De l'épée volante à l'enfant cosmique. De son passage à la Golden Way Foundation de Genève, ce noyau représentant «l'élite» de l'OTS (Ordre du temple solaire), Evelyne Brunner garde un souvenir merveilleux.
«J'y ai vécu des années très heureuses», assure-t-elle spontanément au président du tribunal correctionnel de Grenoble. C'est Michel Tabachnik qui lui a présenté Jo Di Mambro. Révélations sur un carnage. Edith Vuarnet, femme de Jean, l'ex-champion de ski, médaille d'or à Squaw Valley et dont le nom est devenu une griffe mondialement connue, faisait partie de l'ordre du Temple solaire.
Leur plus jeune fils, Patrick, aussi. Ils n'en avaient jamais rien dit. De nombreuses cassettes de Luc Jouret traînaient à la maison. Jean Vuarnet savait que sa femme, férue d'écologie et de paranormal, se rendait parfois chez un homéopathe mystérieux en compagnie de quelques amies. Mais il n'avait jamais prêté attention au fait que ces réunions étaient convoquées le plus souvent les nuits de pleine lune. Lorsque les chaînes de télévision ont commencé à parler de Luc Jouret et de la mort atroce de ses fidèles, un climat d'angoisse s'est appesanti sur toute la famille. Genève, 1984. Dix ans plus tard, quarante-huit de ceux qu'il avait "changés" ont été retrouvés, carbonisés, dans trois chalets, aux alentours de Fribourg et sur les hauteurs du Valais. Le rescapé accuse. Ancien adepte de l'ordre du Temple solaire, Thierry Huguenin en est aujourd'hui l'un des détracteurs les plus actifs.
Prothésiste dentaire, il a été fasciné en 1980 par Jo Di Mambro, le maître de la secte, au point de s'installer pendant quinze ans à Genève dans la "Fondation", la communauté qui regroupait l'élite - une quarantaine de personnes - de la secte. Il devient un membre fervent, construit des "sanctuaires", aménage des "fermes de survie" en Suisse, en France, au Québec. En 1993, conscient de faire fausse route, il quitte l'ordre. Mais Jo Di Mambro, qui lui doit de l'argent, lui donne rendez-vous dans son chalet de Salvan (Valais), le 4 octobre 1994. Le chalet sent l'essence.
Vous affirmez que le dernier "transit" - suicide collectif - qui a causé la mort de 16 personnes dans le Vercors, le 16 décembre 1995, était prévisible. Michel Tabachnik un chef d'orchestre ésotérique, actualité Société. Les secrets du Temple solaire. L'horreur, une fois de plus.
A l'état brut. Quinze mois après le massacre, en décembre 1995, dans le Vercors, de 16 fidèles de l'ordre du Temple solaire (OTS), voici que 5 adeptes de cette secte ont été découverts morts, le samedi 22 mars, dans une maison située dans la petite localité de Saint-Casimir, au Québec. Parmi eux, 3 Français, Didier Quèze (39 ans), son épouse, Chantal (41 ans), et la mère de celle-ci, Suzanne Druau (63 ans). Les trois enfants du couple - âgés de 13 à 16 ans - ont échappé à la mort: ils ont été retrouvés, en état de choc, sans doute drogués, dans un hangar tout proche du lieu de la tuerie.
Le procès de l'Ordre du Temple Solaire. Ordre du temple solaire. Les Mystères Sanglants De L'ordre Du Temple Solaire (France 2 - 2 Février 2006) Jean Vuarnet. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean Vuarnet, né le 18 janvier 1933 à Tunis, est un skieur alpin français. Champion olympique de descente à Squaw Valley en 1960, il donne son nom à une marque de lunettes de soleil de renommée mondiale. Biographie[modifier | modifier le code] Sa famille s'installe définitivement à Morzine alors qu'il n'a qu'un an. Étudiant en droit à Grenoble, il s'inscrit au Grenoble Université Club. Il remporte la médaille d'or en descente aux Jeux olympiques de 1960, qui faisaient également office de championnat du monde cette année-là. De 1961 à 1972, il est vice-président de la Fédération française de ski (FFS). En décembre 1995, la femme de Jean Vuarnet, Edith Bonlieu, et son fils cadet, Patrick, périssaient dans le massacre de la secte dite Ordre du Temple solaire[3]. En avril 2009, à Avoriaz, la place du téléphérique est nommée « Place Jean-Vuarnet ». Palmarès[modifier | modifier le code] Jeux olympiques[modifier | modifier le code] Ordre du Temple solaire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Croix templière du type utilisé sur les capes rituelles des membres de l'ordre L'ordre du Temple solaire (OTS), d'abord appelé ordre international chevaleresque de Tradition solaire, est un groupe ésotérique néo-templier fondé en 1984 à Genève par Luc Jouret et Jo di Mambro à la suite de la Fondation Golden Way de ce dernier. Ce faux-ordre est principalement connu pour des affaires d'assassinats ou de suicides collectifs en France, en Suisse et au Canada ayant fait en tout 74 victimes en 1994, 1995 et 1997 et pour les controverses qui ont suivi. L'affaire a été un facteur majeur du durcissement de la lutte contre les sectes en France[1]. L'OTS est considéré comme une secte par le rapport de la commission d'enquête parlementaire de 1995[2].
Les protagonistes[modifier | modifier le code] Michel Tabachnik, né le 10 novembre 1942 à Genève en Suisse, est un chef d'orchestre et compositeur Suisse de renommée internationale.