13 Brillant Rannou. Les œuvres d’art sont-elles des coins à pique-nique ? - Publications numériques du CÉRÉdI. Les œuvres d’art sont des coins à pique-nique, des auberges espagnoles où l’on consomme ce que l’on apporte soi-même [1].
Formulée dans le cadre d’une réflexion sur l’interprétation des œuvres d’art, la thèse de François Morellet, plasticien non dénué d’humour auquel le centre Pompidou a rendu hommage récemment [2], est ici au cœur de nos préoccupations. Quel qu’en soit l’auteur, artiste exposé ou non, critique reconnu ou non, il faut bien avouer qu’il y a quelque chose de gênant dans l’analogie ainsi proposée. Pique-niquer, habituellement, n’est pas une pratique muséale accueillie avec bienveillance : c’est une pratique emplie de liberté et de fraîcheur, loin du tumulte de créatures congelées dont parlait Paul Valéry [3].
Ce qui est certain, c’est que les potentielles actualisations de la scène et de l’activité rendent compte d’un rituel en marge du solennel et du protocolaire. Déplaçons une nouvelle fois le champ. 1re photographie : Bibi à Marseille, Jacques-Henri Lartigue, 1928. L’enseignement et l’apprentissage de la lecture aux différents niveaux de la scolarité - Lire un même texte littéraire à 12 et à 15 ans : quels apprentissages et quels dispositifs ? - Presses universitaires de Namur. 1S’inscrivant dans le prolongement direct du précédent, cet article vise à documenter différents aspects de la progression des apprentissages et des dispositifs d’enseignement entre deux niveaux de l’enseignement secondaire sur la base de données recueillies dans trois pays différents selon le même protocole.
Si notre première enquête nous a permis de caractériser les compétences de lecture manifestées par les élèves et les dispositifs mis en place par leurs enseignants dans des classes de trois niveaux scolaires différents en France et en Belgique, nous avons souhaité ensuite approfondir l’analyse en l’élargissant à des données québécoises et en resserrant la focale sur des classes de 6e et 9e années de l’enseignement obligatoire (12 ans et 15 ans). 1 Cf. les contributions de Dufays et Brunel dans Repères n° 51 (2015a), dans La Lettre de l’AIRDF n° (...) 2Pas plus que l’enquête précédente, celle-ci n’est une recherche achevée portant sur des données définitives. 2.1. L’enseignement et l’apprentissage de la lecture aux différents niveaux de la scolarité - Comment des élèves de 9 à 15 ans lisent-ils un même texte littéraire et comment leurs enseignants le didactisent-ils ? - Presses universitaires de Namur.
1 Vif merci à Judith Émery-Bruneau, Yann Vuillet, Olivier Dezutter et Érick Falardeau pour leurs rele (...) 1En tant qu’objet de recherche, l’approche curriculaire de l’enseignement (Audigier, Crahay et Dolz, 2006 ; Audigier, Tutiaux-Guillon, 2008) consiste à observer les relations qui relient les orientations des programmes, les contenus à enseigner, les méthodes et processus d’enseignement et la dimension temporelle.
Si la majorité des études à ce sujet concernent le curriculum prescrit, nous nous intéressons quant à nous aux curriculums effectivement enseignés et appris, et plus précisément aux pratiques d’enseignement et aux productions des élèves, en vue d’observer ensuite les relations qui les unissent. 2 Va-et-vient, oscillation… ou combinaison, voire fusion ? Être et devenir lecteur(s) de poèmes - Quels corpus de poésie effectifs au collège ? - Presses universitaires de Namur. 1Dans le cadre d’une réflexion sur les corpus poétiques effectivement enseignés, quelques préalables sur les tensions que connaît l’enseignement de la poésie à l’école nous semblent devoir être posés : L’enseignement de la poésie est extrêmement difficile à mener, S.
Martin (2010) considérant même qu’il relève d’une pratique « schizophrénique ». Faire construire un parcours de lecture par les élèves. Comment aborder avec les élèves une œuvre qui pourrait leur paraître et demeurer hermétique ? Comment faire « entrer les élèves en lecture » [1] ? Comment favoriser l’appropriation d’une œuvre par les élèves ? Comment articuler une lecture investie et impliquée ET une lecture objectivée, appuyée sur des outils d’analyse et de contextualisation ?
Dessin créé par Peter Hay, fondateur de la maison d’édition anglaise « Two Rivers Press » Préambule Questionnement didactique. Faire construire un parcours de lecture par les élèves. « Ça a bien marché ! » : de la créativité lectorale à la créativité didactique et pédagogique dans la conduite d’une lecture analytique en classe. 1Un recensement rapide des pistes didactiques partagées par les professeurs de français dans le secondaire – notamment au lycée, par l’exploration de sites dédiés à l’enseignement du français, de ressources académiques mises en ligne, de manuels scolaires, d’ouvrages de didactique – révèle l’existence de nombreuses propositions de démarches créatives pour précéder, accompagner et prolonger la lecture analytique d’un texte.
Ainsi certains enseignants demandent-ils à leurs élèves de se livrer à une réception sensible des extraits étudiés (par le dessin, l’accompagnement musical, etc.). D’autres relient la lecture analytique à la réception d’œuvres empruntées à des domaines autres que la littérature. D’autres encore, pour prolonger une étude du texte, invitent leurs élèves à des réécritures artistiques diverses, en mobilisant le théâtre, le cinéma, la peinture, la photographie, ou encore l’écriture créative.
Qu’est-ce que la créativité ? Questions de lecture, entre expérience et appropriations (LhT Fabula) « Ça a bien marché ! » : de la créativité lectorale à la créativité didactique et pédagogique dans la conduite d’une lecture analytique en classe. Le sujet lecteur en formation d’enseignant·e·s. 1Depuis plus de 15 ans maintenant, le concept de sujet lecteur a été mis sur le devant de la scène en didactique de la littérature et a généré quantité de travaux de recherche.
Dans un premier temps, nous exposerons la manière dont il est devenu outillant, discuté, disséminé, vulgarisé et préconisé. Autrement dit, nous observerons comment ce concept a migré du champ de la recherche à celui des recommandations. Nous proposerons ensuite de rendre compte d’une enquête réalisée auprès des formateur·trice·s d’enseignant·e·s, en posant que l’espace de la formation constitue un entredeux entre celui de la recherche et celui des pratiques d’enseignement/apprentissage.
Dans notre conclusion, nous nous appuierons sur quelques données relatives à un projet de recherche portant sur les pratiques effectives d’enseignement de la littérature afin de mettre en perspective nos résultats. Être et devenir lecteur(s) de poèmes - Quels corpus de poésie effectifs au collège ? - Presses universitaires de Namur. Être et devenir lecteur(s) de poèmes - Le recueil à quatre mains et la lecture dialoguée dans les marges : conception et expérimentation de deux dispositifs de lecture subjective de poésie - Presses universitaires de Namur.
1 « Postérité de Joyce Mansour, oubli, relecture, réception », 17-18 novembre 2011, MSH de Grenoble, (...) 2 Il a été notamment exposé à l’Université de Genève, à l’occasion de la journée d’étude consacrée à (...) 1Comment impliquer les élèves dans une réception active, personnelle et créative de la poésie ?
Le parti pris consiste ici à favoriser l’appropriation ouvertement subjective de la poésie, qu’on l’appréhende comme œuvre intégrale ou à l’échelle de l’extrait. Nous voudrions montrer que l’enjeu de la lecture subjective en classe ne se cantonne pas à de pâles relevés impressionnistes. Quand elle est pensée didactiquement, la subjectivité du lecteur devient le ferment de l’interprétation et le creuset de nouveaux savoirs sur le genre. Le présupposé général porte donc sur la possibilité d’élaborer du sens, des sens, à travers les configurations imageantes, fantasmatiques, axiologiques (Lacelle et Langlade, 2007) et énonciatives (Rannou, 2010) du lecteur qui s’approprie le poème. 1.
L’enseignement et l’apprentissage de la lecture aux différents niveaux de la scolarité - Lire un même texte littéraire à 12 et à 15 ans : quels apprentissages et quels dispositifs ? - Presses universitaires de Namur. L’enseignement et l’apprentissage de la lecture aux différents niveaux de la scolarité - Comment des élèves de 9 à 15 ans lisent-ils un même texte littéraire et comment leurs enseignants le didactisent-ils ? - Presses universitaires de Namur. Presentation cahier litterature.
Anne Boulanger : Et si on tentait le carnet de lecture ? Comment donner à des 6èmes le gout de la lecture ?
Comment faire de cette lecture une expérience authentique, enrichissante, partageable ? 155 195 R62 Daunay version site. L’explication linéaire de texte. Définition de l’explication linéaire de texte, à partir de l'ouvrage de Daniel Bergez, L’explication de texte littéraire, Dunod (extraits).
[L’explication linéaire] présente des désavantages bien connus: la tentation de la paraphase, encouragée par la décomposition du texte en brèves unités ; et une certaine myopie, sur un texte que l’on regarde de trop près pour en révéler suffisamment les lignes de force. C’est pourtant par ce suivi du texte que l’explication orale se révèle irremplaçable. En affirmant la priorité du texte sur la voix du commentateur, elle est un exercice unique de soumission active […]. Elle ménage la possibilité d’une recherche toujours inquiète, d’une interrogation toujours ouverte. Relire Balzac à l’ère des humanités numériques. « Toute relecture d’un classique est une découverte, comme la première lecture ».
Italo Calvino prônait la lecture (et la relecture) des classiques en ces mots, il y a près de 40 ans. L’écrivain italien n’aurait pas pu imaginer que, de nos jours, la lecture peut s’effectuer sur des supports autres que le livre – ordinateurs, tablettes, voire smartphones –, dans un espace immatériel ouvert et virtuellement infini, celui de l’hypertexte. Quel bilan peut-on tirer de cette possibilité inédite ? Pour l’instant, il faut avouer que l’utilisateur d’Internet, en quête de lecture des classiques risque de grandes déceptions : une pléthore de sites s’ouvre devant lui, proposant la lecture ou le téléchargement de textes qui sont livrés à l’état brut, sans aucun enrichissement ni apparat critique, dans des versions fautives, voire erronées.
Journaux de lecteurs numériques. Evaluer la lecture littéraire - Didactalyon. Dispositif dévaluation de la lecture littéraire. 2013 L’expérience du sujet lecteur : travaux en cours. Eddie Bellier : Ecrire de l'intérieur des oeuvres au lycée. « Arrêtez de lire ! » C’est l’injonction paradoxale adressée par Eddie Bellier à ses élèves de seconde du lycée Blaise Pascal à Segré (Maine et Loire). La lecture d’un roman de Maxence Fermine sur la guerre 14-18 se trouve interrompue à plusieurs reprises : par une invitation à l’écriture. Les élèves sont amenés à intercaler de nouvelles pages de leur composition pour explorer de possibles cas de conscience des personnages. Le projet, « vivifiant », met pédagogiquement en œuvre la critique « interventionniste » chère à l’essayiste Pierre Bayard : il montre combien il est motivant et formateur d’écrire de l’intérieur même des œuvres lues, combien aussi une éthique de la réécriture amène, en parfaite conjonction interdisciplinaire, à respecter tout à la fois un contexte historique et un dispositif romanesque, combien même la littérature peut retrouver un sens en suscitant et en éclairant des interrogations morales.
Dans quel contexte avez-vous mené le projet ? Sur le site du lycée. Les livres, des armes pour affronter la dureté du réel - Idées. Outre un plaisir esthétique, le lecteur cherche des émotions dans les livres. Une dimension que les enseignants, les critiques, et les chercheurs ont tendance à délaisser, déplore la professeure de littérature Hélène Merlin-Kajman. Dans le chapitre inaugural de Lire dans la gueule du loup, Hélène Merlin-Kajman se met en scène, lisant un jour à son fils âgé de 12 ans Le mauvais vitrier, de Charles Baudelaire. Le poète y raconte comment, ayant fait appel au service d'un artisan, et insatisfait du fait que celui-ci n'ait pas, dans sa marchandise, les verres de couleur qu'il désirait – « des verres roses, rouges, bleus, des vitres magiques, des vitres de paradis... », écrit Baudelaire –, il brisa ladite marchandise dans un geste de colère. « Quand j'ai eu terminé de lire, j'ai vu un visage assombri, étonné, presque sévère, m'interroger du regard.
"Tu aimes ce texte ? " m'a demandé mon fils, incrédule [...] Les particularités de la lecture littéraire. Faire connaître et aimer la littérature en classe. 1On peut préférer – et c’est mon cas – se dire professeur de lettres plutôt qu’enseignant de français. On écarte ainsi une visée trop strictement utilitariste et instrumentale. Fiche 3: la lecture analytique. FICHE 3 : La lecture analytique : entre lecteur récepteur et lecteur distancé 1. Le sujet-lecteur ou comment redonner place à la subjectivité dans la pédagogie de la lecture. Articles. Le débat interprétatif en littérature. Débat interprétatif, suites du carnet de lecteurs · Réflexions pédagogiques par Audrey Estermann. Une fois les carnets corrigés, que peut-on en faire? Une vaste et difficile question. 13_Brillant_Rannou.pdf. 1739ac.pdf. Fabula, Atelier littéaire : Ce que l'auteur fait à son lecteur. Par Raphaël Baroni, chercheur du Fonds national suisse à l'Université de Fribourg.
Ce que l'auteur fait à son lecteur (que son texte ne fait pas tout seul) J'avais honte de raconter. […] Un masque, voilà ce qu'il me fallait. […] Je me suis mis à lire et à relire les chroniqueurs médiévaux, pour en acquérir le rythme et la candeur. Ils parleraient pour moi; et moi je serais libre de tout soupçon[i]. Témoignages. Du récepteur ou l'art de déballer son pique-nique - Publications numériques du CÉRÉdI. Actes du colloque organisé par Bérengère Voisin, les 26 et 27 mai 2011, publiés sous la direction de Bérengère Voisin.
11e rencontres des chercheurs en didactique des littératures. La lecture & la culture litté. au cycle des approfondissements. Auteurs/Didacticiens. Valeurs. Fabula. De l’enseignement à l’apprentissage de la littérature ou : des savoirs aux compétences. « Mais pourquoi les élèves ont-ils du mal à trouver du sens à l'école ? Le savoir leur apparaît souvent déconnecté de son usage, coupé même de la pensée, parce que non relié à un usage opérationnel. On apprend, pensent-ils, pour apprendre, pas forcément pour faire ou pour analyser avec ce que l'on sait. [...] La connaissance leur apparaît comme autant de pièces d'un puzzle qu'on présenterait en vrac sans jamais avoir à composer une maquette avec.
L'école passe en revue des savoirs démontés que les élèves ont peu fréquemment à utiliser pour construire des cohérences. » (M. Develay, 1996, p. 88).« Ou bien [...] il faut se résigner au fait que ce que l'on apprend à l'école ne sert qu'à réussir à l'école, ou bien il faut convenir que ce qui se forme à l'école c'est le pouvoir de mettre en correspondance une ‘situation qui fait problème’, correctement identifiée dans toutes ses dimensions, avec des objets culturels qui permettent de l'assumer et de la dépasser. » (Ph. 1 Les travaux de B.
Littérature enseignée : reconfigurations - 19. La lecture, une activité complexe : pour une théorie moderne de la performance du lecteur. Lire est presqu’aussi vieux que l’homme existe. Lire au lycée professionnel - Peut-on faire oublier les questions aux élèves. Vincent Massart-Laluc Question provocatrice quand on sait que ces "questions" constituent l'essentiel du rapport que les élèves, toutes catégories confondues, entretiennent avec le texte rencontré dans le cadre de la scolarité.A la question posée en primaire (Coralie, Cm2) : "Que fais-tu en français ?
" Actfran_langlade.pdf. Carnet de lecteurs · Réflexions pédagogiques par Audrey Estermann. Emotion et intérêt dans les études littéraires. 2014 Les passions en littérature. 40 ans d’histoire de la « lecture littéraire » au secondaire à partir de la revue Pratiques. Le débat interprétatif en littérature. La prise en compte didactique du texte du lecteur / Françoise Demougin - Université Toulouse Jean Jaurès (Toulouse II-le Mirail)
Repères - Archives : Fascicule N°19, 1999 (nouvelle série) Comprendre et interpréter les textes à l'école. Microsoft Word - Tauveron.rtf - lect_litt.pdf. Lecture littéraire. Lettres : Un ouvrage pour refonder la lecture littéraire au lycée. Une activité autour d’un Secret de Grimbert : tâche complexe et travail différencié pour mieux s’impliquer dans sa lecture et mieux maîtriser le discours argumentatif.