Hôpitaux : face aux milliers de manifestants, Macron annonce un « plan d’urgence conséquent » « Soignants épuisés, patients en danger » : des milliers de médecins, d’aides-soignants, mais aussi d’infirmiers, de doyens et d’étudiants ont manifesté jeudi 14 novembre un peu partout en France, pour réclamer davantage de moyens et d’effectifs.
Le gouvernement peaufine un « plan de soutien » très attendu. Le président de la République a promis dans la journée que des « décisions fortes » seraient présentées mercredi par l’exécutif, avec des moyens supplémentaires, pour répondre à la colère du personnel hospitalier. Revivez la journée de mobilisation : Macron annonce des moyens supplémentaires Des mobilisations dans toute la France L’appel à une « grande manifestation », lancé il y a un mois par le groupement Inter-Hôpitaux, a fait le plein de soutiens. La manifestation pour l’hopital public se termine sur l’esplanade des Invalides FrancoisBeguin (@François Béguin) Macron promet des moyens supplémentaires Lire aussi : « Chaque jour, j’ai des infirmières qui craquent et qui pleurent »
Crise à l'hôpital public : un appel à manifester le 14 novembre. Cela déborde.
De semaines en semaines cela s’amplifie. Médecins, chefs de service, infirmières, aide soignants, assis cote à côte sur les bancs d’un même amphithéâtre et même de trois amphis en raison de l’affluence, pour unir leur protestation : l’image est rare tant les réflexes de repli sont profonds dans le monde hospitalier. Elle en dit long sur la crise profonde qui a gagné l’hôpital public. Et sur la volonté, désormais palpable, de ne plus baisser les bras. Jeudi soir, à l’université de médecine parisienne de la Pitié-Salpêtrière, ils étaient ainsi près de 600, tiraillés entre effondrement et colère, à participer à la première assemblée générale du tout jeune collectif Inter-Hôpitaux.
Quatre revendications Pour l’assistance, un «plan d’urgence» s’impose. A lire aussiGrève aux urgences : «Le risque n’est pas la démobilisation, mais la fatigue, voire le délitement» Les modalités d’action font évidemment débat. Malgré les propositions de la Direction, la grève continue à la clinique Saint-Grégoire. Elles se disent "insultées".
Les représentantes syndicales des salariés de la clinique privée de Saint-Grégoire près de Rennes ne mâchent pas leurs mots ce vendredi matin après les nouvelles annonces de leur direction. Ce jeudi 28 mars une réunion de médiation a eu lieu entre l'intersyndicale, la direction et la Direccte (la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi). La direction de l'hôpital privé propose de réévaluer le nombre de CDD à recruter au regard des départs et des ouvertures de nouvelles vacations au bloc opératoire. Un programme de formation de six semaines sera maintenu pour chaque professionnel non formé au bloc. Grève à la clinique Saint-Grégoire : les salariés ne lâchent rien, la direction prend la parole. Le bras de fer continue à la clinique privée de Saint-Grégoire, près de Rennes.
Les syndicats s'apprêtent à démarrer leur quatrième jour de grève ce jeudi 28 mars. Une nouvelle marche déguisée est organisée entre l'hôpital et le centre-ville de Saint-Grégoire. Ce mercredi, les salariés ont mené des actions d'information aux barrières des parkings. L'intersyndicale demande toujours à la direction d'entamer en même temps les discussions sur les conditions de travail dans l'établissement et celles qui doivent traiter de l'augmentation des salaires. Nicolas Bioulou, le directeur ne le souhaite pas. Fin de la grève à la clinique Saint-Grégoire près de Rennes.
Il aura fallu dix jours de mobilisation, des manifestations et une réunion en préfecture pour qu'ils obtiennent ce qu'ils demandaient.
Les salariés de la clinique Saint-Grégoire près de Rennes ont décidé ce jeudi 3 avril de stopper leur mouvement de grève entamé le lundi 25 mars. Lors d'une nouvelle réunion avec la direction, l'intersyndicale a signé un protocole de sortie de grève. "Notre direction a accepté de démarrer dès ce jeudi les négociations sur les salaires et les conditions de travail. C'est ce que nous demandions depuis le début," explique Fabienne Le Buhan, déléguée CGT. "Nous partons avec une augmentation de salaire de 0,7% au 1er avril et 0,3% au 1er juillet. Yann bubien bordeaux - Bing video. Urgences à Bordeaux : une unité ferme à l’hôpital Saint-André à cause des arrêts maladie. Depuis un mois, le service des urgences de l’hôpital Saint-André (CHU de Bordeaux), situé en plein cœur du centre-ville vit une situation archi tendue.
La grève entamée mi-mai se corse. Ce mardi, un tract diffusé par la CGT signalait que la moitié de l’effectif des soignants des urgences était en arrêt maladie. Le sous-effectif quasi quotidien supporté par les équipes dénoncé depuis des années, est arrivé à un niveau paroxystique. Selon la CGT : "L’effectif minimum n’étant que rarement atteint malgré les assignations, la direction pallie le problème par le recours à des professionnels extérieurs, non habitués aux spécificités du service.
" Ce mercredi, en raison du nombre de soignants en arrêt maladie, le service Unité Hospitalisation Urgences qui compte 15 lits, a été fermé. Pour les patients qui débarquent aux urgences de Saint-André, l’attente est encore plus longue que d’habitude. Une autre aide-soignante assure que "le seuil a été dépassé.