Les documents pour l'action [Conception des chaînes éditoriales] Plus récemment, Zacklad s'est intéressé aux façons dont les collectifs organisaient leurs productions collaboratives (Zacklad, 2005[1] ; Zacklad, 2007[2]). Il a mis en exergue l'usage de documents particuliers qu'il nomme des Documents Pour l'Action (DopA), dont l'objet est d'assister le collectif dans sa production. Il s'agit d'une autre exploitation des conversations pour l'action de Winograd. Au lieu d'être implémentées dans un système d'information, elles sont inscrites dans des documents.
Manuel Zacklad - Encyclopédie Wikimonde. Manuel Zacklad, né en 1961[1], est un spécialiste français en Sciences de l'Information et de la Communication Professeur du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), titulaire de la chaire « Expressions et Cultures au Travail »[2], ancien vice-président[3] du conseil scientifique du CNAM (2013-2018) et directeur du laboratoire Dicen-IDF (Dispositifs d'Information et de Communication à l'Ère Numérique en Ile-de-France, EA 7339). Formation et parcours Après une carrière dans la recherche & développement industrielle (jeune pousse en IA, Onera, Vetrotex / St Gobain, CNET / Orange), il crée en 1998 le premier laboratoire pluridisciplinaire sur la coopération (Tech-CICO, initialement Technologies de la Coopération pour l'Innovation et le Changement Organisationnel) qu'il a dirigé pendant dix ans à l'Université de Technologie de Troyes, où il a été professeur d'informatique de 1998 à 2008.
Activités de recherche Sémiotique des transactions coopératives (STC) En s'inspirant de G.H. Documentation - Le document de collecte et la culture numérique. En préambule à la question de la pédagogie et de l'enseignement, il faut prendre en compte la totale mutation du statut du document numérique que décrit très bien Bruno Latour : "Tout se passe comme si l’on avait dérelié les ouvrages, découpé les revues en articles distincts dont chacun circule à part, puis libéré chaque document cité pour le renvoyer à d’autres documents dont la nature, la dimension, la circulation, le commentaire, obéissent à des règles d’usage, à des habitudes de lecture, à des droits d’accès, à des business plans totalement différents...
On partait de documents, voilà qu’on se trouve devant des « paysages de données » [Latour, 2011]. A cette mutation du document fait écho le développement de nouvelles pratiques informationnelles liées à l'environnement de lecture numérique et caractérisées selon Alexandre Serres par deux traits principaux : Eloge de la redocumentarisation. Titre alternatif de ce billet : Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la redocumentarisation sans jamais avoir osé le demander. PROLOGUE. La redocumentarisation n'est pas un joli mot. Non. La redocumentarisation est l'un des piliers de la théorie du document défendue par le collectif Roger T. Pédauque. Il existe une définition longue de la redocumentarisation : "Documentariser, c'est traiter un document comme le font traditionnellement les professionnels de la documentation (bibliothécaires, archivistes, documentalistes) : le cataloguer, l'indexer, le résumer, le découper, éventuellement le renforcer, etc.
Il existe une définition courte de la redocumentarisation : Il flotte dans l'air comme un parfum de redocumentarisation. La science de l'information a, au fil du temps, construit ses lois. Ce billet se propose de présenter les lois possibles de la redocumentarisation. ***Le postulat de Broudoux. ***La loi d'Ertzscheid :-) ***Le principe d'Enikao ***L'axiome de Cardon. Amateur. Document de collecte | Piktochart Visual Editor. En quoi le support numérique complexifie la recherche documentaire ? La technologie numérique a bouleversé la méthodologie de la recherche documentaire et facilité l’accès aux textes. Nous attestons ici des difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants de master, dans le cadre de leurs recherches documentaires, liées à la rédaction de leur mémoire. Ils rencontrent des difficultés majeures dans deux domaines. Ils perdent les repères spatiaux.
Le système d’organisation des connaissances des bases de données génère une déroute. Introduction De plus en plus de maquettes de diplômes universitaires intègrent des formations à la recherche documentaire. Le support numérique ne facilite pas tout, tentons d’en comprendre les raisons. Protocole d’étude L’échantillon retenu En master 1 des métiers de l’enseignement et de la formation du premier degré, la maquette de l’ÉSPÉ (école supérieure du professorat et de l’éducation)1 de Strasbourg prévoit six heures de travaux pratiques de formation à la recherche documentaire réparties en trois séances. . – Où suis-je ?
Document de collecte : savoir copier pour construire, structurer et partager son environnement informationnel. Voilà presque un an avaient lieu les journées professionnelles de l'ANDEP. J'y ai alors animé un atelier atour du document de collecte dans lequel je suis revenue notamment sur l'appropriation collective de questionnements liés à la recherche d’informations et la didactisation de la notion de document de collecte. Durant l'atelier nous avons réfléchi à la constitution d'une grille d’évaluation. Le texte ci-dessous a été publié sous la licence CC BY-NC-SA dans les actes du colloque, qu'il est encore possible de commander via le site de l'ANDEP. L’objectif de cet atelier est de replacer le document de collecte dans un cadre plus large que la pratique du copier-coller à laquelle il est associé.
Le document de collecte (Niveau débutant)- contient plusieurs sources,- propose un extrait en copier-coller pour chaque source et la référence de la ressource,- est une compilation de ces sources sans obligation de mise en forme. - De quoi parle-t-on ? - Quelle progression peut être proposée ? GAP Documentation » Les numéros. Le sixième numéro de la revue professionnelle GAP & DOC porte sur la traçabilité de l’information dans un paysage informationnel en mouvement. Il ne s’agit pas d’introduire une nouvelle notion à enseigner mais plutôt de proposer une manière complémentaire d’exercer sa pensée critique vis-à-vis de l’information. Ce numéro sur la traçabilité de l’information vise ainsi à comprendre le processus de repérage des traces de l’information dans ce paysage informationnel. Il s’agit ici de traces en général permettant d’identifier l’information et non uniquement de traces numériques ou de données (au sens de data) puisque l’on s’intéresse en information-documentation à l’information en tant que contenu chargé de sens.
Bonne lecture ! Après la rénovation des BTSA, celle des « bac pro » nous invite à réfléchir sur la progressivité, sur le découpage et sur la programmabilité des savoirs enseignés en information-documentation. Plus elles se répandent, plus les bibliothèques deviennent centrales. L’auteur propose, quant à la place des bibliothèques dans le monde du savoir, cinq thèses sur la « machine bibliothèque », « sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part ». Pour lui, la bibliothèque est de plus en plus matérielle et de moins en moins virtuelle, où le livre, cependant, perd rapidement sa prééminence.
Elle est plus importante que jamais, et les bibliothécaires et les formateurs doivent apprendre et dispenser des savoirs nouveaux, qui n’ont plus rien à voir avec le monde « d’avant ». Studying the place of libraries in the world of knowledge, the author puts forward five arguments on the “library machine”, “a sphere whose centre is everywhere and its circumference nowhere”. He argues that libraries are increasingly material and less and less virtual, although books are rapidly losing their central place within them. Première thèse : la machine bibliothèque est « une sphère dont le centre est partout et la circonférence nulle part » Décembre 2010. Document. Document I. Qu'est-ce qu'un document ? Deux points préalables sont à préciser afin d'établir ce qu'est un document.
Le premier est que la communication de l'information n'implique pas forcément la médiation d'un document (Fondin, 1994 [1]). Ainsi, un échange verbal non enregistré, des signaux de fumée transmettant une information ressortissent à la communication mais ne sont pas des documents au motif qu'ils ne sont pas fixés et ne peuvent donc être conservés. Le document implique au contraire que la communication est formelle, durable et inscrite sur un support de manière à pouvoir être ensuite stockée, reproduite et traitée par n'importe quel destinataire. Le second point est que le statut de document peut s'étendre à tout objet quel qu'il soit, dès lors qu'une personne considère l'information dont il est porteur. Le document formel, produit d'une valorisation [fig.1] Schéma du processus de valorisation du document [SavoirsCDI. 2007] II.
Didactique du document Termes corrélés. Note de lecture : Vu, lu, su, les architectes de l’information face à l’oligopole du Web de Jean-Michel Salaün. Salaün, Jean-Michel. Vu, lu, su, les architectes de l’information face à l’oligopole du Web, La Découverte, février 2012. Jean-Michel Salaün est professeur à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon. Il était précédemment directeur de l’Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information à l’université de Montréal (2005-2010) et est l’auteur de nombreuses publications dont Vu, lu, su, sous titré : les architectes de l’information face à l’oligopole du Web. Son dernier ouvrage est divisé en cinq grandes parties et présente une approche originale, dans la mesure où le réseau des réseaux (Internet ou le Web) est analysé comme un document.
. [1] Niels Windfeld LUND, « Document theory », Annual Review of Information Science and Technology (ARIST), vol.43, 2009. [3] OTLET, Paul. . [4] Roger T. . [5] BUSH Vannevar. « As we may think », The Atlantic, 1945 [6] Adresse appelée URI ou Uniform Resource Identifier [7] LESSIG Lawrence. L’homme documenté – Le Guide des Egarés. En attendant la sortie de mon prochain ouvrage « Du tag au like », je vous propose d’évoquer ici certaines thématiques de l’ouvrage. Il est déjà annoncé un peu partout dont chez Decitre.
Un chapitre bonus sera gratuitement disponible en ligne pour l’occasion. Voici donc une des réflexions sur l’homme documenté. L’expression d’ « homme documenté » fait évidemment écho à celle d’ « homme augmenté ». L’homme bien outillé : un homme augmenté bien documenté L’environnement informationnel et organisationnel qui entoure les folksonomies est clairement d’essence technique. . [1] Dans son laboratoire « Augmentation Research Center », il mit au point de nombreuses inventions et prototypes bien utiles encore actuellement comme la souris mais aussi des dispositifs hypertextuels et des interfaces hommes-machines. [2] C’est-à-dire « fait document ». [3] Sur la « différance », voir les travaux de Derrida notamment, L’écriture et la différence, Seuil, 1979. [7] Idem. [8] Hannah Arendt.
Jean-Michel Salaün, Vu, lu, su. Les architectes de l'information face à l'oligopole du Web. 1Le dernier ouvrage de Jean-Michel Salaün, professeur à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Lyon, anciennement directeur de l’Ecole de bibliothéconomie et des sciences de l’information à l’université de Montréal (2005-2010), est divisé en cinq grandes parties et présente une approche originale, dans la mesure où le réseau des réseaux, Internet ou le Web, est analysé comme un document. En effet, Jean-Michel Salaün se base sur les travaux de la théorie du document1 qui nous intéressent au premier chef en tant que professeur documentaliste. Les documents sont tellement omniprésents dans nos vies que nous ne les voyons plus… Dans le premier chapitre consacré à la bibliothèque, Jean-Michel Salaün la considère comme un média à l’instar de la radio, la télévision, la presse et l’édition. 3 Paul Otlet, Traité de documentation : le livre sur le livre.
Théorie et pratique, Editiones Mundan (...) 4 Roger T. Pedauque, Le document à la lumière du numérique. Vu, lu, su. Paris, La Découverte, 2012, 151 p., 23 cm, Coll. « Cahiers libres »ISBN 978-2-7071-7135-1 : 16 € On présente souvent l’avènement du document numérique, et celui du web, comme une rupture épistémologique, un paradigme documentaire, après lequel plus rien n’est comme avant, et qui marque, non une transition, mais une disjonction entre un ancien monde et un nouveau monde. Dans son nouvel ouvrage, Vu, lu, su, Jean-Michel Salaün, professeur à l’École normale supérieure de Lyon, et qu’il n’est pas besoin de présenter, propose une autre approche, inédite comme il l’indique, qui voit le web comme un moment d’une histoire, celle du document – et non comme une nouvelle histoire qui, d’une certaine manière, reléguerait dans une nouvelle préhistoire l’histoire des documents et de leur traitement qui l’a précédée.
Vu, lu, su Mais pourquoi « vu, lu, su » ? Même si cette définition « à facettes » se trouve au chapitre 2 de l’ouvrage, elle en conditionne fondamentalement la lecture et l’appréhension. Cotte, Dominique, Epistémologie du document numérique.