Les périurbains : habiter en ville à la campagne. Les périurbains : habiter en ville à la campagne. Une autre vision de la périphérie. On dit souvent des banlieues qu’elles ont mauvaise presse ; on dit plus rarement que l’urbain fait mauvaise figure, même si ces deux phénomènes peuvent être mis en relation.
Dans les deux cas, pointer la question de la visibilité médiatique et de l’impact des images est une nécessité pour les chercheurs urbains. Il est déjà salutaire de souligner les logiques de fabrication des images médiatiques afin de désamorcer leurs effets toujours puissants ; il serait, en revanche, incomplet et surtout erroné de s’en tenir à une opposition entre représentations et réalités.
L’idéel et le matériel ne peuvent être opposés et les « réalités mentales » sont bien des réalités qui ont des conséquences pratiques. Il découle de cette idée que l’imagibilité [1] des territoires est à prendre au sérieux et pas en vision surplombante. Banlieues : chronologie 1973-2006, par Olivier Pironet (Le Monde diplomatique, octobre 2006) Juin : création du groupe de réflexion Habitat et vie sociale (HVS), composé de hauts fonctionnaires de l’équipement, de l’action sociale et du secrétariat à la jeunesse, dont la mission est d’étudier les moyens d’améliorer les relations sociales dans les grands ensembles collectifs.
Le HVS est transformé en instance interministérielle l’année suivante. Mars : le dernier bidonville est détruit à Nice. Les cités de transit, censées être provisoires, vont succéder aux bidonvilles.Avril : création du Comité d’études sur la violence, la criminalité et la délinquance (CEVCD) au sein du ministère de la justice.Août : mise en place du fonds d’aménagement urbain (FAU), destiné à financer l’aménagement des centres-villes et de leurs quartiers. Mars : lancement du programme « Habitat et vie sociale » (HVS), visant à la réhabilitation des cités HLM.
M. « Ni Paris, ni province », « ni très riche, ni trop pauvre », « ni totalement urbain et plus entièrement rural »… l’est parisien, allant des arrondissements centraux de Paris à la ville nouvelle de Marne-la-Vallée est moins connu et étudié que l’ouest bourgeois et le nord plus populaire de Paris.
Cet espace est souvent réduit à l’univers de Disneyland, à la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, ou encore à quelques quartiers fermés construits par de grands promoteurs immobiliers (à Magny-le-Hongre ou encore Bussy-Saint-Georges). Ces représentations tendent à occulter l’extrême hétérogénéité de cet espace, tant sur le plan urbanistique que social.
Composé de bourgs anciens et d’extensions récentes, avec ses poches de pauvreté et de richesse, ses habitants aux trajectoires diverses, l’est parisien prend forme au jour le jour. 1Les villes françaises (Billard, Chevalier, Madoré, Vuaillat, 2009), comme nombre d’agglomérations étrangères (Glasze, Webster, Frantz, 2002, 2005 ; Billard, Chevalier, Madoré, 2005 ; Capron, 2006 ; Le Goix, Webster, 2008 ; Paquot, 2009), sont marquées par le développement de ce que l’on dénomme, par défaut d’appellation spécifique en France, les ensembles ou enclaves résidentiel(le)s fermé(e)s.
La nouveauté vient en réalité de l’ouverture à la vaste classe moyenne de cette forme d’habitat qui était l’apanage auparavant d’un nombre limité de ménages fortunés. 1Depuis quelques années, la gentrification suscite l’intérêt des chercheurs français qui utilisent cette notion pour analyser le devenir des centres-villes (Bidou-Zachariasen, 2003 ; Simon, 2005 ; Fijalkow et Préteceille, 2006 ; Authier et Bidou-Zachariasen, 2008).
Théorisée et étudiée par des chercheurs principalement anglais et nord-américains depuis les années 1970, la notion désigne une forme particulière d’embourgeoisement qui transforme la composition sociale comme le bâti et l’espace public des quartiers populaires. Elle présente l’intérêt d’éclairer l’interaction entre la transformation des rapports sociaux et celle de l’espace urbain. Inventé par une sociologue marxiste à propos de Londres dans les années 1960, le terme de gentrification avait à l’origine une portée critique en dénonçant l’éviction des classes populaires du centre-ville (Glass, 1964). Les spécificités de Paris par rapport aux autres métropoles Acteurs et facteurs de la gentrification Cartes 1 et 2. Tableau 1. Dossier : Nature(s) en ville L’agriculture a toujours existé en milieu urbain.
Les ceintures maraîchères et les jardins ouvriers sont deux exemples qui attestent des liens étroits et complexes tissés entre un espace – l’urbain – et une activité – l’agriculture. Relevant moins d’une dichotomie que d’un oxymore, l’agriculture urbaine « semble être maintenant tendance » (Torre et Bourdeau-Lepage 2013) : l’engouement croissant des acteurs de la ville et la prise de conscience des populations urbaines lui promettent un rôle majeur dans les réflexions et interventions territoriales des professionnels et collectivités territoriales. Mais au-delà d’un effet de mode, le développement et la diversification d’alternatives agricoles en milieu urbain relèvent de deux facteurs. 1Espace intermédiaire entre les pôles parisien et lyonnais, la Bourgogne constitue un espace de transit traversé par d’intenses flux méridiens.
Si au 19e siècle, l’établissement du réseau ferroviaire fit de Dijon un carrefour de première importance, les axes de communication modernes — A 6 puis ligne TGV Paris-Lyon — ont renforcé l’orientation méridienne des flux au détriment de la capitale régionale dont la situation se trouva déclassée. Ainsi, lors de la mise en place de la ligne TGV Sud-Est, qui mit Lyon à deux heures de la capitale, le souci de rentabilité poussa la SNCF à privilégier la desserte des gares centrales des métropoles à forte potentialité de trafic, au détriment du territoire bourguignon dont les villes se sont trouvées écartées du tracé de la nouvelle ligne à grande vitesse (cf.
Fig. 1). Le TGV dessert néanmoins la région. Figure 1 : La Bourgogne, un espace de transit A. B. Figure 2 : Graphe des relations directes desservant les gares TGV bourguignonnes C. A. B. L'Ile de Nantes. Fabriquer la ville autrement. Cours La France en villes. A retenir : I.
Une France toujours plus urbanisée a) Une forte urbanisation au XXe siècle b) Un réseau urbain dominé par Paris II. Des modifications socio-spatiales a) Des modifications spatiales b) Des modifications sociales. Cours de Géographie : La France en villes.