Nucléaire: inquiétudes autour d'un mur de glace en partie fondu à Fukushima. Publié le : 27/11/2021 - 09:31.
L'ingénieur qui avait prédit Fukushima voit venir d'autres désastres. «Un désastre créé par l'homme.»
C'est ainsi que le rapport d'enquête mandaté par le Parlement japonais avait décrit, un an après le drame, la catastrophe de Fukushima Daiichi. Dix ans après l'incident nucléaire le plus important depuis Tchernobyl, un ancien ingénieur nucléaire estime que le pays n'est pas à l'abri d'une nouvelle catastrophe. En 2005, Toshio Kimura, un ingénieur pour la Tokyo Electric Power Company (Tepco), qui gère une partie du parc nucléaire nippon avait, après avoir quitté l'entreprise, prévenu que «si Fukushima était frappé par un tsunami, les pompes supposées utiliser l'eau de mer comme refroidissement seraient perdues», raconte le journaliste Jake Adelstein dans le Daily Beast. Japon : en panne depuis la catastrophe de Fukushima, une horloge refonctionne 10 ans après. En mars 2011, le Japon a dû faire face à une terrible catastrophe naturelle : l'accident nucléaire de Fukushima.
La côte Est du Japon avait été frappée par un tremblement de terre puis un tsunami, causant plus de 18.000 morts. Dans la ville de Yamamoto, le temple de Fumonji avait lui-même été touché et à l'intérieur, une horloge centenaire avait été fortement endommagée. Selon les informations du Guardian, le précieux objet, hors d'état de marche, avait alors été récupéré par un moine, Bunshun Sakano. Celui-ci a tenté tant bien que mal de refaire fonctionner l'horloge en la réparant et la nettoyant, mais rien, l'instrument est resté muet. 10 ans après la catastrophe, en février 2021, la région a été frappée par un tremblement de terre, décrit par les sismologues comme une réplique du séisme de mars 2011. La secousse a été fortement et longuement ressentie également à Tokyo, mais aucune alerte tsunami n'a été déclenchée. "Un tic-tac" est reparti. Centrale nucléaire de Fukushima : le Japon va rejeter de l’eau contaminée à la mer après traitement - Le Parisien.
Sept ans que le Japon se demande comment se débarrasser de l’eau de la centrale nucléaire de Fukushima.
Environ 1,25 million de tonnes d’eau contaminée sont actuellement stockées dans plus d’un millier de citernes à proximité de la centrale nucléaire accidentée il y a dix ans dans le nord-est du Japon. Le Japon va donc rejeter à la mer, après traitement, de l’eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (nord-est), a annoncé mardi le Premier ministre Yoshihide Suga, malgré l’opposition que rencontre ce projet.
L’eau sera rejetée « après s’être assuré qu’elle est à un niveau (de substances radioactives, NDLR) nettement en dessous des standards de sécurité », a déclaré M. Suga, ajoutant que le gouvernement japonais prendrait « des mesures » pour empêcher que cela ne nuise à la réputation de la région. Fukushima, chronique d'un désastre. RECIT. Dix ans après la catastrophe de Fukushima, plongée dans l'enfer de la centrale ravagée : "Je nous voyais tous morts" "Les secousses sont devenues de plus en plus violentes.
Je ne pouvais plus tenir debout. " Il est 14h46 au Japon, le 11 mars 2011, quand Masao Yoshida, directeur de la centrale de Fukushima Daiichi, est surpris par un tremblement de terre. Dans son bureau, les étagères valdinguent, le téléviseur se renverse et les faux plafonds s'écroulent. Le séisme le plus violent jamais enregistré dans l'archipel vient de frapper à quelques centaines de kilomètres de là.
Le point de départ de la plus grave catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl, en 1986. "Je me tenais à mon bureau, je voulais me glisser dessous, mais je ne pouvais que rester accroché, debout", poursuit Masao Yoshida lors d'une audition devant une commission d'enquête, quelques mois après la catastrophe. "J'ai regardé par la fenêtre et j'ai vu des voitures rebondir de haut en bas par la seule force du séisme", raconte au Guardian un ingénieur* qui se trouvait dans un autre bâtiment de cette usine grande comme une petite ville. L'analyse de l'IRSN du déroulement de l'accident de Fukushima.
HORS DE CONTROLE - SEISME A FUKUSHIMA. Le gouvernement japonais pourrait rejeter les eaux contaminées de Fukushima dans le Pacifique. Fukushima : le robot sous-marin Mini-Mambo explore le 3e réacteur noyé de la centrale - Sciencesetavenir.fr. PLONGEON.
Vendredi 11 mars 2011 : la terre tremble au Japon, entraînant une chaîne de catastrophes dans la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, se soldant par l'entrée en fusion de ses réacteurs. Plus de 6 ans plus tard, de nombreuses incertitudes demeurent. Par exemple, où se trouve désormais le corium (amalgame du cœur de combustible nucléaire avec les différents éléments métalliques tels que la cuve) dans le réacteur numéro 3 de la centrale ? Une question d'importance : le corium, très radioactif, est hautement toxique. Il est théoriquement capable de faire fondre tous les matériaux ... et de couler à pic dans les profondeurs en raison de son importante densité, où il occasionnerait des effets inconnus.Pour répondre à ces questions critiques sans faire courir des risques aux vivants, l'exploitant japonais Tepco recourt à Mini-Mambo, un robot sous-marin capable d'explorer les 6 mètres d'eaux contaminées qui baignent le fond de l'enceinte de confinement.
DÉMANTÈLEMENT. Avec AFP. Top 10 des photos du site de Fukushima abandonné, du silence à perte de vue. L’accident de Fukushima a dispersé des « billes » de césium radioactif jusqu’à Tokyo. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) et Pierre Le Hir C’est une découverte qui renforce la spécificité de la catastrophe nucléaire de Fukushima et modifie l’étude de son impact environnemental et sanitaire.
Lors de la conférence de géochimie Goldschmidt organisée du 26 juin au 1er juillet à Yokohama, au sud de Tokyo, une équipe réunissant des chercheurs de différentes universités, notamment de Kyushu (sud-ouest du Japon) et de Nantes (Loire-Atlantique), a révélé que 89 % des émissions de césium radioactif des trois réacteurs dont le cœur a fondu en mars 2011, l’ont été sous la forme de microparticules de verre. Celles-ci ont été décelées dans les poussières recueillies, le 15 mars 2011, par un filtre à air installé sur un bâtiment de Suginami, un arrondissement de l’ouest de Tokyo. Lire aussi : Cinq ans après Fukushima, les débats sur le nucléaire restent vifs au Japon Interaction entre les cœurs fondus et le béton Plus irradiantes et persistantes. Tchernobyl, Fukushima : vivre avec. Trente ans après la catastrophe de Tchernobyl, le 26 avril 1986, cinq ans après celle de Fukushima, le 11 mars 2011, que peuvent nous révéler du risque nucléaire les territoires dits "faiblement" contaminés, dont les habitants sont restés sur place ?
En Europe, dans ces "zones grises" décrétées vivables, près de 7 millions de personnes réparties sur 120 000 km2 entre la Russie, l'Ukraine, la Biélorussie et la Norvège ont basculé dans l'inconnu, devenant les cobayes d'une cohabitation permanente avec la radioactivité. Dans les territoires les plus proches de Tchernobyl, le mois suivant l'accident, celui-ci a provoqué une épidémie de cancers infantiles de la thyroïde, mais ensuite ? Que sait-on des conséquences à court, moyen et long termes d'une contamination qui continue d'affecter l'environnement et la chaîne alimentaire ? À quelles conditions, en courant quels risques, les populations concernées ont-elles continué à vivre sur place ?
"Zones grises" Fukushima : les 10 vidéos les plus effrayantes de la tragédie qui a ébranlé le monde. LEAD 1-La justice japonaise ordonne l'arrêt de deux réacteurs nucléaires. (Actualisé avec réaction, contexte) TOKYO, 9 mars (Reuters) - La justice japonaise a ordonné l'arrêt des opérations d'exploitation sur les réacteurs numéro 3 et 4 de la centrale nucléaire de Takahama, rapporte mercredi la chaîne publique NHK faisant état de l'inquiétude des habitants de la région quant à la sécurité de l'installation.
La décision du tribunal du district d'Otsu devrait conduire à un arrêt immédiat du réacteur numéro 3 de la centrale exploitée par Kansai Electric Power qui avait été remis en fonction en janvier. L'entreprise travaille sur le redémarrage du réacteur numéro 4 qui a dû être mis à l'arrêt de manière inopinée en raison d'un problème technique la semaine passée. Fukushima, l'interminable démantèlement. Wiki_Adminet: Fukushima. Fukushima : l'eau pour le futur barrage de glace ne veut pas geler.
Retour d'Ultraman après 21 jours sans articles.
Les choses ne s'arrangent pas. Centrale de Fukushima : TEPCO défie les lois de la physique en prétendant que l'eau gèle à 5°C pendant que les ouvriers déversent de la glace dans la tranchée du bâtiment de turbine du réacteur 2 TEPCO dit qu'en déversant de la glace et de la "glace sèche" (dioxyde de carbone ou neige carbonique) ils peuvent abaisser la température de l'eau contaminée de la tranchée à environ 5 degrés Celsius, et qu'ils pourront ensuite créer un barrage continu de glace. Je pensais jusqu'ici que l'eau gelait à zéro degré Celsius. Comme le monde entier redevient apparemment fou en ce mois de juillet, il est possible que TEPCO ait raison en disant que l'eau gèle à 5°. D'après des photos et vidéos de TEPCO du 24 juillet 2014 : Les ouvriers semblent porter des gilets spéciaux, probablement pour parer aux radiations ambiantes.
Pourquoi donc l'eau ne gèle-t-elle pas ? Fukushima: la bataille de l'eau contaminée. Fukushima : possible fuite d'eau radioactive dans un réservoir souterrain. La compagnie gérant la centrale accidentée de Fukushima a fait état dans la nuit de vendredi à samedi d'un possible écoulement d'eau contaminée dans le sol depuis un réservoir de stockage souterrain. Tepco évalue à 120 tonnes environ la quantité de liquide qui aurait fui. New Japan 2011 Tsunami Video - See The power !! Nucléaire Fukushima: un An après. Dimanche, 11 Mars 2012 00:00 Nucléaire Fukushima: un An après Interview de Laurent Horvath publiée dans le journal Le Temp.Dans la presse, une actualité en chasse une autre. Laurent Horvath, économiste spécialisé dans les questions d’énergie et fondateur du site 2000 Watts.org, suit lui minutieusement depuis un an tous les développements de la catastrophe de Fukushima.
Pendant huit mois, il s’est levé à quatre heures du matin pour collecter les informations en provenance du Japon, mais aussi du reste du monde, et les publier sur son blog, reproduit online par Le Temps. Japon – Fukushima : Une concentration anormale du gaz a été détectée par Tepco dans la centrale japonaise. Fukushima, six mois après : un technicien de la centrale raconte - Planète. Comment entrer en contact avec un ouvrier travaillant actuellement sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima ? Via le syndicat des employés de Tepco ? Impossible : ce syndicat-maison est entièrement inféodé à TEPCO, reçoit ses ordres de la direction de la compagnie nucléaire. Depuis le désastre de Fukushima, les ordres sont de ne pas parler aux médias. J’ai tenté une voie de traverse : un petit syndicat indépendant, qui n’a pas de liens avec TEPCO. Il a fallu mobiliser plusieurs personnes de la direction pour obtenir finalement le contact d’un ouvrier.
"Monsieur T.S. " est un solide gaillard au regard intelligent. "Si ça s’apprenait, je perdrais mon travail" "Je l’ai toujours sur moi, précise 'Monsieur T.S.' "Monsieur T.S. " pose également sur la table deux téléphones portables, dont un Iphone, "pour avoir Internet et lire mes mails", précise-t-il. C’est quoi votre travail, au juste ? - Je travaille à l’entretien des machines, comme technicien. . - Parce que j’habite ici, à Iwaki. Tsunami - Kamaishi.