Tweeter, snaper, scroller : quand les jeunes s'informent. "Je ne cherche pas les informations mais elles finissent toujours par m'arriver".
Florianne, 23 ans, étudiante en master 2 (Langues, Littératures et Civilisations Étrangères et Régionales, parcours média et médiation culturelle) à l'université de Clermont-Auvergne (Clermont-Ferrand) est loin d'être une exception. On pourrait même dire qu'elle représente assez bien sa génération dans son rapport à l'actualité, à l'information et aux réseaux sociaux. D'après le 34ème baromètre Kantar Public-onepoint pour le journal La Croix publié en janvier dernier, les trois quart des 18-24 ans s'informent sur Internet et en particulier sur leurs smartphones. Ils sont même 46% à s'informer via les réseaux sociaux. D'ailleurs, le réflexe de Floriane le matin est "d'aller sur Twitter" avec son smartphone, pas d'allumer la radio, encore moins la télévision, sans parler de sortir chercher un journal.
A côté d'elle, trois de ses camarades de master acquiescent. S'adapter aux usages et aux codes Remerciements. Tweeter, snaper, scroller : quand les jeunes s'informent. La fracture numérique n'épargne pas les jeunes. On les appelle parfois les “digital native”" mais l’expression est trompeuse, car la génération des “enfants du numérique”" (c’est la traduction québécoise) n’est pas épargnée par l’illectronisme.
Cette forme d'illettrisme des temps modernes touchait 17% de la population française en 2019 d’après l’Insee, et pas seulement des vieilles personnes en milieu rural. L’âge est un critère bien sûr, avec le niveau de revenu et d'éducation, mais il n'y a pas de profil type et la période du confinement a permis de le constater plus encore. Écouter 58 sec Le défenseur des Droits Jacques Toubon face à la mission d'information du Sénat sur l'illectronisme. Un phénomène loin d'être marginal La pandémie de coronavirus a encore accentué l'importance de maîtriser les outils numériques. Pour les associations qui travaillent à l'inclusion numérique, la période du confinement a d'ailleurs permis de détecter de nouveaux publics exclus de ces technologies. 1 min 36 sec Le mot-clef est ici l'employabilité. Conférence CLEMI. Salon du livre et de la presse jeunesse 2020. BD "Dans la tête de Juliette".
Les jeunes et le numérique. Sommes-nous vraiment en train de fabriquer des “crétins digitaux" ? J’ai l’impression que le discours sur les jeunes et les écrans est en train de changer.
Alors qu’il y a quelques années, on vantait les compétences de ces digital natives - certes un peu accro à leurs écrans, mais tellement habiles à les manipuler - aujourd’hui, ce qu’on entend, ce sont le plus souvent des discours très alarmistes. Pour ne prendre qu'un exemple, en septembre dernier, un livre a connu un gros succès commercial et médiatique “La fabrique du crétin digital”, d’un neuroscientifique du nom de Michel Desmurget. Sa thèse : les écrans sont un danger pour les jeunes - enfants et ados -, les études neuroscientifiques le prouvent.
On est en train de fabriquer une génération perdue, qui aura le choix entre l’obésité, l’addiction, et toutes sortes de troubles émotionnels et cognitifs. Evidemment, ce discours me parle. L'invitée Anne Cordier est maîtresse de conférences HDR en sciences de l'Information et de la communication à l'Université de Rouen. L'équipe. Anne Cordier : Génération connectée, du mythe à la réalité. Dans les smartphones des collégiens. Vaulx-en-Velin- Scènes de torture, débats enflammés sur le blasphème, obsession pour la répression de la minorité ouïghoure en Chine : en passant presque trois mois avec des collégiens français, je ne pensais pas découvrir de telles choses dans leurs smartphones sur leurs pratiques informationnelles.
Et être si loin d’eux. Avec ma consoeur du journal Le Monde, Delphine Roucaute, nous avons effectué cette année “une résidence” au sein du collège Henri Barbusse de Vaulx-en-Velin, une zone d’éducation prioritaire près de Lyon, dans le sud-est de la France. Deux heures par semaine, soit 118 heures de rencontres et ateliers avec quelque 275 élèves, surtout des jeunes âgés de 14-15 ans. (AFP/ Jeff Pachoud) Début décembre : première rencontre avec les classes. Une élève, à contre-courant, me marque. Nous n’avons jamais entendu parler de ces vidéos.
BD " Dans la tête de Juliette " - CLEMI. Les discours de prévention relatifs à l’usage du numérique par les jeunes, et tout particulièrement des réseaux sociaux et du smarpthone, revêtent souvent un caractère moralisateur qui peine à convaincre les adolescents.
Ils ont souvent le sentiment que ces discours visent à critiquer leurs pratiques, à porter un regard négatif sur ce qui aujourd’hui constitue une partie de leur vie et même de leur identité. Le choix d’une bande dessinée éducative, basée sur le personnage de Juliette – l’adolescente de la famille Tout-Écran – qui vit avec son smartphone une séquence importante de son quotidien d’adolescente, vise précisément à aborder par la fiction des problématiques fortes telles que la captation de l’attention et des données, les algorithmes de recommandation, l’identité numérique ou encore l’évaluation de l’information.
Bruno Devauchelle : Comprendre les usages numériques des jeunes. " Alors qu'on parle de fracture numérique et d'illectronisme, on oublie que l'accès à l'informatique et les usages des moyens numériques sont non seulement un marqueur social (il faut en être), mais aussi un phénomène d'acculturation et plus largement d'insertion sociale....
Il a fallu attendre le confinement du printemps 2020 pour se retrouver face à une nouvelle équation dans la relation entre pratiques numériques des jeunes et monde scolaire... Avec les moyens numériques, la population et en particulier les jeunes (catégories qui n'est pas homogène bien sûr) ont développé de nouvelles formes de constructions de leur socialité (cf. l'article de D Pasquier). Or le monde qui s'est construit avec l'école a institué une forme de relation sociale qui ne prenait pas en compte ces transformations". Bruno Devauchelle revient sur 20 ans d'ignorance des pratiques numériques des jeunes et sur la nécessité que cela cesse. 20 ans de démocratisation du web. CORDIER AdosQueteInfos. Claude TRAN - Educavox : Anne CORDIER, les ados et les réseaux sociaux.
Atelier des médias Bienvenue en adosphère (RFI) L'Atelier des médias, c’est, à la fois, une émission de radio et un réseau social à l’écoute de l’innovation, de la société numérique et des révolutions dans le monde des médias.
Vous aussi venez découvrir nos histoires, reportages et entretiens et, si vous le souhaitez, vous inscrire : Le travail de Ziad Maalouf, Simon Decreuze et de leur équipe est, chaque semaine, enrichi, stimulé, orienté, aiguillé par vos contributions, vos réactions, vos commentaires, vos suggestions, via la communauté de l'Atelier des médias. Les pratiques numériques 2020. Agence heaven - Born Social 2019 (extraits)
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Et 15 ans pour se passer du consentement parental selon les règles du RGPD. Instagram est le réseau social le plus utilisé par les jeunes en France, devant Snapchat et Facebook. S’il est encore utilisé par certains millennials, Facebook est le réseau social que les jeunes ont le plus supprimé en 2019, tous âges confondus.
Plus de 4000 jeunes de 16 à 25 ans ont répondu à une enquête sur leurs usages des réseaux sociaux. Crédits photo : Diplomeo. Et si on partait des pratiques des élèves ? – Prof & Doc. Cet article est le support du stage du même nom, inscrit dans le PAF Documentation, cette année. L’objectif est de réfléchir, à partir de la culture numérique des élèves et de leurs pratiques informationnelles non formelles (des pratiques informationnelles ou médiatiques qui se construisent hors d’un cadre scolaire normé), à des projets qui prennent appui sur leurs compétences et les optimisent.
Ces pratiques ne sont pas en concurrence avec l’expertise du professeur-documentaliste, mais peuvent constituer un levier pour une meilleure médiation. Comment sortir du modèle balisé des étapes de recherche documentaire pour prendre en compte des réalités plus complexes et plus variées ?