Le journalisme à l’épreuve de l’argent : ça bâtonne ou ça bastonne ? Live, article audio, enquête open source : les tendances médias de 2020. Quand la course à l'audience tue le journalisme. La rédaction du Washington Post.
REUTERS / Gary Cameron - stock.adobe.com « J'ai été pris comme pigiste pour ma spécialisation en politique. Je passe 95% de mon temps à faire du bâtonnage AFP, la météo, les points-routes et des faits divers parus dans la PQR (Presse quotidienne régionale N.D.L.R.). La ligne éditoriale est claire : faire ce que tout le monde fait », raconte un des journalistes interrogés par Sophie Eustache dans « Bâtonner, comment l'argent détruit le journalisme » aux Éditions Amsterdam. Les forçats de l'info. On leur a déjà trouvé un surnom : "Les OS de l'info.
"C'est Bernard Poulet qui a lancé la formule dans son livre choc paru en janvier, La Fin des journaux et l'avenir de l'information (Gallimard). On dit aussi "les journalistes "low cost"", ou encore "les Pakistanais du Web". "Ils sont alignés devant leurs écrans comme des poulets en batterie", constate, effaré, un journaliste de L'Express, en évoquant ses confrères du site Web Lexpress.fr. Internet a accouché d'une nouvelle race de journalistes. Moyenne d'âge : 30 ans. Les témoignages abondent, le plus souvent sous anonymat. La logique est d'être les premiers à mettre en ligne l'information afin d'être repérés par Google. Un matin, elle commence sa permanence à 5 heures, mal réveillée. Elle souffre, dit-elle, de l'indifférence des journalistes du magazine papier à l'égard de ceux du Web.
Le cas du Nouvel Observateur n'est pas isolé. Les rédactions Web usent et abusent des stagiaires et autres "contrats pro". Xavier Ternisien. Le journalisme web se noie dans la course à l'audience. La course de plus en plus folle à l'actu et aux revenus incite les rédactions Web à banaliser la pratique du copier-coller de dépêches.
Plongée dans un « journalisme » qui devient fou. En mai 2009, le journal Le Monde publiait l’article « Les forçats de l’info ». Ce papier décrivait des armées de journalistes tout juste sortis d’école et plantés devant leur ordinateur à réécrire des dépêches AFP pour alimenter leur média. 11 ans plus tard – soit l’équivalent d’un siècle quand on est sur le Web – la journaliste Sophie Eustache publie une enquête intitulée Bâtonner, comment l'argent détruit le journalisme (aux éditions Amsterdam) et nous explique que la situation n’a pas vraiment changé. Copier, coller, recommencer Vice publie un article montrant que les choses n’ont pas vraiment changé dans le milieu. Pourquoi un tel modèle perdure ? Le journalisme à l’épreuve de l’argent : ça bâtonne ou ça bastonne ? Acing the algorithmic beat, journalism’s next frontier. Algorithms shape large parts of everyday life: our interactions with other people, what products we purchase, the information we see (or don’t see), our investment decisions and our career paths.
And we trust their judgment: people are more likely to follow advice when they are being told that it came from an algorithm rather than a human, according to a Harvard Business School study. Machines make mistakes Despite our growing reliance on algorithms, the Pew Research Center found that Americans are concerned with the fairness and effectiveness of computer programs that make important decisions in their lives. 58 percent feel that algorithms are likely to reflect some level of human bias. And they’re right. Even though algorithms can seem “objective” and can sometimes even outperform human judgment, they are still fallible. When a star reporter is faking it: Here’s why the Der Spiegel crisis is so disturbing for journalism – Alternet.org. Le TRUST BAROMETER, Baromètre de confiance Edelman 2018. Claas Relotius, journaliste vedette du « Spiegel » qui « falsifiait » ses articles.
Tous les journalistes de «Libération» sont-ils des enfants de CSP+ ? Question posée par Gabin le 19/01/2019 Bonjour, Vous avez été plusieurs à nous poser cette question, à la suite de la publication d’une longue enquête sur le site de Libération, le 19 janvier.
Dans celle-ci, notre journaliste spécialisé médias, Jérôme Lefilliâtre, donnait la parole à 25 professionnels de l’information, les invitant à faire leur autocritique, alors que les violences (physiques et verbales) à l’égard des journalistes se multipliaient lors des manifestations de gilets jaunes. Tout en haut de la liste de défauts reconnus par la quasi-totalité des personnes interrogées dans cette enquête : l’uniformité sociale et culturelle des journalistes, et l’absence de diversité.
C’est dans ce contexte que votre question a été posée : Libération est-il un journal rédigé par des enfants de CSP+, qui ont tous fait les études dans les mêmes villes, et les mêmes écoles ? Méthodologie. Au Sénat, le droit voisin des éditeurs de presse frappe tous les sites, sur 20 ans.