La réforme bancaire de Bâle 3 pour les nuls - LEXPANSION. Qu'a décidé le Comité de Bâle?
L'accord trouvé dimanche se concentre principalement sur la solvabilité des banques. Il s'agit de renforcer aussi bien le niveau que la qualité des fonds propres pour permettre aux établissements financiers d'être plus à même d'absorber les pertes sur des prêts ou des investissements en cas de crise. L'idée étant d'éviter qu'ils ne recourent une nouvelle fois aux fonds publics. Ainsi, le Comité de Bâle a décidé de relever le ratio de solvabilité Core Tier 1 de 2% à à 4,5% avec en plus un matelas de protection de 2,5%, d'ici 2019. Autrement dit, les fonds propres "durs" , c'est à dire composés uniquement d'actions et de bénéfices mis en réserve, devront représenter 7% des activités de marché ou de crédit des banques.
L'augmentation des fonds propres sera-t-elle suffisante pour éviter une nouvelle crise ? Les avis divergent. Le crédit sera-t-il menacé ? Lire aussi : Les banques font-elles du chantage à la croissance ? Une commission suisse dévoile ses mesures pour les banques. ZURICH, 4 octobre (Reuters) - La commission d'experts instituée par le Conseil fédéral a présenté lundi son train de mesures visant à limiter le risque que font peser les grandes banques sur l'ensemble du système financier, mesures qui vont au-delà des seuils préconisés par Bâle III.
Credit Suisse (CSGN.VX: Cotation) et UBS (UBSN.VX: Cotation) devront ainsi porter leurs fonds propres de base à 19% des actifs pondérés en fonction des risques. Un ratio minimum de 10% devra être constitué sous la forme de common equity, soit des fonds propres de base de qualité supérieure, le capital et les réserves, alors que Bâle III fixe ce ration minimum à 7%. Le solde de 9% pourra prendre la forme d'obligations à conversion obligatoire (Contingent Convertible Bonds ou CoCo). Celles-ci pourront être converties si le seuil du ratio de fonds propres de base tombe à moins de 5%. Les banques françaises souffrent des incertitudes sur Bâle III. Bourse : Bâle III : un accord aurait été conclu.
Les représentants des banques centrales et les régulateurs réunis dimanche à Bâle (Suisse) ont trouvé un accord sur la réforme du secteur financier, destiné à rendre les établissements plus résistants face à de futures crises.
C'est fait. Les gouverneurs de banques centrales et responsables d'autorités de surveillance ont conclu un accord sur les nouvelles normes de solvabilité des banques. Bâle III. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les Accords de Bâle III publiés le 16 décembre 2010 sont des propositions de réglementation bancaire[1],[2]. La réforme Bâle III fait partie des initiatives prises pour renforcer le système financier à la suite de la crise financière de 2007 (« Crise des subprimes »), sous l'impulsion du FSB (Financial Stability Board) et du G20, pour garantir un niveau minimum de capitaux propres, afin d'assurer la solidité financière des banques. Elle part du constat que la sévérité de la crise s'explique en grande partie par la croissance excessive des bilans et hors bilan bancaires (via, par exemple, les produits dérivés), tandis que dans le même temps le niveau et la qualité des fonds propres destinés à couvrir les risques se dégradaient. En outre, de nombreuses institutions ne disposaient pas non plus de réserves suffisantes pour faire face à une crise de liquidité.
Principes clés[modifier | modifier le code] Liquidité[modifier | modifier le code] Basel 3. The politics of Basel III. Bank heads thrash out Basle III regulations - Business News, Business. As the second anniversary of the Lehmans Brothers collapse looms, governors and heads of supervision are trying to create a universal standard – "Basle III" – laying down how much capital, and what type, banks must hold to provide adequate protection in the event of another liquidity crisis.
There is only speculation to what the final ratios will be. Analysts expect a minimum "tier one" requirement of between 4 and 6 per cent, up from the current 2 per cent. A new additional "capital conservation buffer" of between 2 and 3 per cent is likely. Banks falling below the combined buffer would have to curb bonuses and dividends. There could also be a third "counter cyclical buffer" requiring banks to increase capital bases during profitable times if supervisors see excess credit in the economy.
Basel II. Basel II is the second of the Basel Accords, (now extended and effectively superseded[clarification needed] by Basel III), which are recommendations on banking laws and regulations issued by the Basel Committee on Banking Supervision.
Basel II, initially published in June 2004, was intended to create an international standard for banking regulators to control how much capital banks need to put aside to guard against the types of financial and operational risks banks (and the whole economy) face. One focus was to maintain sufficient consistency of regulations so that this does not become a source of competitive inequality amongst internationally active banks.
Basel iii - Basel iii Accord: The new Basel iii framework.