et dépressif. Si vous lisez ceci sur votre iPhone, il y a de fortes chances que vous ne vous teniez pas droit.
En fait, vous avez probablement la posture du « iBossu » (ou « nuque texto »), identifiée par le physiothérapeute néo-zélandais Steve August. C’est ce qu’explique Amy Cuddy, professeure à la Harvard Business School et psychologue social, dans un article du New York Times. Selon Cuddy, cette posture est mauvaise pour notre corps car lorsque nous nous penchons en avant de 60 degrés ou plus, pour consulter Instagram ou Snapchat par exemple, notre cou doit soutenir 4 ou 5 kilos supplémentaires — qui correspondent au poids de notre tête. Cela crée une tension sur notre cou de quelques 27 kilos. Ceci pourrait expliquer, poursuit-elle, pourquoi Steve August voit toujours plus d’adolescents venir consulter pour une cyphose cervicale, cette « bosse de douairière » que l’on ne voyait jusqu’ici que sur les vieilles personnes. Pis, votre addiction au smartphone n’affecte pas seulement votre état physique. Quelle tête faisons-nous en regardant l’écran de notre smartphone ?
L’addiction aux smartphones cacherait une addiction aux interactions sociales. Une nouvelle étude portant sur l’utilisation addictive des smartphones rapporte que cette dépendance pourrait être davantage hypersociale qu’antisociale.
Le point. © Istock Ce n’est pas le smartphone en lui-même qui est addictif, mais notre désir d’interactions sociales, via ces technologies. Telle est en une phrase la conclusion d’une étude publiée dans la revue Frontiers in Psychology, qui suggère que la dépendance au smartphone serait davantage hypersociale qu’antisociale, contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord. Ainsi, un ado qui serait accro à son smartphone, en permanence sur les réseaux sociaux, serait surtout dépendant aux interactions avec les autres. En passant en revue la littérature scientifique portant sur l’addiction aux smartphones, les chercheurs ont constaté que les fonctions les plus addictives de ces outils technologiques avaient toutes un thème commun : elles exploitent le désir humain de se connecter avec d’autres personnes. Les 5 astuces d'un addictologue pour être moins accro à son smartphone.
Il nous rend accro.
Tellement accro que certains le préfèrent même au sexe. Ainsi, 41% des Français choisiraient de se priver de câlins plutôt que de leur smartphone (1), et le phénomène inquiète psychologues, neurologues et sociologues. Manque d’attention, difficultés à se concentrer, dépression... la nomophobie (peur excessive d’être privé de téléphone portable, NDLR) nous nuit. À tel point que même Apple intègrera des nouvelles fonctionnalités à sa mise à jour de logiciel pour que ses utilisateurs passent moins de temps sur l'iPhone.
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