Cours H2-Décolonisation et construction de nouveaux états. Frise chronologique. 18 mars 1962 Les accords d'Evian sont signés, le 18 mars 1962, entraînant le cessez-le-feu dès le lendemain avant d'être approuvés massivement par les Français, le 8 avril 1962 (90 % de oui au référendum) puis soumis aux Algériens (1er juillet 1962).
La France reconnaît la souveraineté de l'Etat algérien, mais conserve un statut privilégié, notamment sur le Sahara et ses ressources pétrolières et en conservant sa base militaire de Mers-el-Kébir. Vidéo 1-Colonisation et peuplement de l'Algérie. Video 2-Les événements d'Algérie en novembre 1954. Le 10 octobre 1954, un groupe de nationalistes algériens fonde le Front de Libération National (FLN).
Leur objectif : mener une guérilla révolutionnaire visant à arracher l'indépendance algérienne à la France. Le premier acte de ce soulèvement a lieu dans la nuit du 1er novembre 1954 : 70 attentats disséminés sur une trentaine de points du territoire algérien visent à saboter des installations névralgiques (radio, centraux téléphoniques, dépôts de pétrole...) et à toucher des casernes et des gendarmeries afin d'y récupérer des armes.
Ces attentats, qui devaient épargner les civils, font huit morts, parmi lesquels un jeune instituteur français, Guy Monnerot. Dès le lendemain, le gouvernement Mendès France et son ministre de l'Intérieur, François Mitterrand, organisent la répression contre-terroriste dite de "remise en ordre intérieure". Toutefois, l'expression ne dupe pas longtemps l'opinion : c'est bien une guerre qui vient de débuter en Algérie. Philippe Tétart. Video 3-Allocution de Monsieur Mitterrand "L'Algérie, c'est la France" François Mitterrand Il y a deux mois, la catastrophe d’Orléansville frappait l’Algérie et avec elle, la Nation française toute entière.
Contre les rigueurs de la nature, les hommes s’unissaient, un grand mouvement de solidarité apportait à chacun un peu de consolation et beaucoup d’espérance. Mais voici qu’aujourd’hui, par la volonté de quelques uns, un nouveau drame atteint les trois départements d’Algérie. Pendant la nuit du 31 octobre au 1er novembre, on a tué, incendié, provoqué l’émeute et le désordre, et pourquoi ? Pourquoi donc furent-ils abattus ce jeune instituteur et sa femme, qui devaient le lendemain commencer leur belle et difficile mission au coeur même de l’Aurès ?
Video 4-L'ennemi intime extrait n°1. Video 5-L'ennemi intime extrait n°2. Video 6-De Gaulle "Je vous ai compris" Forum d'Alger, 4 juin 1958, 19 heures.
Face à la foule algéroise, flanqué de Salan (à gauche) et de Soustelle (à droite), le général de Gaulle s'apprête à prononcer un discours clef. Il s'adresse à l'immense foule présente, mais aussi et il le sait, par médias interposés, à l'ensemble de la communauté française. De quelle arme dispose-t-il pour tenter de mettre fin à plusieurs mois de crise politique en France et de quinze jours de climat putschiste en Algérie ?
De "l'ambiguïté de son discours". Il doit faire en sorte que "chaque camp projette ses espérances" au travers de ses mots. Ainsi en va-t-il pour son fameux "Je vous ai compris". Au bout du compte, terminant sur le thème de réconciliation, il fait en sorte que son discours puisse donner lieu à des interprétations diverses. Philippe Tétart. Video 7-Rapatriés. Journaliste.
Video 8-Les regrets du général Aussaresses sur la torture en Algérie. Par Francetv info Mis à jour le , publié le Partager Le général Paul Aussaresses, mort mardi 3 décembre à l'âge de 95 ans, avait exprimé ses regrets en 2001 sur France 3, revenant sur son passé de tortionnaire durant la guerre d'Algérie.
Cette année-là, il avait admis dans son livre Services spéciaux, Algérie 1955-1957 (ed. Perrin), avoir pratiqué la torture, "tolérée, sinon recommandée" selon lui par les politiques. En 1957, le général Jacques Massu, commandant la 11e division parachutiste, lui demande de rétablir l'ordre à Alger. Invité du magazine "Pièces à conviction", l'ancien responsable des services de renseignement à Alger semblait revenir sur ses déclarations. Face à Elise Lucet, il assurait que "la solution torture était une exception". Guerre d'Algérie: l'armée retire une affiche polémique. Alors que l'on s'apprête à commémorer le centenaire de la Première Guerre mondiale, un autre conflit, celui d'Algérie, enflamme les esprits des anciens combattants.
Il a suffi d'une affiche, maladroite, pour raviver le traumatisme d'une guerre qui fut longtemps niée par les autorités. Exposée dans plusieurs centres d'information et de recrutement des armées (Cirfa), l'affiche intitulée "Soldats de France, voici d'où vous venez", rappelle quelques grands faits d'arme des militaires français : les batailles de Marignan (1515), de Bazeilles (1870), de Verdun (1916)... Problème : elle passe directement de la chute de Diên Biên Phu (1954) aux opérations extérieures d'aujourd'hui - "opex", dans le jargon.
La guerre d’Algérie, ou ce passé qui ne passe pas.