Les seuils de pauvreté en France Un individu est considéré comme pauvre en France quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 867 euros ou à 1 041 euros selon que l’on utilise le seuil à 50 % ou 60 % du niveau de vie médian (Insee, données 2017). Ce niveau de vie médian correspond au montant pour lequel la moitié des personnes touche moins et l’autre moitié davantage (voir notre encadré méthodologique). Il est mesuré après impôts et prestations sociales. Entre 1970 et 2009, le seuil de pauvreté à 50 % a doublé de 400 à 860 euros en euros constants (une fois l’inflation déduite). À la fin des années 2000, la crise économique est telle que le niveau de vie médian a baissé, ce qui n’était jamais arrivé depuis les années 1970. Ces données tiennent compte de l'inflation. Graphique Données Comment prendre en compte la composition des familles ? Le seuil de pauvreté tient compte du nombre de personnes qui vivent dans le même logement. France métropolitaine. Graphique Données France métropolitaine. Photo / © Kara - Fotolia
Quel avenir pour l'Etat providence et la solidarité sociale ? - Citoyenneté et société Découverte des institutions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Quelques dates clés 1883-1889 : en Allemagne, lois sur les assurances sociales organisant la prise en charge de la maladie, des accidents du travail, de la vieillesse et de l’invalidité. 1898 : en France, loi sur les accidents du travail. 1911 : au Royaume-Uni, National Insurance Act créant une assurance obligatoire gérée par l’État pour la maladie, le chômage et l’invalidité. 1942 : au Royaume-Uni, rapport Beveridge proposant un système de sécurité sociale pris en charge par l’État : ses propositions seront appliquées dès la fin du conflit. 1945 : en France, ordonnances sur la sécurité sociale. 1988 : création du Revenu minimum d’insertion (RMI), qui deviendra Revenu social d’activité (RSA) en 2008. 1998 : création de la couverture maladie universelle (CMU). Quelques pistes de réflexion La notion d’État providence Les limites de l’État providence Une intervention qui reste indispensable
Sécurité sociale : réduction du déficit retardée Le retard pris dans la résorption du déficit de la Sécurité sociale est une "véritable anomalie" et l'augmentation des dépenses en partie financées par emprunt "n'est pas acceptable", a estimé aujourd'hui le président de la Cour des Comptes, Didier Migaud. C'est en répondant sur Europe 1 à une question sur le nombre des recommandations de la cour réellement appliquées, sur plus de 1 900 émises chaque année, que Didier Migaud a tenu ces propos. Selon lui, "de l'ordre de 70%" sont appliquées "mais il faut qu'on affine notre indicateur". "Et puis vous avez recommandation et recommandation", a-t-il nuancé. "Lorsqu'on demande par exemple de mettre fin au déficit de l'Assurance maladie ou de la Sécurité sociale, cela met un peu plus de temps.
Une nouvelle réforme des retraites se justifie-t-elle En 2019, un projet de loi doit porter sur les fonts baptismaux le système de retraite universelle à points, promesse phare de campagne du candidat Macron. Le processus de concertation sera long avant un projet de loi attendu pour l’été 2019. Jean-Paul Delevoye, le Haut-commissaire à la réforme des retraites, a en effet entamé dès la fin 2017 un long cycle de discussions avant de rendre des premières conclusions en décembre prochain. Ce calendrier sera-t-il tenu ? Dès demain 10 octobre, les partenaires sociaux devraient être reçus à Matignon par Jean-Paul Delevoye et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, afin d’aborder les grands axes de la réforme. Un projet qui comporte encore nombre d’inconnues. Depuis le 1er janvier, 60 % des retraités (soit 7,5 millions de personnes) ont déjà subi la hausse (1,7 %) du taux de la contribution sociale généralisée De quoi faire remonter d’un cran l’inquiétude des futurs retraités qui observent leurs aînés contribuer davantage à la solidarité.
Les inégalités dans le monde, en hausse depuis quarante ans Selon un rapport, les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50 % les plus pauvres. Et entre les deux les revenus ont stagné ou baissé. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mathilde Damgé La tendance est indiscutable : depuis une quarantaine d’années, les inégalités augmentent dans presque tous les pays du monde. C’est ce que montre le premier rapport, publié jeudi 14 décembre, des chercheurs réunis au sein du projet World Wealth and Income Database (WID, base de données sur le patrimoine et le revenu), parmi lesquels l’économiste Thomas Piketty. Depuis les années 1980, affirment-ils, les 1 % les plus riches ont profité deux fois plus de la croissance des revenus que les 50 % les plus pauvres. Cette courbe, dite « courbe de l’éléphant » (à cause de sa forme) est très connue des économistes depuis les travaux sur les inégalités de l’économiste américain Branko Milanovic. Un « horizon d’inégalité » Le poids des privatisations
Qu'est ce que l'État providence ? - L'Etat providence Découverte des institutions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Cette expression désigne : au sens large, l’ensemble des interventions économiques et sociales de l’État ; dans un sens plus restreint, uniquement l’intervention de l’État dans le domaine social, particulièrement à travers le système de protection sociale. Cette conception s’oppose à celle de "l’État-gendarme", limitant le rôle de l’État à des fonctions régaliennes (justice, police, défense nationale). Le terme aurait été employé pour la première fois en 1864 par le député Émile Ollivier, rejetant le développement de l’intervention de l’État, jugé négatif, qu’il opposait aux solidarités traditionnelles (famille, communautés, corporations...). La mise en place, en France, d’un État providence développé s’est concrétisée par la création de la sécurité sociale (ordonnances du 4 et du 19 octobre 1945). Depuis la fin des années 1970, on parle de "crise de l’État providence".
Le déficit de l'Etat moins important que prévu en 2014 Bonne nouvelle du côté de Bercy, le déficit de l'Etat a été moins important que prévu en 2014, de près de 3 milliards, à 85,6 milliards d'euros. Le ministère des finances a annoncé jeudi 15 janvier que les rentrées fiscales avaient été meilleures que prévu. Ce résultat est de bon augure pour le gouvernement français qui a jusqu'au printemps pour convaincre la Commission européenne qu'il prend les mesures adéquates pour réduire son déficit public alors que celui-ci va tout de même se creuser en 2014 contrairement à ses engagements. Le déficit était en effet de 74,9 milliards d'euros en 2013, à 4,1 % du produit intérieur brut (PIB). Malgré ce bon résultat, le ministre des finances, Michel Sapin, a indiqué qu'il maintenait la prévision de déficit public (Etat, collectivités, protection sociale) à 4,4 % du PIB pour 2014. Lire : Déficit : la valse des promesses de Michel Sapin Les recettes de TVA ont également été supérieures de 700 millions aux prévisions.
Âge de départ, cotisations, régimes spéciaux… les grandes lignes de la réforme des retraites dévoilées Mercredi 10 octobre, le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, a présenté aux organisations syndicales et patronales ses premiers arbitrages. Les choses se précisent. Après six mois de concertation, les premiers contours de la réforme des retraites se dessinent. Sans surprise, il s’agira bien d’un système universel qui remplacera les 42 régimes de retraite existants. Qui sera concerné par la réforme ? Seuls ceux qui sont à plus de cinq ans de la retraite seront impactés. Les revenus d’activité pris en compte Pour englober l’ensemble des régimes actuels de la retraite de base et complémentaire, le régime universel prendra en compte les revenus d’activité dans la limite de trois plafonds de la sécurité sociale soit 9.933 euros par mois. >> Notre service Retraite pour les particuliers - Confiez à un expert la mission de vérifier, calculer, optimiser vos droits à la retraite et/ou de vous assister pour liquider votre retraite. Le taux de cotisation Le calendrier