PAC-EPISODE01 - Vidéo Dailymotion. PAC-EPISODE02 - Vidéo Dailymotion. PAC-EPISODE03 - Vidéo Dailymotion. Des millions d’euros d’aides agricoles détournés, décryptage d’un scandale européen. Une enquête au long cours du New York Times, publiée entre novembre et décembre 2019, est à l’origine d’une critique radicale du système européen de soutien et d’aides à l’agriculture – la « politique agricole commune » (PAC).
Conduite dans neuf pays par plusieurs journalistes, l’enquête est à l’origine de révélations explosives, démontrant qu’une large partie de ces aides ou subventions destinées aux agriculteurs était détournées au profit d’oligarques des pays de l’Est. L’enquête a également montré qu’une véritable mafia agricole prospérait dans ces pays, grâce à un système de corruption, y compris au plus haut niveau de l’État. Cet argent de la PAC, indispensable à la survie de milliers d’agriculteurs européens, est ainsi capté par une poignée d’acteurs et ne sert ni au soutien ni au développement ou à la transition de l’agriculture européenne. Que révèle le New York Times ? Budget européen. La Politique agricole commune a du plomb dans l’aile. Jeudi 20 février, les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne tenteront de s’accorder sur un budget pour les sept ans à venir (2021-2027).
Les débats s’annoncent houleux, notamment sur la politique agricole commune (Pac), un pilier historique de l’UE. Dans sa proposition initiale, formulée en mai 2018, la Commission prévoyait de réduire drastiquement l’enveloppe accordée au monde paysan : de 410 milliards à 324,3 milliards d’euros. Impensable pour la France qui reçoit chaque année plus de 9 milliards d’euros (courants) au titre de la Pac. 80 milliards d’euros de moins La dernière proposition du président du Conseil européen, Charles Michel, qui sera discutée jeudi est un peu moins sévère. Vers plus de flexibilité ? Partager cet article Budget européen. Chaque Européen paie 114 euros par an pour la Politique agricole commune : que proposent les candidats ?
C’est l’un des plus gros budgets de l’Union européenne.
La Politique agricole commune est pourtant l’une des grandes oubliées du débat politique et médiatique. Doit-elle servir à soutenir le bio ou à financer l’épandage de pesticides ? Comment la réformer pour que ces subventions soient plus équitablement réparties, alors qu’une grande partie du monde agricole est en souffrance sociale ? Telepac - Recherche. Explore European Common Agricultural Policy farm subsidy payments. Quotas laitiers : qui va profiter de leur suppression ? Après 31 ans de bons et loyaux services, les quotas laitiers vont disparaître le 31 mars à minuit.
Dès mercredi donc, les éleveurs de l'Union européenne pourront produire autant de lait qu'ils le veulent sans courir le risque de recevoir une sanction de Bruxelles. L'Europe, déjà 2e productrice au monde et 1e exportatrice de lait en poudre, souhaite ainsi donner un coup de fouet à ses exportations dans un monde qui a toujours plus soif de lait. Mais si certains Etats y voient le Graal, pour d'autres comme la France, c'est la soupe à la grimace. Avec 65.000 éleveurs, 200.000 emplois directs et une deuxième place sur le podium des producteurs européens, la France du lait s'inquiète notamment pour ses petits producteurs. Les quotas laitiers plongent leurs racines dans l'après-guerre quand l'Europe avait la phobie des tickets de rationnement. Si en 1984, l'offre excédait la demande, en 2015, c'est l'inverse. Un cours du lait fluctuant. Fin du modèle familial ? La fin des quotas ?
Quota laitier en Europe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le régime des quotas laitiers est une politique de droits à produire[1] mise en place en France et au Canada (en 1970 avec le QMM ou quota de mise sur le marché[2],[3] puis dans l'Union européenne, dans le cadre de la politique agricole commune, à partir de 1984 pour limiter et stabiliser la production laitière (lait de vache) qui était alors fortement excédentaire (du point de vue de l'offre et de la demande, vue par le marché de plus en plus internationalisé du lait[4]), afin de contrer l'effondrement du prix du lait et du beurre, qui menaçait la survie économique d'une grande partie des éleveurs de vaches laitières.
En Europe[modifier | modifier le code] Pour la première année d'application la quantité totale de lait produite au niveau de l'Union (qui comptait à l'époque dix membres) devait être fixée à 103,7 millions de tonnes, soit une diminution de 3,5 % par rapport à l'année précédente. En France[modifier | modifier le code]