EN IMAGES. Etats-Unis : le slogan "Black Lives Matter" peint devant la tour Trump à New York. Le 1er juillet, le maire de la ville, Bill de Blasio, avait expliqué qu'il voulait que le président américain entende "trois mots pour lesquels il n'a jamais montré aucun respect".
Trois mots, le slogan "Black Lives Matter" ("Les vies noires comptent"), peint en lettres géantes devant la tour Trump. Sur la 5e avenue, jeudi 9 juillet, la ville démocrate de New York s'est offert un photogénique pied-de-nez à Donald Trump, accusé de mépriser le mouvement antiraciste. Une opération similaire avait remporté un franc succès début juin à Washington. La maire démocrate avait fait peindre ces mots dans une rue menant à la Maison Blanche. Six semaines après la mort de George Floyd, tué par un policier blanc à Minneapolis le 25 mai, c'est la prestigieuse avenue new-yorkaise qui s'est parée aux lettres du mouvement, sous les regards de nombreux photographes et chaînes de télévision. Etats-Unis : les manifestations contre le racisme exigent une réforme de la police. Racisme : l'affaire George Floyd a libéré la parole.
"Nous en avons assez d'être entourés de symboles qui nous insultent" : en France aussi, des militants antiracistes veulent déboulonner des statues. À Paris, Lille, La Réunion ou en Martinique, des collectifs militent pour le retrait de statues à la gloire de personnages historiques ayant participé ou soutenu le colonialisme.
Une statue d'un négrier déboulonnée à Bristol au Royaume-Uni, celle de l'ancien roi des Belges Léopold II retirée à Anvers, en raison de son action coloniale... En plein mouvement Black Lives Matter aux États-Unis et en écho aux débats sur le racisme suscités par la mort de l'Américain George Floyd et du Français Adama Traoré, la place de certaines statues fait de nouveau débat en France. Certains militent pour leur retrait. Parmi les œuvres pointées du doigt en France, il y a a statue à la gloire de Colbert devant l'Assemblée nationale à Paris. Le célèbre ministre de Louis XIV est l'auteur du "Code noir", qui légiférait l'esclavage dans les colonies françaises au 17e siècle. "L'Histoire, on doit l'assumer", rétorque l'historien Dimitri Casali dans une tribune.
De Colin Kaepernick à George Floyd, on vous explique l’histoire de "Take a knee", le geste qui veut mettre à genoux le racisme aux Etats-Unis. Les images de manifestants et de policiers, genou à terre, en soutien à la communauté afro-américaine, se multiplient aux Etats-Unis.
Popularisé par un joueur de football américain en 2016, le symbole est longtemps resté marginal et violemment critiqué. Des policiers américains blancs, un genou à terre. Les images sont chargées de symboles. Depuis la mort de George Floyd, un Afro-américain de 46 ans, lundi 25 mai, à la suite de son arrestation par un agent de police blanc à Minneapolis (Minnesota), les photos de manifestants agenouillés, en signe de protestation contre les violences commises envers la communauté noire américaine, inondent les réseaux sociaux. "Voir des policiers blancs reprendre ce geste, c’est extraordinaire", s'étonne Nicolas Martin-Breteau, maître de conférences en histoire et civilisation des Etats-Unis à l'université de Lille.
Mort de George Floyd : pourquoi des Noirs américains manifestent-ils à cheval contre le racisme ? En Californie ou au Texas, dans les manifestations contre les violences policières et le racisme, des cavaliers noirs participent à la mobilisation.
Perchés sur leurs fières montures, les rennes relâchées, le buste droit, ils trottaient en tête du cortège, à Houston (Texas), la ville natale de George Floyd, mardi 2 juin. Dans les manifestations contre le racisme et les violences policières, qui se multiplient depuis la mort de cet Américain noir de 46 ans, après son interpellation par un policier à Minneapolis, difficiles de ne pas voir ces cowboys noirs et leurs t-shirts barrés du slogan "Black Cowboys Matter". Les photos et vidéos de ces cavaliers protestataires ont inondé les réseaux sociaux.
Le poing en l'air, la trentaine de membres du club équestre NonStop Riders rendaient hommage à George Floyd, avec qui certains avaient grandi dans le quartier du Third Ward. Des cavaliers en ville, au milieu d'un mouvement protestataire : l'image interpelle et impressionne. Pour se faire entendre. Le gospel anti-raciste de ce jeune garçon a déjà fait plus deux millions de vues - Vidéo Dailymotion.
Angry is good. Angry gets sh*t done - Mr. Nancy.
Mort de George Floyd : la "question noire" et les origines du racisme aux États-Unis. Les émeutes raciales qui ont marqué les Etats-Unis #cdanslair 01.06.2020.