En Italie, la prostitution et la drogue pour doper le PIB De la drogue et des prostituées dans le PIB. En Italie, en vertu de nouvelles règles européennes, les revenus estimés provenant du trafic de drogue et de la prostitution seront intégrés l’année prochaine au PIB. Les contrebandes de tabac et d’alcool seront également intégrées. L’institut statistique italien Istat indique que la procédure de calcul sera "très difficile pour la raison évidente que ces activités illégales ne sont pas déclarées". Selon les prévisions du gouvernement, le taux de croissance (avant ces nouvelles règles) étaient de 1,3% pour 2014. Ce nouveau calcul porterait le taux de croissance du PIB à 2,4%.
L'agence de notation Fitch abaisse la note de la France Les dérapages budgétaires ont coûté à la France une dégradation de sa note d'appréciation de l'économie par l'agence Fitch Ratings, vendredi 12 décembre. De « AA+ » la France est passée à la note « AA », assortie d'une perspective stable. Fitch a également qualifié de « faibles » les perspectives économiques du pays et affirmé que celles-ci pesaient sur la consolidation des finances publiques et la stabilisation du ratio de la dette. « L'économie française devrait croître moins que la moyenne des pays de la zone euro pour la première fois en quatre ans », a souligné Fitch. Fitch table sur une croissance du PIB de 0,4 % en 2014 et de 0,8 % en 2015, année où « la dépréciation de l'euro et les prix du pétrole plus bas soutiendront quelque peu la croissance ». Le gouvernement français a immédiatement réagi en assurant que : « La politique menée commence à porter ses fruits (...) Lire le décryptage : Déficit : la valse des promesses de Michel Sapin
topo sur le PIB, cliquez pour accéder Comment est calculé le PIB ? L’approche principale pour mesurer le PIB consiste à additionner toutes les valeurs ajoutées (du secteur public et privé), auxquelles s’ajoute la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), mais aussi les taxes sur des produits particuliers comme les produits pétroliers, le tabac et l’alcool, ou encore les produits importés (droit de douanes). En contrepartie de ces taxes, les subventions reversées par l’État sont logiquement retranchées. Le PIB peut être abordé sous plusieurs angles. PIB : approche par la production L’approche par la production permet de mieux saisir la provenance de la richesse créée, en particulier les contributions par secteur d’activité (construction, industrie…) ou par type d’acteurs économiques (privés, publics, associatifs). Le calcul de la valeur ajoutée pour une entreprise privée se calcule en soustrayant les consommations intermédiaires au chiffre d’affaires. PIB : approche par les revenus PIB : approche par la demande PIB en France
PIB : vers une croissance en trompe l’œil ? L'information était restée secrète : nous avons découvert une nappe géante de pétrole sous le Champs de Mars à Paris nous imposant de transformer la Tour Eiffel en un gigantesque derrick. Miracle économique ? Non, pas de miracle. Nous ne sommes pas non plus le 1er avril. nous ne sommes qu'un modeste jeudi 15 mai 2014, jour d'entrée en vigueur des nouvelles règles de la comptabilité nationale, autrement appelée le nouveau " Système européen de comptes ". De quoi s'agit-il exactement ? Qu'est-ce que cela change sur le fond ? Réalité ou trompe l'œil ?
Nouveauté à prendre en compte : l’Insee intégre le trafic de drogue dans le calcul du PIB depuis mai 2018 Après plusieurs années de débat, l’Insee a tranché en décidant d’appliquer une demande de l’Europe en ce sens, déjà appliquée dans d’autres pays européens. Si la cocaïne était intégrée à la croissance des pays européens, que se passerait-il ? C’est ce que va découvrir la France, qui intégrera, à partir du mois de mai, le trafic de drogue au calcul de la croissance. Espagne, Royaume-Uni, Italie… d’autres pays européens avaient déjà commencé, à la demande d’Eurostat en 2014, à adopter un nouveau calcul tenant compte de la consommation de stupéfiants et des activités liées à celle-ci. Lire aussi : Sexe, drogue et trafics en tout genre bientôt dans le PIB européen Comment, concrètement, l’institut de statistiques français va-t-il faire pour évaluer le poids de la consommation de drogue dans la croissance ? 1. Lire aussi : Faut-il repenser la mesure de la richesse d'un pays ? 2. « Quelques milliards en plus » pour la France 3.
Le Système européen de comptabilité nationale et régionale (SEC 2010) va calculer autrement le PIB des Etats membres pour tenir compte des changements dans l’économie avec pour conséquence une augmentation des taux de croissance retenus - Europaforum Luxe Eurostat a annoncé, jeudi 16 janvier 2014, que le PIB de l'Union européenne va être augmenté de 2,4 % en raison d'une nouvelle méthodologie comptable dans le cadre du SEC 2010 applicable à partir de septembre 2014. Cette nouvelle méthodologie tiendra compte des évolutions des travaux statistiques dans ce domaine au niveau international et des évolutions dans l’économie. "L'impact moyen pondéré sur le PIB de cette évolution méthodologique est une augmentation de 2,4 % du PIB desquels 1,9 % (près de 80 % de l'impact total) est dû à la capitalisation de la recherche et développement", a indiqué la Commission européenne dans un communiqué. En effet, alors qu'ils étaient auparavant considérés comme des dépenses, les fonds alloués à la recherche et au développement seront dorénavant qualifiés d'investissements. La mesure qui vient d’être décidée n’a rien d’anodin. Les chiffres calculés dans le cadre du SEC 2010 jouent un rôle central dans la gouvernance économique de l’UE.
Le circuit économique Le circuit économique Le circuit économique a passionné les économistes dès le début de la pensée économique. Les premiers modèles étaient sommaires mais pertinents (vous pouvez observez le Zig Zag de Quesnay). Les derniers ressemble plus à des nuages d’équations héhé. Mais entre les deux, il reste (survit) encore des représentations imagées du circuit économique. C’est-à-dire des flux réels et monétaires entre les différents agents économique. Bien entendu, il ne s’agit pas de la réalité mais d’une représentation de la réalité sujette aux erreurs et incompréhensions humaines. Partagez cet article, choisissez votre réseau ! Aujourd'hui professeur d'économie à BGF, je souhaite partager ce que j'enseigne et ce que j'apprends sur l'économie, les sciences et la culture en général.
Le mirage du PIB Comme le rappelle Marie Monique Robin dans son ouvrage Sacrée croissance !, Simon Kuznets, lauréat du prix de la banque de Suède en mémoire d’Alfred Nobel, avait montré il y a déjà soixante ans que le « revenu national » — l’ancêtre du PNB (produit national brut) et du PIB (produit intérieur brut) — ne mesure que quelques aspects de l’économie et ne devrait jamais servir à évaluer le bien-être, voire les progrès d’une nation : « Le bien-être d’un pays peut […] difficilement se déduire de la mesure du revenu national », écrivait Kuznets dès 1934. Il attirait l’attention sur le fait qu’il ne fallait pas se contenter de s’interroger sur ce qui augmente quantitativement, mais sur la nature de ce qui augmente : « Il faut garder à l’esprit la distinction entre quantité et qualité de la croissance […]. Quand on fixe comme objectif « plus » de croissance, il faudrait préciser plus de croissance de quoi et pour quoi faire ». Marie-Monique Robin, (2014). À lire également: Dominique Meda,(2008).
Nouveaux indicateurs de richesse? Rien n’est joué! Après l’Assemblée nationale, le Sénat a adopté le 2 avril dernier la proposition de loi sur les nouveaux indicateurs de richesse. Présenté par la députée écologiste Eva Sas, le texte prévoit que ces indicateurs alternatifs au PIB guident les politiques publiques, mais il ne les définit pas. Une commission de concertation, coprésidée par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) et France stratégie, s’est réunie pour les déterminer. AlterEcoPlus revient avec Dominique Méda sur les effets et les enjeux de cette loi. Cela dépendra de l’usage qui en sera fait ! C’est la seule manière d’introduire dans notre débat public, ainsi que dans la conduite des politiques publiques, de nouvelles mesures de référence. Pour l’instant, il y aurait une dizaine d’indicateurs, qui couvriraient des domaines assez larges, allant des inégalités de revenus et d’éducation à l’espérance de vie à la naissance, en passant par la prise en compte de la dette publique. C’est en effet beaucoup.
La croissance réelle travestie par l'archaïsme statistique Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions d'Olivier Passet Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV Abonnez-vous à la newsletter Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables
Brouillard économique : trop d'indicateurs sont faux ou périmés Les dernières émissions d'Olivier Passet Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV Abonnez-vous à la newsletter Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables Nouveau signal positif : la baisse sectorielle des défaillances d'entreprises Les dernières émissions d'Alexandre Mirlicourtois Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV Abonnez-vous à la newsletter Les nouvelles émissions Xerfi Canal TV Toutes les dernières émissions Xerfi Canal TV Les incontournables