Les risques du déficit énergétique relatif dans le sport (RED-S) Qu’est-ce que le RED-S?
En 2015, le Comité international olympique (CIO) a présenté une nouvelle appellation, le « déficit énergétique relatif dans le sport » (RED-S, Relative Energy Deficiency in Sport) pour décrire le résultat désastreux d’un manque d’apport de calories par rapport aux dépenses énergétiques et aux exigences nutritionnelles imposées par le volume d’exercices pratiqués. C’est ce qu’on appelle la disponibilité d’énergie réduite. Cela conduit non seulement à un apport de « carburant » insuffisant pour des entrainements et des performances sportives de pointe, mais également à une énergie médiocre pour le maintien d’une santé optimale à long terme.
Ce terme général a supplanté la notion plus sexuée de la « triade de l’athlète féminine » qui reconnaissait déjà l’interdépendance entre la faible disponibilité énergétique (anorexie), le dysfonctionnement menstruel (aménorrhée) et la faible densité minérale osseuse de la sportive (ostéoporose). Il faut de l’énergie disponible. Rôle et implication du microbiote intestinal chez le sportif. Dernière révision : 03.03.2020 Résumé de la conférence du docteur Claerbout, donnée le 30 novembre 2019, à Lille, lors du 24ème Congrès MédicoSport organisé par l’IRBMS.
Qu’est-ce que le microbiote intestinal ? Le microbiote intestinal est formé d’une grande quantité de micro-organismes : bactéries, virus, champignons, levures, tolérés par le système immunitaire intestinal et qui vivent en synergie avec leur hôte. Il a un rôle clé dans le développement du système immunitaire, sa présence conditionne la digestion.
C’est un véritable organe pesant 2 kilogrammes, constitué de 100 000 milliards de bactéries (100 fois le nombre de cellules humaines) et de 3,2 millions de gênes bactériens (100 fois le génome humain). Il intervient dans la genèse des pathologies intestinales inflammatoires, infectieuses et tumorales mais également dans des maladies métaboliques comme l’obésité ou le diabète de type II, et son rôle dans certaines maladies allergiques et neuro-psychiatriques est à l’étude. Conférence. Équilibre alimentaire du sportif : la répartition qualitative. Dernière révision : 29.01.2020.
Mon alimentation au quotidien. 4.
Refais le plein d’énergie Suivant votre entraînement, il peut parfois être judicieux de consommer une collation afin d’optimiser la récupérationen vue du prochain entraînement. La collation post-entraînement devrait alors fournir une bonne quantité de glucides et un peu de protéines afin de vous permettre de refaire vos réserves. Les protéines consommées après un entraînement permettent de stimuler la synthèse musculaire et d’améliorer le processus d’adaptation des muscles en réponse à l’effort. Dans les heures qui suivent votre entraînement, votre corps est également plus réceptif à l’apport en glucides que vous lui fournirez. La Nutrition, facteur premier de la performance. « Il faut manger pour courir et non courir pour manger », telle pourrait être la maxime du traileur qui veut rentabiliser sa préparation physique en ne commettant pas d’erreur sur le plan alimentaire.
Car en effet, si l’on prend en compte le fait que les désordres gastro-intestinaux sont le facteur numéro 1 d’abandon sur les courses d’ultra trail (plus de 25% des abandons), on comprend aisément la nécessité d’établir une stratégie nutritionnelle avant, pendant et après l’effort. Les 3 phases de la nutrition sportive. Avant l’effort Au quotidien, toute personne, quelque soit son niveau d’activité physique, doit avoir une alimentation équilibrée et consommer en quantité suffisante des aliments lui apportant de l’eau, des glucides, des lipides, des protéines ainsi que des vitamines et minéraux.
Au-delà de 4 heures de pratique par semaine, le sportif doit augmenter son apport calorique et adapter les proportions des différentes familles d’aliments. Les besoins énergétiques (quantité de calories nécessaire pas jour) varient d’une personne à une autre suivant son âge, son sexe, son poids, sa taille et son niveau d’activité physique. Combien de calories faut-il ingérer par jour ? Juste avant une compétition ? Un repas léger 3 heures avant la compétition permet de mettre au repos votre système digestif. Exemple de repas léger et équilibré avant une compétition :- Salade verte avec une sauce au yoghourt- Tomates à la provençale et émincés de poulet + 1 tranche de pain complet- 1 riz au lait.
Bien manger pour durer longtemps et sans blessures en sport ! Les bienfaits du sport sur le grand âge On voit de plus en plus d’hommes et de femmes âgés pratiquer un sport et à un haut niveau : à 70 ans, 80 ans et même 90 ans.
Devant cette longévité sportive, on peut se poser de nombreuses questions à propos par exemple de l’existence de gènes exceptionnels (et sur la longueur des télomères, extrémités des chromosomes de ces personnes). Et puis à y regarder de plus près, on constate que généralement ces athlètes se mettent au sport assez tardivement, passé la soixantaine et qu’ils/elles bénéficient d’un capital préservé sur le plan de l’intégrité physique (osseux, cartilagineux, tendineux…). On peut se demander aussi quels bienfaits ont-ils/elles à tirer d’une pratique sportive aussi tardive ?
Des apports nutritionnels adaptés à la longévité sportive Lutter contre le vieillissement inexorable, maintenir sa condition physique et pratiquer le plus longtemps possible, et surtout en bon état, son sport reposent sur des piliers fondamentaux en nutrition. Régimes des sportifs.
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