Jusqu’à quand l’État doit-il garder ses « secrets » ? Pour l’État français, en matière de sécurité nationale, historiens, citoyens et générations futures n’auront bientôt plus « le droit d’en connaître ».
Une importante réforme du secret d’État se prépare, au cœur d’un projet de loi adopté le 2 juin par l’Assemblée nationale. Originellement relatif à la prévention des actes de terrorisme et au renseignement, ce texte propose une réforme du droit des archives, permettant de garder secrets certains documents jusqu’à l’épuisement de leur « valeur opérationnelle », une notion floue et sans limites temporelles. Qualifié de solution « équilibrée et de bon sens » par la ministre des armées Florence Parly, la proposition a au contraire été critiquée par de nombreux historiens, archivistes, et députés qui dénoncent une atteinte à la recherche, et donc à l’information des citoyens.
Pierre Seel, fiché homosexuel, a reçu sa carte le 1er juin 1994: «Cette carte de déporté est pour moi un mélange de fierté et de bonheur» – Libération. Accueil / Portraits Portrait Pierre Seel, fiché homosexuel, a reçu sa carte le 1er juin 1994: «Cette carte de déporté est pour moi un mélange de fierté et de bonheur»
Pierre SEEL, homosexuel déporté du 24 février 2012. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.
Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. La rafle du billet vert. Première arrestation massive de juifs en France. Le 14 mai 1941, les autorités françaises procèdent à la rafle dite "du billet vert" à Paris et dans sa proche banlieue.
La veille, plusieurs milliers de juifs étrangers ont reçu une convocation signée du commissaire de police, les invitant à se présenter pour "examen de leur situation". En quelques heures, 3 700 hommes, principalement de nationalités polonaise et tchèque, ou des apatrides, sont arrêtés. Conduits à la gare d’Austerlitz, ils embarquent dans des trains de voyageurs à destination des camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande dans le Loiret.
Ils y resteront internés pendant un an avant d’être déportés à Auschwitz. 98 photos inédites sur la rafle du "Billet vert" Le Mémorial de la Shoah annonce l’acquisition récente de cinq planches-contacts, soit 98 photographies.
Ce reportage inédit détaille précisément chaque étape de la première arrestation massive des Juifs à Paris, le 14 mai 1941, il y a 80 ans, à l’initiative des autorités allemandes, par les forces de la Police française. Le Mémorial de la Shoah a fait l’acquisition de 5 planches-contacts, retraçant les lieux de la rafle dite du « Billet vert » – le 14 mai 1941 – auprès de deux collectionneurs spécialisés. Ces planches acquises par le Mémorial, numérotées de 182 à 187 – la planche 185 est manquante -, représentent 98 photos. «Le procès de Ratko Mladic restera pour l’histoire» – Libération. Le camp d'Auschwitz confronté au tourisme de masse et à ses dérives. "Sauver Auschwitz ?", sur Arte : fallait-il faire un musée du camp de concentration et d'extermination ? Jonathan Hayoun signe un travail d’une grande intelligence sur la muséification d’Auschwitz et les problèmes que cela soulève… « Faut quoi ?
Que je donne en plus de l’argent pour y entrer ? », demande face caméra une survivante. Stands à pizza, tours operators qui organisent la visite en 2/3 heures maximum. Prolifération des pavillons avec jardins et paraboles autour du camp, vue sur les miradors et les barbelés. Commission Justice et Paix - Belgique Francophone. Entre histoire et mémoire, l’éternel conflit des interprétations. Il est usuel de définir la mémoire comme étant la faculté de conserver des traces du passé et de pouvoir s’y référer activement en fonction des situations présentes.
Mais très souvent, les discours identitaires, empêchent une lecture objective des événements historiques. Récemment, le « rapport Stora » a renouvelé le débat ancien, mais toujours renouvelé, autour des liens existants entre la mémoire historique et l’histoire savante. Recenser, rassembler, mettre en ordre étaient les maîtres-mots de son rapport. Mais face à ce vif intérêt pour la mémoire, d’autres voix s’élèvent pour mettre en garde contre l’instrumentalisation de ce qui reste vivant de la « mémoire historique » au service de la politique. Cour pénale internationale : des crimes sans victimes ? La Cour pénale est la première et la seule juridiction permanente compétente pour juger les hauts responsables pour crime de génocide, crimes contre l’humanité, crimes de guerre et crime d’agression : un réel aboutissement de la part de la communauté internationale.
Pourtant, après presque vingt ans d’existence, la Cour fait l’objet de critiques persistantes et les griefs ne manquent pas. Sa « partialité » envers l’Afrique est mise en cause, notamment au prétexte des acquittements retentissants de Jean‑Pierre Bemba, ancien vice-président de la RDC, en 2018, et de Laurent Gbagbo, ancien président de Côte d’Ivoire, en 2019, accusés des crimes les plus graves. Autant d’éléments qui attestent, plus encore que sa réputation disputée, de sa fragilité. L’universalité de la compétence de la Cour n’est pas acquise et de nombreux crimes peuvent rester impunis. Des rencontres, des projets — Le Souvenir Français. Sophie HASQUENOPH L’ouvrage que présente Mme Sophie Hasquenoph, docteur en histoire moderne, agrégée et maître de conférences en histoire moderne à l’Université de Lille III, est le 4e de la collection « Histoire de la mémoire » dirigée par M.
Serge Barcellini et éditée par la maison SOTECA avec le soutien de l’association « Le Souvenir Français ». Youtube.