Dysfonctionnements d’un logiciel : obligation de résultat du développeur. Mercredi 10 juin 2015 Dans son arrêt du 4 juin 2015, la cour d’appel de Grenoble prononce la résolution des conventions de développement et de pilotage de projet des sociétés 3C Evolution et E-Développement Conseil à leurs torts exclusifs, les rendant responsables de l’échec du développement d’une solution logicielle spécifique. Si la société chargée du développement a manqué à son obligation de résultat de délivrer un logiciel opérationnel dans les délais prévus, celle qui assurait le pilotage du projet a manqué à ses obligations de conseil et d’assistance en choisissant mal le prestataire et en ne rédigeant pas de cahier des charges définissant les missions.
Elles sont condamnées à rembourser les sommes versées, soit près de 85 000 €, plus les intérêts. CIMM Franchise qui exploite un réseau de 120 agences immobilières avait souhaité faire évoluer son logiciel de gestion de biens immobiliers. Le contrat de développement d'un logiciel spécifique. Il s’agit d’un logiciel développé spécifiquement pour le client, contrairement aux progiciels standards.
Il peut s’agir de la réalisation d’un programme, d’un ensemble de programmes ou de l’adaptation d’un logiciel déjà existant, exploité chez le client. L’essentiel de la relation contractuelle repose sur la définition des besoins de l’utilisateur. A ce titre, le préambule du contrat revêt un aspect essentiel. Que faut-il retenir ? Sans contrat, pas de droit légitime à l’accès aux codes sources.
Auteur salarié L113 9 du CPI (TGI Paris 9 juin 1995) Echec d’un développement d’un site internet et défaillances contractuelles. Le sabotage allégué des sources par un ex-salarié doit être prouvé par une expertise contradictoire. Logiciel : concurrence déloyale pour une inspiration fautive. Question d’indivisibilité entre licences de logiciel et contrat d’intégration.