Distribution de protections périodiques gratuites sur les campus de Rennes 2. La distribution de protections périodiques gratuites sur les campus de l'université Rennes 2 vise à lutter contre la précarité menstruelle à laquelle certaines personnes sont confrontées, en compensant le coût que représentent ces produits indispensables à l'hygiène et à la santé.
Au total, 9 000 kits de 18 serviettes ou tampons bio et sans plastique seront distribués gratuitement, ainsi que 1300 cups et serviettes réutilisables. Les produits restants seront mis à disposition durant l'année au point d'accueil étudiant, au service de santé étudiant et à l'épicerie gratuite. Des distributeurs de protections gratuites seront également mis en place progressivement dans les toilettes de l'université, conformément au projet arrivé en tête du dernier budget participatif étudiant avec 4 397 voix.
Calendrier des distributions Les professionnels partenaires seront également présents (Marguerite & Cie, Luneale, Dans ma culotte) notamment lors de la Journée campus le mercredi 11 septembre. Calculez combien vous avez dépensé en produits hygiéniques depuis vos 1ères règles. Les protections hygiéniques coûtent cher.
Elles représentent un tel budget que certaines jeunes filles ne peuvent se le permettre. De nombreuses associations militent dans le monde pour qu'elles soient gratuites, particulièrement pour les jeunes filles. Plus de 10 000 protections hygiéniques dans une vie de femme Difficile de se rendre compte de ce que représente au total tout l'argent dépensé en protections hygiéniques en une vie. En effet, ce sont des dépenses réparties chaque mois, diluées sur un budget global important. En moyenne, les femmes ont leurs règles autour de l'âge de 13 ans. Le budget astronomique des serviettes et des tampons Pour calculer ce que chacune a déjà dépensé dans sa vie, le site de la BBC a imaginé un supercalculateur. Hygiène et précarité en France. À la demande de Dons Solidaires, l’institut IFOP a mené un double sondage national composé de deux échantillons : l’un représentatif de la population française et l’autre, exclusivement composé de personnes en situation de précarité, sondées à travers son réseau d’associations partenaires de Dons Solidaires.
L’apparence et notamment l’hygiène sont des critères déterminants du jugement, en effet 73% des Français estiment qu’une mauvaise odeur corporelle peut suffire à donner une mauvaise opinion de cette personne, une perception moins catégorique en revanche auprès des bénéficiaires d’associations (52%). Précarité menstruelle : expérimentation de la gratuité des protections hygiéniques. Marlène Schiappa et Christelle Dubos annoncent l’expérimentation en 2020 de la gratuité des protections hygiéniques dans plusieurs lieux collectifs pour un budget d’1 million d’euros.
Marlène Schiappa et Christelle Dubos saluent le rapport publié mardi 11 février par les députées Laëtitia Romeiro Dias et Bénédicte Taurine sur les règles et le tabou qu’elles constituent encore dans notre société. Ce rapport fait notamment de la lutte contre la précarité menstruelle et de l’accès de toutes les femmes aux protections hygiéniques une priorité. L’inégalité des femmes dans l’accès à des produits d’hygiène est un phénomène que la sénatrice Patricia Schillinger dénonçait déjà dans son rapport remis aux ministres en novembre 2019.
Selon l’association Règles élémentaires, ce sont aujourd’hui 1,7 million de femmes qui sont victimes de cette précarité menstruelle en France. Contacts presse : La précarité menstruelle touche plus d'un million de femmes en France. Elle concerne plus de 500 millions de femmes dans le monde.
C'est la précarité menstruelle. En France, un quart de la population a ses règles tous les mois mais l'accès aux protections périodiques est un problème pour 1,7 million de femmes, notamment pour celles qui vivent dans la rue. Que ce soient des serviettes, des tampons, des coupes menstruelles ou encore des culottes lavables, une femme dépense entre 8000 et 23 000 euros en protections périodiques au cours de sa vie. Précarité menstruelle : qu'il faut savoir. Le tabou qui entoure les règles sort doucement du placard, et se place en tant que vrai enjeu politique et économique.
L’expression “précarité menstruelle” était, jusqu’il y a quelques années, encore réservée aux régions du monde les plus pauvres. En 2015, des débats autour de la TVA sur les produits d’hygiène menstruelle ont ouvert une fenêtre sur cette réalité que vivent 1,6 millions de Françaises, pourtant les autorités peinent encore à trouver des solutions efficaces. La précarité menstruelle, qu’est ce que c’est ? Par définition, la précarité menstruelle est le manque d’accès aux protections menstruelles, pour des femmes n’ayant pas les moyens d’en acheter, ou pas suffisamment. Travailleuses pauvres, sans abris ou étudiantes : elles doivent souvent se passer de protections hygiéniques. Précarité menstruelle : combien coûtent les règles dans la vie d’une femme ? La ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a annoncé le 23 février que des protections hygiéniques seraient disponibles gratuitement dans 1 500 distributeurs installés à la rentrée dans les résidences du Crous et les services de santé étudiantes.
Après avoir été longtemps un tabou, relevant de la sphère privée, la question des règles, et de leur coût financier, a pris ces dernières années une tournure politique. Au 1er janvier 2016, la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) avait été baissée à 5,5 % sur les protections périodiques, alors qu’elles étaient jusqu’à présent taxées à 20 %, autant que les produits de luxe. En 2018, l’Ecosse est allée plus loin en distribuant gratuitement ces produits d’hygiène aux écolières et étudiantes. 500 fois dans une vie La question est loin d’être anecdotique.