L'infolisme, nouveau mal du siècle ? Comment arrêter sa dépendance à YouTube: 15 étapes. Les personnes souffrant de difficulté avec l’utilisation excessive d’internet ont une qualité de vie moins satisfaisante. Depuis trois décennies maintenant, Internet est de plus en plus présent dans les ménages.
Cet apport est positif pour les familles afin d’avoir accès à une infinité d’informations très rapidement et sans devoir sortir de chez soi. Cependant, pour une partie de ses utilisateurs, internet peut devenir un problème via une utilisation excessive. Les conséquences de ce problème amène la personne par exemple à s’isoler socialement, à être déconnecté de la vie réelle et à se créer un monde virtuel. Un certain nombre d’études scientifiques ont relié l’utilisation excessive d’internet à des troubles mentaux tels que l’anxiété, la dépression ou bien encore des troubles d’hyperactivité et des difficultés de fonctionnement cognitifs tels que la prise de décision ou bien encore les fonctions exécutives. De plus, présenter des comorbidités (avoir plusieurs troubles en même temps) est négativement associé à la réussite de la prise en charge, du moins cela rend celle-ci plus difficile.
Comment rester concentré et reprendre le contrôle de son addiction à Internet. Temps de lecture estimé : 10 minutes Au moment où vous lisez cet article, combien d’onglets de votre navigateur sont ouverts ?
Combien d’applications et programmes sont lancés depuis votre ordinateur ou votre téléphone ? Combien de messages allez-vous recevoir ? Tous ceux qui ont grandi avec la technologie numérique et qui sont familiers avec ses outils depuis leur plus jeune âge (les natifs numériques) savent à quel point il est facile d’être distrait ; ils éprouvent des difficultés à prioriser, à faire le tri et à concentrer une pleine attention sur une seule tâche. Dans The Addiction Distraction, l’auteur Alex Soojung-Kim Pang nous dit que la distraction n’est qu’un état d’esprit et qu’il est possible de rester connecté et productif. Dans cet article, je vais vous présenter quelques conseils pratiques pour gagner en conscience sur votre usage de l’Internet pour vous défaire de mauvaises pratiques et gagner en capacité de concentration.
La dépendance numérique augmente la solitude, l'anxiété et la dépression. Sans remettre en cause l'utilité des smartphones, des chercheurs mettent en garde contre leur omniprésence notamment chez les étudiants.
En cas d'addiction, le véritable lien social peut paradoxalement être affecté ce qui peut entraîner des symptômes psychiques similaires à ceux d'autres addictions connues. © iStock Tabac, alcool, cannabis, opiacés, cocaïne, amphétamines, jeux de hasard... autant de produits qui peuvent créer une addiction. D’un point de vue scientifique et médical, les addictions se définissent comme « des pathologies cérébrales définies par une dépendance à une substance ou une activité, avec des conséquences délétères. » explique la Mildeca*. L'Organisation mondiale de la santé définit quant à elle le syndrome de dépendance « comme un ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques dans lesquels l’utilisation d’une substance psychoactive spécifique ou d’une catégorie de substances entraîne un désinvestissement progressif des autres activités. » L'addiction aux selfies, une maladie mentale ?
Quand le selfie devient une pratique obsessionnelle voire addictive on peut parler de « selfitis » selon une équipe de chercheurs.
Ces derniers ont identifié les facteurs qui peuvent expliquer ce comportement. Le selfie est devenu une pratique courante voire omniprésente sur les réseaux sociaux. Déjà accusé de favoriser les accidents voire des morts, il pourrait bien être l'objet d'une maladie mentale et plus précisément d'une addiction selon des chercheurs. Ces derniers, membres de l'Université de Nottingham Trent et de la Thiagarajar School of Management utilisent même un terme pour désigner cette manie obsessionnelle de toujours vouloir se prendre en photo: le selfite (selfitis). Cyberdépendance: Michael Stora, psychologue du numérique. La révolution numérique a fait naître de nouvelles pratiques, mais aussi un nouveau champ d’études dont les sociologues, les philosophes ou les historiens se sont progressivement emparés.
Les psychologues, quant à eux, interviennent de plus en plus dans ce domaine, certains se spécialisant dans le numérique. Ces derniers tentent alors de comprendre notre rapport aux mondes virtuels, de révéler les mécanismes sous-jacents, les processus psychiques qui se cachent derrière nos usages des jeux vidéo, des réseaux sociaux, des nouvelles technologies… Michael Stora fut l’un des premiers psychologues français à s’intéresser à l’objet numérique, à la fois en tant que sujet de recherche et en tant qu’outil thérapeutique. Écrivain, enseignant, consultant et gamer passionné, il fonde l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines en 2000 et se spécialise dans l’addiction aux jeux vidéo. Vous avez fait des études de cinéma… Comment, et pourquoi, êtes-vous devenu psychologue ? L' addiction vu par Kyan Khojandi. Hyperconnectivité.
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