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Related: Hard Skills • ECO 4.1 Place et rôle de l'État • Chapitre 10 • Eco-DroitÀ l'origine de la sécurité sociale Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le communiste Ambroise Croizat, présente en 1946 l'utopie humaniste qu’on appelle déjà la sécurité sociale, issue du programme du Conseil national de la Résistance. On est en avril 1946, lors de l'installation du conseil central de la sécurité sociale de la Région parisienne, et chacun des mots utilisés prend une signification particulière aujourd'hui. Ambroise Croizat : "Nous avons en discussion un texte qui tend à généraliser par palier la sécurité sociale à toute la nation française. Cette révolution, excusez-moi cette formule, est attendue par tout le pays. Nous construirons le grand édifice social qui prévoit dans son cadre toutes les améliorations possibles. Dans notre projet, nous avons uni toutes les classes de la société.
Réinventer l'Etat interventionniste Je vais emprunter ici un long détour pour expliquer en quoi nos États doivent renouer avec une culture interventionniste au plan économique. Le capitalisme a eu son heure libérale et même ultra-libérale avec l’apogée de la mondialisation financiarisée. Mais on le sait aussi, le capitalisme respire, évolue, et connait de grands jeux de bascule. Et chacune de ces grandes phases où se met en place un régime de croissance plus ou moins stabilisant est ponctué de crises. La crise sanctionne le moment où selon la terminologie marxiste, le système n’est plus en mesure d’assurer les conditions de sa propre reproduction.
L'intervention de l'État La place que doit tenir l'État a toujours fait débat : doit-il être interventionniste ou au contraire laisser s'autoréguler le marché ? Aujourd'hui dans notre société d'économie de marché, le débat s'est déplacé vers le degré d'intervention de l'État. En effet, notre société ne remet pas en cause que l'État à son rôle à jouer, mais jusqu'à quel point ? 1. Le débat sur le rôle de l'État C'est quoi la dette publique - 22 mai 2020 Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel ont présenté, lundi 18 mai lors d’une conférence de presse, une proposition de plan de relance de 500 Md€, reposant sur la mutualisation d’une partie des dettes publiques entre les 27 Etats de l’Union européenne (UE). L’émission de dette peut être propice à la reprise économique, une perspective encore lointaine. Les mesures prises par le gouvernement d’Edouard Philippe pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19 et la récession de l’année 2020, pire chute du produit intérieur brut (PIB) depuis la Seconde Guerre mondiale, provoquent une envolée de la dette. Le niveau de cette dernière va bondir de quelque 100 % début 2020 à au moins 115 % du PIB en fin d’année, sans susciter l’inquiétude du gouvernement et des économistes.
Emballement de la dette : c'est faux...sauf en Chine C’est une idée qui se repend. Le monde est reparti dans une course folle à l’endettement. L’argent gratuit, l’ouverture des vannes à la liquidité par les banques centrales créeraient une permissivité incontrôlable. La croissance a non seulement pâle en couleur, mais de surcroît elle s’appuie sur l’artifice de l’argent gratuit.
LES POLITIQUES ECONOMIQUES ET SOCIALES I. Comment justifier l’intervention de l’Etat ? L’Etat intervient pour compenser les déséquilibres du marché. Il sert d’amortisseur aux crises économiques (c’est la théorie keynésienne : c’est à dire que l’Etat fait en sorte à ce qu’il y ait plein emploi, il régule le marché pour réduire le chômage). Il intervient aussi pour corriger la répartition des richesses.
La monnaie "hélicopère" aux USA - 2020 850 milliards de dollars, puis 1.000 milliards, puis 1.600 milliards... et finalement près de 2.000 milliards de dollars (1.850 milliards d'euros). Ces derniers jours, l'enveloppe n'a cessé d'augmenter pour satisfaire les demandes des uns et des autres. Dans la nuit de mardi à mercredi, après plusieurs jours de négociations parfois tendues, le Sénat américain a finalement trouvé un accord sur un plan de relance de l'économie face à l'épidémie de coronavirus. Un plan massif, inédit dans son ampleur et qui représente près de 10% du PIB des Etats-Unis. Cette somme dépasse très largement les 787 milliards de dollars mobilisés en février 2009 pour répondre à la crise financière qui avait éclaté à l'automne précédent. Mais le texte répond à une situation totalement inédite, qui a stoppé nette une grande partie de l'activité.
Comment Keynes nous a sauvés (60 ans après sa mort) ? Qui est Keynes? Keynes (1883 - 1946) est un économiste fondateur de la macroéconomie, appelé aussi le keynésianisme. C' est une école de pensée économique qui prône que l'État doit intervenir dans le domaine économique notamment dans le cadre de politique de relance. La crise financière de 2008 a commencé comme celle de 1929 : pendant les 6 premiers mois après le déclenchement de la crise, la production industrielle a chuté au même rythme. Mais ensuite, les parcours sont complètement différents. Où réduire le poids de la dépense publique ? Télécharger la Note d'analyse "Où réduire le poids de la dépense publique ?" Le gouvernement français ambitionne de réduire le poids des dépenses publiques. Objectif : s’autoriser une baisse des prélèvements obligatoires et garantir la soutenabilité de la dette publique à long terme.
Du trop d'Etat à l'Etat démissionnaire La crise du Covid marquerait le grand retour de l’État pour certains. Elle nous aurait rouvert les yeux sur la notion de bien commun et redonné une légitimité à l’interventionnisme public. Si cette idée ne fait pas l’unanimité, elle n’en demeure pas moins très partagée. De quel retour parle-t-on au juste ? Dette publique à 100% du PIB ! La dette publique va frôler ou dépasser 100% du PIB en milieu d'année, avant de retomber aux alentours de 98% du PIB en fin d'année. Pour des raisons de saisonnalité, et surtout du fait du reclassement de la dette de la SNCF réseau en dette des administrations publiques. Comptablement cela ajoute 1,7 point de PIB au taux d'endettement et 0,1 point au déficit annuel. La dette, une notion arbitraire Une barre symbolique demeure néanmoins une barre symbolique. Elle ne change rien au diagnostic de fond.