Coronavirus, une conversation mondiale - France Culture. La pandémie de Covid-19, regards croisés de géographes. Dans « Nos Géographies », Dominique Rousset proposera deux émissions (le 24 septembre et le 1er octobre) relatives au Festival de Saint-Dié, festival dédié à la géographie sous tous ses aspects.
Observatoire coronavirus - Le Grand Continent. Le travail sur des données brutes, parfois instables, souvent abstraites, a été au coeur de la première réaction à la pandémie et de nos travaux.
Depuis son lancement en mars, l’Observatoire du Covid-19 du Groupe d’études géopolitiques est devenu le lieu de référence du débat scientifique et politique en langue française. Nos cartes et graphiques quotidiennement mis à jour, nos notes de travail, nos +200 analyses ont totalisé +1M de visualisations et +100 citations dans les médias nationaux et internationaux.
Il s’agit à présent de continuer cet élan, en y projetant les regards critiques et concrets des sciences sociales pour saisir les tendances et le sens profond des transformations de cette nouvelle séquence. Pour contribuer à nos travaux vous pouvez écrire à contact@legrandcontinent.eu. Carte sur table : comment le coronavirus s'est-il propagé ? Le 1 - Journal du covid-19. Avec ce 70ème et dernier épisode s’achève le « Journal du Covid-19 », tenu par Éric Fottorino et illustré par Nicolas Vial depuis le 16 mars.Retrouvez ici l’intégralité des chroniques et illustrations.
Par Éric Fottorino24/05/2020. Coronavirus : âge, lieu… le pic de mortalité du printemps en sept graphiques. Combien de personnes sont mortes en France en 2020 ?
L’épidémie de Covid-19 a-t-elle engendré un surcroît de décès par rapport aux années précédentes ? Pour le savoir, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publie chaque mois un décompte des décès par département, que l’on peut comparer à ceux de 2018 et 2019. Les dernières données, diffusées vendredi 6 novembre, montrent qu’un excès de mortalité a été observé en mars et avril, atteignant un pic à la fin de mars. Il a ensuite nettement décru à partir du début du mois de mai, et la courbe retrouve dès lors un profil similaire aux deux années précédentes. Naomi Klein. LeMonde Edgard Morin 19 04 2020. Qu'est-ce qu'il nous arrive ? par Jérôme Baschet. [Toutes les photos de cet article sont extraites de Fenêtres sur tour - confinement 2020 - Tentatives d’épuisement d’une vue parisienne, projet du photographe Martin Argyroglo que vous pouvez retrouver sur son site ] Mais encore faut-il tenter de comprendre plus précisément ce qu’il nous arrive, en ce qui concerne tant l’épidémie provoquée par le SARS-CoV-2 que les politiques sanitaires adoptées pour l’endiguer, au prix d’une stupéfiante paralysie de l’économie ; car on ne peut, sans ces préalables, espérer identifier les opportunités qui pourraient s’ouvrir dans ces circonstances largement inédites.
La démarche n’a cependant rien d’assurée. Pris dans le tourbillon d’informations chaque jour plus surprenantes ou déconcertantes que suscite l’événement, on titube. On n’en croit parfois ni ses yeux ni ses oreilles, ni nul autre de ses sens. Mieux vaut admettre que bien des certitudes vacillent. Edgar Morin 18 03 20. Edgar Morin : « Le confinement peut nous aider à commencer une détoxification de notre mode de vie » - LeZenith.tn. Par David Le Bailly et Sylvain Courage Le sociologue et philosophe analyse la crise sanitaire mondiale. « Cette crise nous montre que la mondialisation est une interdépendance sans solidarité », explique-t-il.
Quel est, à ce stade, le principal enseignement que l’on puisse tirer de la pandémie du coronavirus ? Cette crise nous montre que la mondialisation est une interdépendance sans solidarité. Ce que cette pandémie va changer : l'analyse des intellectuels. Faut-il repenser notre système économique ?
Le leadership mondial est-il aux abonnés absents ? Cette épidémie fait-elle le lit de systèmes autoritaires ? Trois intellectuels, Mariana Mazzucato, Yuval Noah Harari et Pankaj Mishra, répondent. “Il faut promouvoir un capitalisme différent” Dominique Méda : "Il faut profiter de ce moment de réflexion pour organiser une rupture avec l'avant Covid-19" L’épidémie de coronavirus révèle de façon redoutable les disparités sociales.
Mal-logement, fracture numérique ou encore inégalités dans le monde du travail. Le gouvernement a annoncé des ordonnances vouées à "la protection des plus vulnérables" en préservant notamment pendant cette période les droits sociaux. Par ailleurs, la crise rend visible ceux “en premières lignes”, et réactive le débat sur la valorisation de leur activité. Quels enseignements tirer ? Quels changements sont appelés ? La sociologue et philosophe Dominique Méda, spécialiste de la politique sociale et des questions d’emploi est l'invitée des Matins ce vendredi 3 avril pour répondre à ces questions.
Une crise reflet d'une volonté de changements profonds ? LeMonde Thomas Piketty. Didier Fassin : "Avec le coronavirus, notre vision du monde s'est rétrécie comme jamais" «Plutôt mourir du Covid que de la faim» «Plutôt mourir du coronavirus que de la faim» (Liban, l’Orient-le Jour, 31 mars) ; «La faim nous tuera avant le coronavirus» (Angola, le Monde, 16 avril) ; «Ici, on a plus peur de mourir de faim que du coronavirus !»
(Mayotte, Charlie Hebdo, 6 avril) ; «Nous mourrons de faim» (Chili, El Mostrador, 18 mai). Des pays riches, comme des pays pauvres, de l’Amérique latine à la péninsule indo-pakistanaise en passant par l’Europe et l’Afrique, résonne la clameur des forçats de la faim dont les rangs ne cessent de s’étoffer sous l’effet de la crise du coronavirus. Partout, les associations d’aide alimentaire se retrouvent confrontées à une demande croissante. Nous ne serons plus jamais les bonnes petites soldates de vos guerres. Tribune.
«Nous sommes en guerre» ? Messieurs, cette guerre vous l’avez décidée entre vous – cols blancs et costumes noirs –, bien planqués dans les ministères et dans les hautes sphères où aucune femme ne vient jamais vous déranger. Votre guerre, nous et nos sœurs l’avons menée en première ligne : infirmières, aides-soignantes, assistantes maternelles, aides à domicile, agentes d’entretien, caissières, vendeuses, ouvrières du textile, enseignantes, secrétaires, employées administratives du public et du privé… Vous jouez avec le terme de «guerre» pour cacher votre incompétence.
Un mot déplacé et viril, impliquant d’aller au corps-à-corps avec la maladie. À lire aussi :«On est la basse classe, celles dont on ne parle pas» Johann Chapoutot - Après cette histoire-là. Quelles sont les leçons, non pas de l’Histoire, mais de cette histoire-là ? On peut déjà en tirer, non seulement parce que le confinement suscite la réflexion, mais aussi parce que ces leçons étaient déjà largement connues. 1) Le salaire que l’on perçoit est indépendant de l’utilité sociale de l’activité, voire inversement proportionnel à celle-ci.
Dès maintenant !, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, avril 2020) Une fois cette tragédie surmontée, tout recommencera-t-il comme avant ? Depuis trente ans, chaque crise a nourri l’espérance déraisonnable d’un retour à la raison, d’une prise de conscience, d’un coup d’arrêt. On a cru au confinement puis à l’inversion d’une dynamique sociopolitique dont chacun aurait enfin mesuré les impasses et les menaces (1). La débandade boursière de 1987 allait contenir la flambée des privatisations ; les crises financières de 1997 et de 2007-2008, faire tituber la mondialisation heureuse. Ce ne fut pas le cas. Les attentats du 11 septembre 2001 ont à leur tour suscité des réflexions critiques sur l’hubris américaine et des interrogations désolées du type : « Pourquoi nous détestent-ils ?
La plupart d’entre nous n’avons connu directement ni guerre, ni coup d’État militaire, ni couvre-feu. Contre la résilience. On ne sait pas encore très bien comment la mobilisation de deux navires de guerre contribuera à faire face à l’épidémie de Covid-19, mais peu importe. Le nom de l’opération militaire, « Résilience », qu’Emmanuel Macron a annoncée le 25 mars en dit d’ores et déjà long sur sa politique. Après « développement durable », « résilience » est devenu depuis une dizaine d’années le nouveau terme à la mode, à saupoudrer sur les politiques publiques de toutes natures. Que ce soit face au terrorisme, au dérèglement climatique, aux catastrophes naturelles, aux crises financières ou aux épidémies, il ne s’agit plus de nier que le désastre guette, ni qu’il est déjà là pour certains, mais d’enjoindre les individus et les communautés politiques à renforcer leur « résilience » pour y survivre.
LIRE AUSSI SUR REGARDS.FR >> Après le coronavirus, s’engouffrer dans la brèche. Philo du Covid. Tribune. Un monde économique et idéologique disparaît... Appel: l’après-épidémie, ne pas redémarrer pour tout recommencer. En 1971 commence à être publiée une bande-dessinée qui devient un film en 1973 : L’an 01. Dans ce récit haut en couleurs des utopies de cette période, la population décide de tout arrêter – production, travail, école, etc. - et de se mettre à réfléchir à ce qui doit être redémarré ou pas. Les usines de voiture ? Les fabriques de pâtes ? Les grands magasins ? Les grandes fermes industrielles ? Anne Bory sociologue. Tribune- Revaloriser les emplois à prédominance féminine. Tribune - Travailleurs sociaux et quartiers défavorisés. Tribune F. Héran : "L'idéologie du confinement national n'est qu'un ruineux cauchemar"
Tribune Leila Choukroune "Une tragédie se prépare et rien ne semble empêcher le Sud de rejoindre une modernité imposée par un Nord aveuglé" La pandémie de Covid-19, regards croisés de géographes. Citer cet article Introduction : des échelles pour comprendre Plus que jamais, l’épidémie d’infection à coronavirus rend visible par l’espace les faits sociaux que la géographie interroge et ce à toutes les échelles : mondiale, européenne, nationale, locale et jusqu’à la plus fine. Du reste, plus l’échelle s’affine, plus les disparités économiques et les grands courants de la mondialisation s’expriment dans des inégalités sociales qui se traduisent en chiffres mais aussi en faits et qui concernent toutes celles et tous ceux qui habituellement ne se voient pas ou peu.
L’épidémie agit ici comme un puissant révélateur de l’organisation de l’espace géographique. Elle met en évidence les interactions multiples entre les territoires à différentes échelles. L’extraordinaire flux d’informations reçu au quotidien impose des questionnements et les grilles de lecture du raisonnement géographique, pour lire et comprendre les évolutions en cours. Mondialisation et démondialisation au prisme de la pandémie de Covid-19. Le grand retour de l’espace, des territoires et du fait politique. Didier Sicard : "Il est urgent d'enquêter sur l'origine animale de l'épidémie de Covid-19". Didier Sicard est un spécialiste des maladies infectieuses, il a notamment travaillé longtemps sur le VIH. LeMonde Jerome Baschet. L’immunité collective peut-elle avoir raison de l’épidémie ? « Je dois être honnête avec vous, avait lancé Boris Johnson le 12 mars lors d’une conférence de presse aux accents churchilliens, beaucoup d’autres familles vont perdre des êtres chers prématurément. » La semaine dernière, le lieutenant-gouverneur du Texas Dan Patrick estimait sur Fox News que le plus grand risque que fait courir le Covid-19 est de ruiner l’économie des États-Unis, tout en considérant qu’il ne fallait pas prendre de mesures restrictives et que les personnes d’un certain âge, dont il fait partie, devaient assumer pour le bien de tous le risque de tomber malade et de mourir.
Ce sont là des formules choquantes, même si elles ont le mérite de la franchise. Pour leurs auteurs, elles seraient justifiées par la stratégie de “l’immunité collective” (herd immunity en anglais, herd signifiant « troupeau »), bien connue des épidémiologistes mais pas de l’opinion publique européenne jusqu’ici. Olga Tokarczuk, Emanuele Coccia, Pascal Picq… Toute-puissance ou coévolution ? Covid-19 : « Ne nous attendons pas à un après ressemblant à une aube radieuse »
Philosophe et directeur du département culture et création du Centre Pompidou, Mathieu Potte-Bonneville est spécialiste de Michel Foucault, l’un des penseurs les plus cités depuis de le début de la crise pour ses écrits sur le « biopouvoir » et la gestion politique des épidémies. JF Guégan : "Il est temps d’en finir avec cette distinction entre sciences majeures et mineures, pour reconstruire une pensée scientifique adaptée aux nouveaux enjeux." Julia Cagé : "Le retour de l'austérité serait la réponse la plus absurde à cette crise" La France est en récession, le PIB s’est contracté d’environ 6% au premier trimestre selon la Banque de France, et le plan de sauvetage prévu par le gouvernement est passé de 45 à 110 milliards d’euros. Jean-Paul Demoule : « L’actuel confinement n’est que l’ultime aboutissement d’homo sapiens » « Les premiers agriculteurs, par rapport aux chasseurs-cueilleurs, témoignent d’un état de santé assez dégradé et d’une diminution de la stature, dus à une nourriture nouvelle, plus molle et sucrée et moins adaptée à la physiologie humaine (d’où le développement des caries dentaires, et aujourd’hui de l’obésité), mais aussi à la réduction de la mobilité, aux troubles musculo-squelettiques engendrés par les travaux agricoles et l’augmentation du temps de travail.
Ce que les grandes épidémies disent de notre manière d'habiter le monde. Infographie du courrier international (1) Infographie du courrier international (2) Le spleen des héros du confinement. Infirmières, soignantes, caissières : « C’est une bande de femmes qui fait tenir la société » « Infirmières, aides-soignantes, caissières, enseignantes, aides à la personne, personnel de nettoyage : c’est une bande de femmes qui fait tenir la société ! », soulignait l’ancienne ministre de la justice, Christiane Taubira, le 13 avril, sur France Inter.
LeMonde Care 1er mai 2020. Guerre au «care» Ah non, pitié : voici que le président Macron a donné pour nom l’acronyme Care (Comité analyse recherche et expertise) à un nouveau comité d’autorités scientifiques, «chargé de guider la décision gouvernementale dans les domaines médicaux comme sociétaux». On croit rêver, quand on pense que le care a été de longue date le nom même de ce qui a été négligé et méprisé par les politiques publiques, et que c’est bien l’absence d’attention (de care) portée par les gouvernements de la dernière décennie à tous les secteurs en charge du soin et de la protection des citoyens (santé au premier chef, mais aussi éducation, pauvreté, grand âge, handicap) qui rend si difficile la lutte contre le Covid-19. LeMonde Florence Aubenas Alsace. L’insoutenable légèreté du capitalisme vis-à-vis de notre santé, par Eva Illouz. Dominique Méda : "Il faut revoir l'échelle de la reconnaissance sociale et de la rémunération des métiers"
Aux travailleurs invisibles, l’humanité reconnaissante. Cynthia Fleury LeMonde. Barbara Stiegler Santé publique et néolibéralisme. Hôpitaux saturés, patients sacrifiés : relire l'histoire des politiques de santé pour comprendre. LeMonde L'armée de l'ombre des hôpitaux. Pandémie à l'EHPAD : dis-moi la couleur de ta blouse, je te dirai le goût de ton malaise. LeMonde Florence Aubenas Ehpad. LeMonde Ehpad. LeMonde travailleurs invisibles. Retour aux maisons de correction ? Mise en demeure - "Ici, on accueille les enfants à part..." - Magnifique texte de Sandrine Deloche, médecin pédopsychiatre. Confinement et mal logement. LeMonde quartiers populaires. L'école au temps du corona. Enseignement à distance : "On peut craindre un élargissement des inégalités" dans l'éducation. As It Used To Be - Court-métrage de Clement Gonzales (2013)
LeMonde ONU désordre mondial. Thomas Gomart : « La crise due au coronavirus est la première d’un monde post-américain » LeMonde Thomas Gomart. JY Le Drian Relations internationales. LeMonde Yuval Noah Harari. LeMonde ONU guerres. LeMonde Covid et condition des femmes dans le monde. Denis Mukwege LeMonde. [Tribune] Et si le coronavirus était une chance pour les économies africaines ? – Jeune Afrique. LeMonde Pourquoi l'Afrique résiste mieux. Le Monde- En Inde, l'impossible confinement des pauvres.
Arundhati Roy : « En Inde, le confinement le plus gigantesque et le plus punitif de la planète » 06/04/2020. Coronavirus en Inde : est-il possible de confiner 1,4 milliard de personnes ? Le Monde "Le coronavirus révèle la matrice totalitaire du régime chinois" Gilles Kepel Moyen Orient. Les quartiers de New York inégaux face au Covid-19. Etats Unis Asiatiques racisme. Espagne - Laura Freixas : "Nous ne vivons pas une guerre mais une crise du soin" Le Portugal régularise temporairement ses sans-papiers. Le confinement, une longue histoire. « Il faudra des mouvements », une conversation avec Sanjay Subrahmanyam - Le Grand Continent.
Stéphane Audoin-Rouzeau: «Nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois» Covid-19: Non, tout ne va pas changer - Joël Chandelier, historien médiéviste. Quand l’Europe se moquait des épidémies. Que nous apprend l'histoire des épidémies ? De la peste au coronavirus : 7 choses à savoir sur l’histoire des épidémies.
Les épidémies, fidèles compagnes de l'humanité. À Lorient, l’hommage au personnel soignant de l’hôpital du Scorff - Lorient - Le Télégramme. Coronavirus en Bretagne : l'hommage émouvant des services de secours aux soignants. « Dire merci » - Message de soutien du Ballet de l'Opéra national de Paris. « Dire merci » - Message de soutien de l'Orchestre de l'Opéra national de Paris.
« Dire merci » - Message de soutien des artistes des Choeurs de l'Opéra national de Paris.