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Addiction aux jeux vidéo

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Le caractère addictif et addictogène de l'usage des jeux vidéo concernent essentiellement les jeux en réseau sur Internet et plus particulièrement les MMORPG (Massevely Multiplayer Online Role Playing Game – Jeux de rôle massivement multi-joueurs).



Des études ont montré que des joueurs excessifs de jeux vidéo (plus de 30 heures par semaine) pouvaient en être « addict ». Cette véritable addiction aux jeux vidéo ne concerne qu'une faible proportion de joueurs. Les coffres à butin sont de plus en plus populaires, malgré les critiques. JEUX VIDEO et « escapisme » : Joueurs pro ou récréatifs, mêmes risques. C’est la première étude à comparer les joueurs de jeux électroniques professionnels aux joueurs récréatifs et à explorer les similitudes et les différences entre les motivations de chaque groupe.

JEUX VIDEO et « escapisme » : Joueurs pro ou récréatifs, mêmes risques

Et bien que les deux groupes apparaissent psycho-socialement différents, leur risque de trouble du jeu sur Internet partage un dénominateur commun, l’escapisme ou ce souhait d'échapper à la réalité. Les principaux manuels de classification des troubles mentaux (DSM-5 et CIM-11) décrivent les troubles du jeu sur Internet comme des troubles du comportement sévères qui nuisent gravement au fonctionnement personnel, familial, social, éducatif et professionnel. Bien que ces troubles ne touchent qu'une minorité de joueurs, ils sont aujourd’hui bien documentés comme associés à la dépression, à l'anxiété et à l’isolement social. Echapper à la réalité au profit de mondes virtuels peut être le résultat de mécanismes et de contextes psychologiques différents. Comment Candy Crush vous rend addict ? [ARTE] Un hypo-métabolisme cérébral dans l’addiction aux jeux vidéo ? Une étude parue dans Progress in Neuropsychopharmacology and Biological Psychiatry.

Plusieurs dysfonctionnements ont été mis en évidence dans l’addiction au jeux vidéo, tels qu’un manque d’inhibition du comportement, des modifications dans le système de la récompense, ainsi qu’un craving (ou envie irrépressible d’effectuer le comportement).

Un hypo-métabolisme cérébral dans l’addiction aux jeux vidéo ? Une étude parue dans Progress in Neuropsychopharmacology and Biological Psychiatry

Or, ces différents éléments sont retrouvés dans d’autres troubles d’usage de substances (par exemple l’addiction à la cocaïne) où il a été montré au niveau cérébral des anomalies structurales et fonctionnelles dans certaines régions importantes telles que le cortex préfrontal, le striatum ou encore le système limbique. Le cortex préfrontal est très étudié en addictologie notamment pour sa fonction « régulatrice du comportement », par exemple en modulant l’impulsivité ou en facilitant l’inhibition d’un comportement Les résultats montrent un hypo-métabolisme du glucose prédominant dans le cortex préfrontal, ainsi que dans d’autres régions cérébrales, chez les personnes souffrant d’addiction aux jeux vidéo.

Julia DE TERNAY. Cette intéressante proposition venue des joueurs de jeux-vidéo eux-mêmes pour combattre leur addiction. Atlantico : James Good, un ancien joueur addict, conseil aux parents de ne pas laisser jouer leurs enfants plus de trois heures par jour, ce qui parait déjà assez conséquent, quels effets sur les jeunes peut avoir une surdose de jeux vidéo ?

Cette intéressante proposition venue des joueurs de jeux-vidéo eux-mêmes pour combattre leur addiction

Michael Stora : Le concept d'addiction aux jeux vidéo a été reconnu par l'Organisation Mondiale de la Santé, on peut parler d'addiction quand il y a une rupture des liens sociaux, qui commence au sein de la famille et finit le plus souvent par une déscolarisation. Au niveau santé, il n'y a aucune étude qui montre des dégâts biologiques importants. Cependant s'il y a sédentarisation, le joueur ne sort quasiment plus de sa chambre et joue sans pause, il peut y avoir des crispations musculaires. Mais cela n'a rien à voir avec les dégâts de l'alcool, cigarettes, et autres drogues sur le corps.

Lorsqu'on évoque une forme d'addiction, il faut toujours réfléchir en termes de faits culturels, sociétales, et de consommateurs et produits. Motivation, besoins et jeux vidéo. Accro au jeu vidéo ? Le jeu vidéo est aujourd’hui un loisir qui concerne toutes les tranches de la population.

Accro au jeu vidéo ?

Une enquête montre que 53 % des Français1 jouent régulièrement et 68 % occasionnellement. Qui joue le plus ? A quel type de jeu ? Pourquoi certaines personnes deviennent-elles addictes ? La reconnaissance du « Gaming Disorder » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Cette page présente les différents sujets de la rubrique « Points de vue » qui présente différentes opinions sur un sujet.

La reconnaissance du « Gaming Disorder » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS)

La reconnaissance du « Gaming Disorder » par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) L'information est apparue sur la toile en premier lieu grâce à l'article publié sur le site qui rapportait de façon critique cette décision d'intégrer dans la nouvelle version de la classification internationale des maladies CIM-11 de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) la notion de « Gaming disorder ». Cette information a également été commentée sur le site du Groupement romand d'études des addictions (GREA). Enfin, le site français franceinfo a relayé cette décision. Gaming disorder Révision de la classification internationale des maladies de l’OMS (ICD-11) 4 problèmes que pose la reconnaissance de l'addiction aux jeux vidéo comme maladie. L’addiction aux jeux vidéo vient d’être reconnue par l’OMS, mais elle n’est pas une addiction comme les autres. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de créer une nouvelle catégorie d’addiction: l’addiction aux jeux vidéo (gaming disorder).

L’addiction aux jeux vidéo vient d’être reconnue par l’OMS, mais elle n’est pas une addiction comme les autres

Il est défini ainsi: “Le trouble du jeu est caractérisé par un comportement de jeu persistant ou récurrent (“jeu numérique” ou “jeu vidéo”), qui peut être en ligne (sur Internet) ou hors ligne, se manifestant par: 1) une altération du contrôle des jeux ( par exemple, apparition, fréquence, intensité, durée, fin, contexte); 2) accorder une priorité accrue au jeu dans la mesure où le jeu prime sur les autres intérêts de la vie et les activités quotidiennes; et 3) la poursuite ou l’escalade du jeu malgré l’occurrence de conséquences négatives.

Le comportement est d’une sévérité suffisante pour entraîner une déficience significative dans les domaines de fonctionnement personnels, familiaux, sociaux, éducatifs, professionnels ou autres. Le modèle de comportement de jeu peut être continu ou épisodique et récurrent. L’ambition se veut humaniste. Usage problématique des jeux vidéo et bien-être subjectif : quel est le rôle de la pleine conscience. L’utilisation des jeux vidéo devient problématique lorsqu’elle perturbe la capacité à remplir ses obligations sociales et personnelles.

Usage problématique des jeux vidéo et bien-être subjectif : quel est le rôle de la pleine conscience

Elle peut être également associée à un bien-être subjectif plus faible (satisfaction de vie, affectivité positive et négative). La recherche suggère que la pleine conscience (trait impliquant une tendance générale à se concentrer sur la prise de conscience du moment présent, avec acceptation) est associée à un meilleur bien-être subjectif. Quelles substances prenons-nous lorsqu’on joue à des jeux vidéos. Il est clairement établi dans la littérature scientifique que des liens forts existent entre l’utilisation de substances (café, drogues, alcool, médicaments ou bien encore boissons énergisantes) et l’utilisation de jeux vidéos.

Quelles substances prenons-nous lorsqu’on joue à des jeux vidéos

Par exemple, certains joueurs, principalement en Asie mais également en Europe, arrivent à pouvoir rester éveillés plus de 24 heures d’affilées grâce à des substances stimulantes qu’ils ingèrent pour rester en ligne et jouer. Ces différentes histoires se retrouvent assez régulièrement dans les faits divers. Cela démontre également que les joueurs utilisent fréquemment des psycho-stimulants légaux et illégaux lorsqu’ils jouent. Habituellement, les études scientifiques qui investiguent les liens entre ces deux pratiques le font de manière séparée à l’aide de questionnaires explorant soit une pratique soit l’autre mais jamais les deux en même temps.

Impact des jeux vidéo chez les enfants

Addiction aux écrans. Dépendance numérique. E-sport. Jeux vidéo. Video Game Addiction. Alexithymie. PEGI, le système européen de classification des jeux, annonce l'introduction d'un nouveau descripteur de contenu pour prévenir les parents de la possibilité de dépenser de l'argent dans certains jeux.

Votre enfant vous demande s'il peut changer la tenue de son personnage sur Fortnite? S'il vous fait son plus beau sourire, c'est qu'il omet sans doute de vous dire que cela coûte de l'argent. Aujourd'hui, de nombreux jeux vidéo, sur mobile et ailleurs, proposent ce qu'on appelle des «micropaiements»: l'achat d'options à petits prix pour améliorer son expérience, réussir un niveau, décorer un personnage, etc.

Pour aider les joueurs, et surtout leurs parents, à s'y retrouver, PEGI, le système européen de classification des jeux, annonce jeudi un nouveau logo d'alerte. Associations entre l'utilisation des « loot-boxes », les troubles liés au jeu vidéo et aux jeux de hasard et d'argent, et les distorsions cognitives liées aux jeux de hasard et d'argent. Dans les jeux vidéo, les « loot-boxes » sont des objets virtuels qui produisent au sein même du jeu des récompenses aléatoires offertes au joueur, dont il peut bénéficier gratuitement en jouant, ou en les payant soit dans la monnaie virtuelle utilisée pour le jeu, soit en véritable argent.

Associations entre l'utilisation des « loot-boxes », les troubles liés au jeu vidéo et aux jeux de hasard et d'argent, et les distorsions cognitives liées aux jeux de hasard et d'argent

Il s’agit d’une stratégie commerciale forte des éditeurs de jeux vidéo, qui présente beaucoup de points communs avec les jeux de hasard et d’argent. Trouble d’usage des jeux vidéo dans la revue Pediatrics : un vademecum pour les cliniciens avec des consignes de prévention. Plus de 90% des enfants des pays occidentaux jouent plus ou moins régulièrement aux jeux vidéo.

Trouble d’usage des jeux vidéo dans la revue Pediatrics : un vademecum pour les cliniciens avec des consignes de prévention.

Chez certains d’entre eux cette pratique emmène parfois à un tableau d’addiction c.à.d. à un isolement et un rétrécissement important du champ relationnel du sujet, des conséquences familiales et scolaires et un impact sur l’état psychologique du sujet. Dans Pediatrics, l’une des plus importantes revues américaines de pédiatrie, vient de paraître un article de synthèse sur l’Internet Gaming Disorder, ou en français le trouble d’usage de jeux vidéo (TUJV).

Si vous lisez l’anglais, cet article court est un vrai « vademecum » du clinicien sur le sujet, et l’article est également très clair sur les limites et problèmes actuels de ce concept nosographique. Pour ce billet Addict’Aide, les critères cliniques de TUJV du DSM-5 ont été traduits et listés au niveau du tableau ci-dessous. Critères DSM-5 de TUJV (traduction personnelle) Utiliser un bureau debout pour jouer. Utiliser un bureau debout pour rester en bonne santé en jouant aux jeux vidéo ! Si les mérites du bureau debout ne sont plus à démontrer pour le travail, on peut aussi s’intéresser aux avantages pour les joueurs de jeux vidéos et autres divertissements qu’on consomme généralement assis. Quel est le problème ? Car pour les joueurs passionnés de jeux vidéos qui vont tomber sur cette page, il est quand même nécessaire d’expliquer le problème.

Le constat est simple : nous vivons dans une société qui évolue rapidement, que ce soit en terme de moyens de transports, de moyens de communication ou de mode vie (plus généralement). La conséquence commence à se faire sentir. Les gens commencent à avoir des maladies cardiaques plus jeune, le mal de dos se répand rapidement parmi les employés de bureau et les jeunes générations ont plus tendance à devenir obèse. Pourtant, il existe une solution simple : passer plus de temps debout. Trouver le bon bureau Pas facile au début Persévérer : ça vaut le coup.

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