Réforme du lycée : l'inquiétude de Talange pour son établissement. Les enseignants, parents et élus de Talange se mobilisent pour leur lycée.
L'établissement, lors de la mise en place de la réforme du baccalauréat, à la rentrée 2019, proposera en effet trois des 12 enseignements de spécialités prévus par le texte (mathématiques, physique-chimie et sciences de l'ingénieur). Selon l'Education nationale, cette réforme est pensée pour "mieux prendre en compte le travail des lycéens et les accompagner dans la construction de leurs projets". Concrètement, les élèves de première devront choisir trois de ces enseignements de spécialité. Autant dire qu'à Talange, donc, ils n'auront pas vraiment le choix. "Les enfants qui n'ont pas la chance d'habiter dans une grande ville ou très près d'une grande ville sont des laissés-pour-compte", assène Christelle Carron, présidente de la FCPE de Moselle.
L'édile, reçu ce mardi par la rectrice d'académie, a pu faire entendre ses craintes. Réforme du lycée : le flou artistique ! Cette année est marquée par la mise en place de la réforme du lycée qui se poursuivra jusqu’en 2021.
Si le changement était attendu, les modalités de mise en œuvre, pensées à la va-vite, font craindre grand nombre de déconvenues. Revue de détails. Bâtir un lycée où chaque élève aurait pu choisir ses matières en fonction de ses intérêts et aspirations, voilà ce que la FCPE espérait de la réforme initiée par le ministère de l’Éducation nationale. Aujourd’hui, force est de constater que si l’intention d’un lycée des parcours personnalisés se reflète dans la nouvelle organisation – un tronc commun de matières auquel s’ajoutent des enseignements de spécialité –, la mise en place prend des allures de flou artistique le plus total, et commence à inquiéter fortement les parents d’élèves. « C’est une réforme qui a été construite à l’envers.
On a le sentiment que tout a été conçu pour répondre au fonctionnement particulier de l’enseignement supérieur. Réforme du lycée, vers un bac des territoires. La réforme du lycée sera appliquée à la rentrée scolaire de 2019.
C'est, entre autres choses, la fin des filières telles qu'on les connait aujourd'hui. À la place, les élèves disposeront d'un tronc d'enseignement commun accompagné de spécialités qui ne seront pas disponibles sur tout le territoire. Dans cette réforme du lycée, version 2019, on trouve des combinaisons nouvelles comme par exemple "biologie et écologie", "numérique et sciences informatiques" ou encore "histoire-géographie, géopolitique, sciences politiques". Les lycéens choisiront trois spécialités en classe de première et ils n'en garderont que deux en terminale. Le problème, c'est que les lycées ne pourront pas tous offrir ces 12 spécialités. En moyenne, chaque proviseur proposera sept à huit spécialités.
Mais en zone rurale, les lycées sont parfois distants de 30 à 40 kilomètres. Ces spécialités seront très importantes pour la suite. Quelle excellente réforme monsieur Blanquer ! Tribune.
Nous, enseignants très soumis, trépignons et applaudissons d’enthousiasme en lisant votre prose monsieur le ministre, et celle de tous les éminents spécialistes que vous n’avez pas manqué de consulter, tous gens des hautes sphères, très éloignés du monde enseignant certes, mais très compétents. L’idée, lumineuse entre toutes et qui sous-tend la réforme consiste à orienter l’élève dès la seconde, à faire de lui le futur travailleur utile, efficace, productif et parfaitement adapté aux bassins de l’emploi. Alors oui, orientons monsieur le ministre, orientons ! Que les facultés ne soient plus encombrées de jeunes gens qui cherchent leur voie, qui changent de parcours, qui tâtonnent ! Quelle perte de temps, d’argent et surtout d’efficacité ! Réforme du baccalauréat : mode d'emploi - France 3 Nouvelle-Aquitaine. America Lopez - Publié le 28/01/2019 à 18:19, mis à jour le 01/02/2019 à 14:57 Quatre épreuves écrites, dont le français et la philo, un grand oral, du contrôle continu, la fin des filières S, L et ES mais un socle commun et des disciplines de spécialité.
La réforme du bac va s'appliquer dès 2021. Les premiers élèves concernés sont donc ceux qui sont entrés en classe de seconde en septembre 2018... Qu'est-ce qui change ? Il n'y aura plus de série en voie générale mais des parcours choisis par chaque lycéen en fonction de ses goûts et de ses ambitions. Le nouveau bac général verra le jour en 2021. Ce qui ne change pas : les élèves auront une épreuve anticipée de français – écrite et orale – en classe de première. En revanche, l'examen comptera seulement quatre épreuves en terminale (contre 12 à 16 auparavant).
Pour cet oral, il s'agira de présenter un projet entamé en première en lien avec l'une des matières principales choisies par le lycéen. Enfin, l'oral de rattrapage est maintenu. LettreMENV3. Réforme du lycée : les parents d’élèves s’inquiètent des choix de spécialités.