Quand Facebook et Google se substituent à l’Etat. En 2011, lorsque Steve Jobs présentait aux membres du conseil de la municipalité californienne de Cupertino le projet du nouveau siège d’Apple, celui qui allait devenir l’Infinite Loop, un échange est resté dans les annales.
Ecoutant le fondateur du fabricant d’iPhone, Kris Wang, l’une des membres du conseil, lui demande: «Et est-ce que la commune va recevoir du wi-fi gratuit?» Alors que toute l’audience éclate de rire, Steve Jobs répond, impassible: «Vous voyez, je suis un simplet et j’ai toujours pensé que nous payons des impôts et que la ville doit faire ces choses. C’est pour cela que nous payons des impôts. Maintenant, si nous pouvons arrêter de payer des impôts, je serais heureux d’installer du wi-fi.» Etats-Unis : Joe Biden a fait adopter au Congrès son plan colossal de relance économique de 1 900 milliards de dollars. Ce montant, vertigineux, équivaut au PIB de l'Italie.
Ce programme de soutien offre aux travailleurs une "chance de s'en sortir", a commenté le président. Article rédigé par Publié le 10/03/2021 20:40 Mis à jour le 10/03/2021 21:07 Temps de lecture : 1 min. C'est une victoire majeure pour Joe Biden, cinquante jours après son arrivée à la Maison Blanche. Le président américain doit maintenant le promulguer vendredi, juste à temps pour éviter la suspension prévue d'allocations chômage exceptionnelles. Quoi qu’il en coûte : à qui, combien et quand ? Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés, et pour protéger nos entreprises, quoi qu’il en coûte, là aussi.
Emmanuel Macron, le 12 mars 2020. C’était le 12 mars à l’annonce du premier confinement. Quoi qu’il en coûte : la formule empruntée par le Président de la République à Mario Draghi lorsqu’il était président de la Banque centrale européenne devint pendant quelques semaines un mantra repris par tous les membres du gouvernement. Covid-19 : ce qu'il faut retenir des mesures d'aides aux entreprises pendant le confinement. Au moment de présenter, jeudi 29 octobre, les mesures retenues par le gouvernement pour venir en aide aux entreprises dont l'activité va ralentir en raison du confinement, Bruno Le Maire a pris un ton grave.
"Ce confinement est un coup dur pour toutes les entreprises qui vont être fermées à compter de demain. Je pense en particulier aux 200 000 commerces qui vont être obligés de fermer", a lancé le ministre de l'Economie. Sur l’Etat - Cours au Collège de France (1989-1992) de Pierre Bourdieu. Le budget de l'Union Européenne. La BCE ouvre-t-elle la voie à la «monnaie hélicoptère» ? À quoi servent les régions ? Les départements - Les Clés de la République. La commune - Les Clés de la République. L’intercommunalité - Les Clés de la République. Gouverner, c'est planifier - 2020. Le terme exhale comme une odeur de naphtaline : le Plan va bientôt faire son grand retour.
Le Premier ministre l’a annoncé lors de son discours de politique générale mi-juillet. Un Haut-Commissaire au Plan sera nommé dans les prochains jours, selon toute vraisemblance, il s’agira du maire de Pau, François Bayrou. Sa nomination devrait être annoncée jeudi prochain, en même temps que le plan de relance de l’économie, plan d’urgence, motivé par les effets de la crise sanitaire. Et il est intéressant justement de voir s’articuler cette urgence avec un instrument qui, au contraire, vise à transformer le pays sur le long terme. Le Plan a vu le jour en 1946.
A l’époque, c’est l’après-guerre, la France est à reconstruire, une période de forte croissance s’annonce, il s’agit d’en maîtriser les contours. La monnaie "hélicopère" aux USA - 2020. 850 milliards de dollars, puis 1.000 milliards, puis 1.600 milliards... et finalement près de 2.000 milliards de dollars (1.850 milliards d'euros).
Ces derniers jours, l'enveloppe n'a cessé d'augmenter pour satisfaire les demandes des uns et des autres. Dans la nuit de mardi à mercredi, après plusieurs jours de négociations parfois tendues, le Sénat américain a finalement trouvé un accord sur un plan de relance de l'économie face à l'épidémie de coronavirus. Un plan massif, inédit dans son ampleur et qui représente près de 10% du PIB des Etats-Unis.
Cette somme dépasse très largement les 787 milliards de dollars mobilisés en février 2009 pour répondre à la crise financière qui avait éclaté à l'automne précédent. Comment affronter la "pire crise économique depuis 1929" ? C'est quoi la dette publique - 22 mai 2020. Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont présenté, lundi 18 mai lors d’une conférence de presse, une proposition de plan de relance de 500 Md€, reposant sur la mutualisation d’une partie des dettes publiques entre les 27 Etats de l’Union européenne (UE).
L’émission de dette peut être propice à la reprise économique, une perspective encore lointaine. Les mesures prises par le gouvernement d’Edouard Philippe pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19 et la récession de l’année 2020, pire chute du produit intérieur brut (PIB) depuis la Seconde Guerre mondiale, provoquent une envolée de la dette. Le niveau de cette dernière va bondir de quelque 100 % début 2020 à au moins 115 % du PIB en fin d’année, sans susciter l’inquiétude du gouvernement et des économistes. Qu’est-ce que la dette publique ? Qui fait la loi en France ? Qu'est-ce que le mur budgétaire ? Comment un Etat peut-il faire faillite ? Les paradis fiscaux.
TVA collectée, TVA déductible : qui paye réellement ? À l'origine de la sécurité sociale. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le communiste Ambroise Croizat, présente en 1946 l'utopie humaniste qu’on appelle déjà la sécurité sociale, issue du programme du Conseil national de la Résistance.
On est en avril 1946, lors de l'installation du conseil central de la sécurité sociale de la Région parisienne, et chacun des mots utilisés prend une signification particulière aujourd'hui. Ambroise Croizat : "Nous avons en discussion un texte qui tend à généraliser par palier la sécurité sociale à toute la nation française. Dessine-moi l'éco : la protection sociale.
Du trop d'Etat à l'Etat démissionnaire. La crise du Covid marquerait le grand retour de l’État pour certains.
Elle nous aurait rouvert les yeux sur la notion de bien commun et redonné une légitimité à l’interventionnisme public. Si cette idée ne fait pas l’unanimité, elle n’en demeure pas moins très partagée. De quel retour parle-t-on au juste ? La casse des entreprises après le confinement - 2020. Dans quel état financier seront les entreprises au lendemain du 11 mai : près de deux mois d’arrêt de la production pour un bon nombre d’entre elles ; perte de 50% du chiffre d’affaire en moyenne pour les entreprises de la sphère marchande.
Il s’agit là d’un choc inégalé. Qui paraît à première vue difficilement rattrapable sans casse massive. Il est bien sûr délicat de parler des entreprises en bloc, tant le terme recouvre une diversité incroyable de situations. Je vais d’abord parler en moyenne avec toutes les limites que cela comporte. Pour souligner une première chose. L’enquête Acemo (activité et conditions d’emploi de la main-d’œuvre) menée début avril par la Dares auprès des entreprises de dix salariés ou plus, nous indique une première chose.
L'État impuissant ? 2020. Pris dans le tourbillon de la mondialisation, les États ont-ils encore une marge de manœuvre ? Oui, car ils restent au fondement de l’ordre politique. Un lieu commun fort répandu voudrait que l’État contemporain ne puisse plus maîtriser grand-chose de ce qui se passe sur son territoire, attaqué qu’il serait dans ses prérogatives à la fois par le haut et par le bas. Les entreprises multinationales organiseraient à leur seul profit la mondialisation. Désormais, les États seraient en concurrence pour recevoir leurs investissements, seuls garants de leur prospérité. Le capitalisme à la chinoise - 2019. La Chine a développé progressivement un capitalisme spécifique, dans lequel l’État reste omniprésent. Lorsque Deng Xiaoping arrive au pouvoir en 1978, Mao est mort depuis deux ans et la population souffre d’une grande pauvreté.
Malgré la croissance économique qu’a connue la Chine depuis 1949, le système économique semble exsangue. Deng comprend que pour maintenir le système politique et la suprématie du Parti communiste (PC), il faut changer les règles de fonctionnement de l’économie, après trente ans de planification centrale. Cet avis n’est pas partagé par tous les membres du Bureau central du PC et les réformes doivent donc être menées de façon graduelle, afin de limiter les oppositions politiques.